14 commentaires

La CGT a-t-elle été débordée par le mouvement des gilets jaunes ou attend-elle le moment propice pour frapper fort ?

Le mouvement des gilets jaunes a semé un certain trouble social en quelques mois. Il révèle le caractère insupportable du mode de production capitaliste pour la classe ouvrière et les couches populaires : le capitalisme, ses moyens de production, sont au service d’une classe sociale déterminée et non au service du peuple travailleur. Le mouvement des gilets jaunes est une réponse à la violence sociale et de classe que le capital exerce sur le travail. Certaines centrales syndicales ont décidé de ne pas suivre ce mouvement car cela révélerait leur véritable orientation politique et idéologique : celle de la collaboration de classe.

1- Les causes sociales du mouvement des gilets jaunes

A) Le mode de production capitaliste (stade impérialiste pour la France) est porteur de certaines contradictions antagonistes et inconciliables qu’il ne peut pas résorber : il s’écroulera sous le poids de ses propres contradictions. Nous parlons ici de la contradiction fondamentale entre le travail et le le capital : tu te mettras à genoux devant le capital ou tu chercheras des armes (idéologiques, économiques et politiques) pour te défendre face à lui, car tu représentes le travail.

Exemple : tu travailles dans un restaurant et perçoit en salaire à peine de quoi payer ton loyer, nourrir tes enfants. Tu représentes le travail. Tes patrons sont les propriétaires des moyens de production (machines, outils et matières premières) et ils se noient dans les liasses de leurs billets de banques : ils représentent le capital. Tu voudrais changer ta vie, le fonctionnement inégal de ce « système », mais les outils de luttes légales en place (les syndicats, le parlementarisme, etc.) ne suffisent plus : c’est alors que tu décides de porter un « gilet jaune » et de rejoindre les autres salariés qui sont dans une situation semblable.

B) L’accumulation et la concentration des capitaux sont des rouages essentiels du mode de production capitaliste. De cause à effets, ces deux facteurs sont responsables, entre autres, de la misère grandissante de la classe ouvrière et des couches populaires. Le profit s’accumule, il s’entasse, grossit et engendre des sommes d’argent qui sont parfois inimaginables ! Tellement énormes qu’il nécessite des paradis fiscaux pour camoufler toutes ces liasses de billets de banque !

L’accumulation est de l’argent qui génère encore plus d’argent d’une manière ininterrompue en passant par l’ouverture d’un ou plusieurs procès de production : ensuite il se concentre dans les mains d’une poignée d’individus, créant ainsi une oligarchie. Ces représentants du grand capital peuvent alors investir d’autres capitaux dans d’autres procès de production.

Exemple avec un cheminot travaillant sur les voies ferrées : il répare, entretient ces voies ferrées pour que les trains puissent circuler. Mais Bouygues ou Vinci (des monopoles) ont investi leurs capitaux dans les chemins de fer et, eux aussi, réparent et entretiennent dorénavant les voies ferrées. Pourtant, Bouygues était dans le BTP au départ, mais ce monopole a accumulé ses capitaux pendant des années : il monopolise désormais plusieurs procès de production.

C) La baisse de la valeur de la force de travail ou baisse des salaires est liée à ce processus d’enrichissement d’une classe sociale déterminée. Il est donc inévitable que la baisse de salaire ou sa limitation par rapport à la vie chère entraîne une baisse drastique du pouvoir d’achat (l’une des revendications des gilets jaunes qui exigent plus de pouvoir d’achat). C’est une contradiction du mode de production capitaliste : il produit toujours plus de marchandises, l’offre prenant le dessus sur la demande, mais la baisse de la valeur de la force de travail rend inaccessibles ces mêmes marchandises ( la classe ouvrière, les couches populaires ont un pouvoir d’achat restreint) qui ont été produites. Tous ces éléments affectent très fortement notre vie sociale, notre vie de tous les jours et ils sont liés aux différents rouages du mode de production capitaliste en cours d’obsolescence. Les gilets jaunes sont une excroissance de cette réalité objective et ils sont nés dans les entrailles de l’enfer capitaliste. Le mouvement des gilets jaunes est donc une réponse à cette logique de domination d’une classe sociale déterminée.

