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Le Monde Diplomatique (septembre 2014)

Les vacances sont terminées. Au boulot. Avec ce numéro du Monde Diplomatique, il y a du grain à moudre !

Nous vivons une nouvelle guerre froide, pense Serge Halimi. En espérant qu’elle ne préfigure pas une nouvelle guerre tout court :

En 1980, pour résumer sa vision des relations entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, Ronald Reagan eut cette formule : « Nous gagnons ; ils perdent. » Douze ans plus tard, son successeur immédiat à la Maison Blanche, M. George Bush, pouvait se féliciter du chemin accompli : « Un monde autrefois divisé entre deux camps armés reconnaît qu’il n’y a qu’une seule superpuissance prééminente : les Etats-Unis d’Amérique. » Ce fut la fin officielle de la guerre froide.

Cette période est à son tour révolue. Le glas a sonné le jour où la Russie en a eu assez de « perdre » et a mesuré que son abaissement programmé ne connaîtrait jamais de fond, chacun de ses voisins se voyant tour à tour attiré — ou soudoyé — dans une alliance économique et militaire dirigée contre elle. « Les avions de l’OTAN patrouillent les cieux au-dessus de la Baltique, nous avons renforcé notre présence en Pologne et nous sommes prêts à faire davantage », souligna d’ailleurs M.Barack Obama en mars dernier à Bruxelles (1). Devant le Parlement russe, M. Vladimir Poutine a assimilé une telle disposition à la « politique infâme de l’endiguement » que, selon lui, les puissances occidentales opposent à son pays depuis... le XVIIIe siècle (2).

Très dense analyse de Frédéric Lordon sur la gauche française et ceux qui la mettent à mal : « La gauche ne peut pas mourir » :

Malgré l’échec de sa politique libérale, le président François Hollande n’en démord pas : « Il n’y a pas d’échappatoire. » Redoutant de devoir bientôt payer le prix d’une telle obstination, un nombre croissant de socialistes et d’écologistes réclament un coup de barre à gauche.

Dans le débat public ne circulent pas que des sottises : également des poisons. De toutes les navrances complaisamment relayées par la cohorte des experts et éditorialistes, la plus toxique est sans doute celle qui annonce avec une gravité prophétique la fin des catégories « droite » et « gauche », et le dépassement définitif de leur antinomie politique. On n’a pas assez remarqué la troublante proximité formelle, et la collusion objective, du « ni droite ni gauche » de l’extrême droite et du « dépassement de la droite et de la gauche » (« qui ne veulent plus rien dire ») de l’extrême centre.

Passe alors un premier ministre qui vaticine que « oui, la gauche peut mourir », trahissant visiblement sous la forme d’une sombre prédiction son propre sombre projet, et la cause semble entendue. A plus forte raison quand lui emboîtent le pas quelques intellectuels : « La gauche est déjà morte ; ce qui en survit est soit pathétique, soit parodique ; si on s’occupait d’autre chose ? », déclare Régis Debray au Nouvel Observateur (3 juillet 2014). Mais ce sont deux erreurs en une phrase : l’une qui confond la gauche, comme catégorie politique générale, avec ses misérables réalisations partidaires, l’autre qui, par paraphrase, devrait remettre en tête que si tu ne t’occupes pas de la gauche, c’est la droite qui s’occupera de toi.

Le social-libéralisme est-il une manière un peu novlangue de qualifier une purge à la française (Martine Bulard) :

« Mon véritable adversaire, c’est le salaire. » Bien sûr, ce type de conviction ne s’affiche pas publiquement, et le président de la République française ne s’exprime pas ainsi. Mieux vaut clamer son rejet de la finance pour gagner, à gauche, une élection. Mais, une fois les urnes vidées, le dogme du « coût du travail » trop élevé a dicté la conduite de M. François Hollande, quel que soit son premier ministre — tout en rondeur, comme M. Jean-Marc Ayrault, ou libéral décomplexé comme M. Manuel Valls.

Il ne lui a pas fallu un mois après son arrivée à l’Elysée pour en faire la démonstration. Sa première décision a porté sur le smic ; il a limité le « coup de pouce » rituel à... 0,56 centime brut de l’heure. Appliquer au salaire minimum une hausse supérieure à celle prévue par la loi : à part M. Nicolas Sarkozy, qui n’avait rien accordé du tout, aucun président n’avait encore dérogé à cette tradition. Sans même remonter en 1981, quand François Mitterrand avait relevé le smic de 6,1 % (au-dessus de l’inflation), on peut citer l’exemple de M. Jacques Chirac en 1995 (+ 2,9 %) ou en 2002 (+ 3 %).

Oserai-je dire que je n’ai pas reconnu le Lot-et-Garonne de mon enfance (article de Philippe Bacqué), une terre aujourd’hui d’exploitation des travailleurs frôlant l’esclavage sous l’œil bienveillant du Front National : « On veut des Polonais et des Marocains ! » ?

Le Front national rêve de devenir le premier parti chez les agriculteurs. Pour cela, il tente de séduire les militants des organisations syndicales dont l’idéologie serait proche de la sienne. Mais ses ambitions électorales ont du mal à masquer son absence de programme. Voyage dans le Lot-et-Garonne.

« Foutez-nous la paix, laissez-nous travailler ! », gronde une affiche placardée à plusieurs centaines d’exemplaires le long des routes du Lot-et-Garonne. Qui doit se sentir visé par cette injonction agressive ? La Coordination rurale 47 (CR 47), responsable du collage, entretient le flou. Cette branche départementale du syndicat d’exploitants agricoles dirige depuis 2001 la chambre d’agriculture. Elle utilise régulièrement les champs de ses adhérents pour afficher ses slogans : « You’ll never walk alone » (« Tu ne marcheras jamais seul », hymne des supporters de l’équipe de football de Liverpool), ou encore : « Nous ne sommes pas des moutons, nous ne nous laisserons pas tondre ! »

Peter Harling pense que l’État islamique est un monstre providentiel :

Rapides et étendues, les conquêtes militaires de l’Etat islamique en Irak et en Syrie stupéfient le monde. Elles profitent de la décomposition des Etats au Proche-Orient et contrarient la stratégie des Etats-Unis. Pour « extirper le cancer » djihadiste, M. Barack Obama prétend compter avant tout sur les acteurs régionaux. La focalisation sur cet épouvantail commode épargne à tous des remises en question douloureuses.

Selon Ismaïl Alexandrani , il se déroule au Sinaï une « sale guerre » qui ne dit pas son nom :

Selon le rapport que vient de publier Human Rights Watch, au moins huit cents partisans des Frères musulmans ont été tués le 14 août 2013 au Caire après la destitution du président Mohamed Morsi, soit « l’un des plus importants massacres de manifestants de l’histoire récente ». Dans le Sinaï, la population paie le prix de la guerre que se livrent les milices djihadistes et l’armée égyptienne.

Benoît Bréville propose de remettre l’histoire à l’endroit :

Des torrents d’encre gonflent un fleuve d’ignorance : il y aura bientôt plus de publications consacrées à l’histoire qu’à l’automobile. Au seul mois de juin 2014, trois nouveaux magazines sont apparus dans les