2- Les syndicats et le mouvement des gilets jaunes

La lutte des classes se fonde sur trois piliers fondamentaux :

 La lutte économique
 La lutte idéologique
 La lutte politique

Ces trois piliers doivent être mis en pratique ensemble, d’une manière dialectique et cohérente. Les centrales syndicales jouent un rôle essentiel dans la lutte économique. Normalement, elles sont censées défendre les salariés face aux attaques du patronat et du gouvernement : elles représentent en principe le travail face au capital. Les centrales syndicales peuvent pousser la lutte économique jusqu’à son extrême limite par des grèves, des grèves générales ou des grèves insurrectionnelles (ces dernières sont rares et n’interviennent que dans les périodes révolutionnaires). Lorsqu’une certaine limite est atteinte, la lutte doit alors basculer sur le plan idéologique et politique : la lutte des classes est ainsi complète.

Exemple : lors de la lutte contre la « loi travail », les centrales syndicales ont poussé la lutte économique jusqu’au bout. La « gauche » qui était alors représentée par le PCF/FDG/PS avait canalisé la colère des masses pour l’orienter vers des « jours sans lendemain ». Lors de cette lutte, un rapport de force avait commencé de s’instaurer du côté du travail, mais la classe ouvrière, les couches populaires n’étaient pas mandatées par des partis véritablement révolutionnaires en France (pas de lien politique et idéologique, donc).

Le lien entre ces trois piliers n’avait pas été réalisé et la lutte des classes avait été incomplète. C’était exactement ce que souhaitait la bureaucratie syndicale au service des forces capitalistes : éviter le développement de la lutte des classes par l’incohérence intentionnellement créée entre ces trois piliers essentiels de la lutte des classes. La lutte économique se doit d’être poussée jusqu’aux limites extrêmes, pour trouver ensuite sa continuité idéologique et politique.

Certaines organisations syndicales détiennent un rôle prépondérant dans la lutte des classes : la CGT notamment. Il y a deux courants idéologiques à la CGT : le réformisme et le révolutionnaire. La direction est noyautée par le réformisme/opportunisme et même s’il existe encore des vrais révolutionnaires dans la direction syndicale, ils ont été isolés. Dans la base militante nous pouvons constater la présence des idées révolutionnaires, mais elles sont aussi étouffées et canalisées par la direction.

Une question se pose :

La contradiction entre les idées réformistes et les idées révolutionnaires s’est-elle cristallisée ou est-elle en cours de cristallisation ? La réponse est importante, car sur la base d’une analyse dialectique juste, elle permettra de développer au mieux le processus révolutionnaire. La centrale syndicale ne veut pas intégrer le mouvement des gilets jaunes et parfois c’est ce mouvement trop hétérogène qui s’en défend : il accepte les fleurs de lys plutôt que le drapeau de la CGT ! Incohérence qui discrédite dans un certain sens le mouvement des gilets jaunes !

Une autre question se pose aussi sur la tentative de convergence entre les gilets jaunes et les organisations d’extrême droite.

La composition sociale du mouvement des gilets jaunes est claire : la classe ouvrière et les couches moyennes. La classe moyenne est une classe instable n’ayant qu’une crainte, crainte qui est aussi son moteur de lutte : la peur de son déclassement dans les couches populaires (qui est liée au processus d’accumulation et de concentration du capital). La classe ouvrière, les couches populaires seront charmées par le serpent de l’extrême droite, mais leurs intérêts sont antagonistes et inconciliables : la contradiction est inévitable et elle ne sera pas résorbable.

De cette contradiction inévitable, la centrale syndicale CGT et le parti révolutionnaire (s’il existe, car pour l’heure le parti n’existe pas) pourront canaliser la colère de la classe ouvrière et des couches populaires, matérialisée par les gilets jaunes. La convergence ainsi effectuée pourra s’orienter vers le développement des idées révolutionnaires et enfin franchir le fossé qui sépare les masses de la révolution par un bond en avant qualitatif !

Il y a donc trois solutions :

1- La CGT détient encore des restes de cette puissance qu’est l’analyse dialectique et elle attend que se cristallise la contradiction ci-dessus exposée pour ensuite frapper fort.

2- La CGT ne veut pas intégrer les gilets jaunes car la bureaucratie syndicale est consciente qu’elle sera débordée par la base révolutionnaire.

3- La CGT voudrait intégrer le mouvement des gilets jaunes, mais ces derniers rejettent en bloc toute organisation syndicale.

Il existe une autre certitude. Le mouvement des gilets jaunes compromettrait l’essence même de sa lutte s’il s’enfermait dans un cadre parlementaire (en tant que fin cette lutte est perdue d’avance, mais peut-être pas en tant que moyen). Sur le « terrain parlementaire » la classe capitaliste est chez elle et s’avère très congruente. Il s’ensuit que les principales revendications, d’une grande justesse, que sont le RIC (référendum d’initiative citoyenne), l’augmentation du SMIC, l’augmentation du pouvoir d’achat se dilueraient dans la lutte parlementaire.

3- Conséquence

Le mouvement des gilets jaunes est réprimé sévèrement par les forces de répression, au service des représentants de la dictature du capital, sous le joug de laquelle nous vivons. Les propos de Luc Ferry appelant à tirer sur les gilets jaunes, révèlent ainsi le véritable visage de ces représentants du capital : ils n’hésiteront pas à massacrer le peuple travailleur. Cela transparaît d’ailleurs dans les révolutions de 1830, 1848 ou lors de la Commune de Paris de 1871 : les capitalistes ont massacré femmes et enfants pour sauvegarder leurs privilèges.

Avec le mouvement des gilets jaunes, le rapport de force penche du côté du travail face au capital (danger révolutionnaire pour la classe capitaliste). Lorsqu’il y a un danger révolutionnaire, la classe capitaliste envoie son chien de garde qu’est le fascisme : après les gilets jaunes, nous devons nous attendre à une réaction sévère. Quel que soit le résultat du mouvement des gilets jaunes, on peut être certain d’une chose : la lutte des classes est passée à une étape supérieure !

Une autre question se pose : où est le parti révolutionnaire ? Il n’existe toujours pas...

Vive la révolution socialiste ! A bas le capital !

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COMMENTAIRES  

18/01/2019 20:39 par François de Marseille

Heureusement que les GJ n’ont pas attendu la CGT !

19/01/2019 01:34 par Georges SPORRI

Vu les limites du mouvement des gilets jaunes, je ne vois pas pourquoi la CGT et les autres organisations syndicales, politiques, associatives devraient "s’intégrer au mouvement des gilets jaunes". Les soutenir contre la répression est bien sûr un principe, mais pour le reste plein de tactiques sont possibles : marcher séparément - frapper ensemble / déborder / soutien critique ...etc.

19/01/2019 09:57 par Toff de Aix

Réponse 1. J’ai bon ?

19/01/2019 13:34 par Georges SPORRI

Avez vous lu l’ "Appel des gilets jaunes de l’est parisien" ? https://tendanceclaire.org/breve.php?id=32548

19/01/2019 14:31 par Assimbonanga

Est-il prévu une fiche d’analyse de la lettre de Macron et une analyse des données chiffrées qu’il fournit dans le but que tous les Français, d’un chœur unanime, se déclarent favorables à désintégrer la sécu ( rebaptisée "dépense publique") ? Pour cela, ils donnent 575 € pour 1000 € de budget. Hors, ces 575 € servent à 66 millions d’habitants et sont financés par leur travail. Tandis que le budget de 1€ estimé pour les élus concerne un petit nombre de gens de plus en plus privilégiés et "endogamiques".
La fiche fournie par Bercy dépend de Darmanin. Il est juge et partie, il faut vérifier car il a pu manipuler les chiffres.
Répartition du budget de l’Etat en 2018 : https://fr.statista.com/statistiques/477617/repartition-budget-etat-selon-poste-depense-france/
Ce serait urgent. (Moi je suis nulle en calculs)
Contre et vents et marées, et surfant sur toute occasion pour la retourner à son profit (a-t-il pratiqué des arts martiaux ?) Macron s’arrange pour revenir obstinément à son objectif : privatiser l’assurance sociale.
Décrypter cette action est une chose que peuvent faire les syndicats ? Une contre-offensive sur le même plan. Arguments contre arguments. Macron est en train de nous la mettre. Ça urge.

19/01/2019 14:38 par Assimbonanga

Les syndicats émanent des salariés. Le mouvement gilets jaunes s’étend aux artisans, entrepreneurs, auto-entrepreneurs. Les uns n’ont pas de patrimoine ni ne possèdent l’outil de travail, les autres si.
Ou alors, on veut faire aussi appel aux syndicats de patrons ? Marx , au secours pour théoriser le binz !

19/01/2019 15:40 par legrandsoir

Marx , au secours pour théoriser le binz !

Ca s’appelle la lutte des classes.

19/01/2019 16:43 par Assimbonanga

Ouais, d’accord, LGS. Un petit précis transposé au mouvement Gilet Jaunes et diffusable express ? Je classe où les petits patrons et indépendants ? Et eux, ils adhèrent comment à l’idée ? Quel est leur intérêt à se joindre aux prolétaires ?

20/01/2019 11:07 par chb

Pernicieux en effet, Assimbonanga, ce mélange de prolos et de petits tauliers. Ils se rejoignent apparemment sous la bannière de "stop aux taxes", mais pas autant contre le CICE qui sert pourtant les seuls gros profiteurs...
Et voilà que des dizaines de milliers d’auto-entrepreneurs, qui ne se dégagent pas une moitié de Smic mensuel, "n’ont droit à rien", alors que leur statut leur faisait espérer une ascension sociale à la mesure de leur énergie. Ils sont bien floués, eux aussi, par la "fin du salariat". Longtemps après que l’esclavage (assorti d’une certaine responsabilité de l’employeur quant à maladie et vieillesse) a été remplacé par le salariat (avec socialisation des risques sécu), l’auto entrepreneuriat précarise énormément le travailleur, et le met dans la position de refuser la cotisation sociale, l’impôt, la taxe... Ceux-là applaudissent avec Sarko Macron le travail défiscalisé désocialisé pour tous (et pas seulement les heures sup). Uber vor alles ?

22/01/2019 21:27 par François de Marseille

Georges Sporri : "Vu les limites du mouvement des gilets jaunes, je ne vois pas pourquoi la CGT et les autres organisations syndicales, politiques, associatives devraient "s’intégrer au mouvement des gilets jaunes"."

On commence à bien les voir, les "contestataires" professionnels qui ont peur de se faire piquer des parts de ce qu’ils estiment être LEUR gâteau. Ca fait pitié ! Après avoir fait capoter les protestations contre la loi travail en refusant de défiler aux coté de la FI, c’est le tour des gilets jaunes. C’est une inquiétudes à avoir pour la suite de ce mouvement, le manque de soutient de son propre camp (le camp anti macron/capitalisme).
Heureusement que ces "contestataires" poussiéreux n’ont plus les clés du camion depuis très longtemps.

23/01/2019 02:32 par Georges SPORRI

@François de Marseille / Tu te plantes grave ! J’ai participé dès le 17-11, avec un gilet fluo sur le dos, à un blocage GJ de centre commercial et j’avais écrit quelques lignes à ce sujet dans un débat sur ce site (LGS) ... Je ne parlais donc pas pour moi, d’autant plus que là où j’ai participé il n’y avait pas de drapeau franchouillard et pas de marseillaise, donc : parfait pour moi ! Parfaits aussi "L’appel de gilets jaunes de l’est parisien", l’appel des gilets jaunes de Commercy et la réponse des GJ de Montreuil ...etc.

23/01/2019 12:20 par Assimbonanga

@chb, mon intention n’est pas de stigmatiser les non-prolos, mais de savoir comment les accueillir et les intégrer au même combat. Et je ne vois pas de réponses.
Il me semble qu’à l’instar de la revendication des 14 tranches d’imposition sur le revenu, des mesures concrètes devraient émerger pour eux dans le cadre de la justice sociale. Or, nous ne savons rien de leurs règlements administratifs. Nous devons sortir des grands principes théoriques et nous pencher sur le concret.

23/01/2019 18:08 par Georges SPORRI

@Assimbonanga / Relit le manifeste du PC ( Marx 1848 ) le §1 et ce que dit Marx sur ces petits patrons qui souffrent mais sont dans un premier temps réacs, puis peuvent devenir révolutionnaires et s’identifier au prolétariat . C’est d’ailleurs très rigolo de voir sur les plateau TV monsieur Fabrice SCHLEGEL, gilet jaune des premiers jour à Dôle, qui s’est démobilisé mais est prêt à se remobiliser (bigre !). En fait il ne vient répondre aux interviews que pour taper sur Mélenchon ! Cela signifie que ça bouge chez les gilets et qu’il devient nécessaire de rétablir la pureté des origines interclassistes du mouvement. L’appel de GJ de l’est parisien est fascinant, je me demande pourquoi LGS ne le publie pas ? https.//paris-luttes.info/appel-de-gilets-jaunes-de-l-est-parisien-11521

23/01/2019 20:43 par Méc-créant

L’article est intéressant, les questions qu’il soulève importantes et les remarques de certains commentaires révèlent la difficulté du problème pour, à la fois, bien analyser ce mouvement, quelles relations y développer et, surtout, serait-il possible qu’un puissant rassemblement transformateur puisse être envisagé. Il me semble pourtant qu’une dimension est assez absente dans ces réflexions : quel que soit le poids futur des gilets jaunes, quelles que soient leurs revendications (pouvant tout à fait évoluer et s’élever idéologiquement, le RIC en donnant un vague aperçu)...rien de décisif et de transformateur ne pourra vraiment être obtenu sans reconquête des souverainetés populaire et nationale. (Le RIC le plus idéal qu’on puisse imaginer serait de bien peu d’utilité si nous restions soumis aux ordres de l’UE.) Est-ce que ce n’est pas en s’orientant vers la constitution d’un nouveau CNR actualisé qu’il y aurait quelques possibilités de permettre un rassemblement puissant et progressiste. Quels gilets jaunes rejetteraient le contenu du programme du CNR, qui a été méthodiquement détruit par les gouvernements successifs ? Serions-nous incapables d’en concevoir un nouveau, encore plus progressiste et social ? Inévitablement y naîtraient les questions fondamentales, idéologiques quant au contenu économique, social et politique de notre société. Or, au-delà même des gilets jaunes, des syndicats, des partis, se pose la question du devenir, de l’existence même de notre société, de la nation, de notre peuple. La "construction européenne" s’efforce d’effacer les nations, les peuples, en tuant toute forme réelle de démocratie. La "souveraineté européenne" nouvelle n’évoque rien à nos dirigeants politiques ou syndicaux ? Nous sommes rendus, dans l’ombre des Jean Moulin, a devoir choisir : reconquérir liberté et indépendance ou continuer à se soumettre aux quatre volontés de la finance immondialisée. Gilets jaunes ou non, aucun mouvement transformateur et progressiste ne pourra ignorer la nécessité de sortir de l’UE et de l’euro, pour redevenir un peuple ayant quelque espoir de pouvoir peser sur la construction et le contenu de sa société. Et donc affronter les réflexions sur le système —économique, politique, social— qui serait le plus profitable pour l’ensemble des citoyens.
Méc-créant
(Blog :Immondialisation : peuples en solde ! }} ).

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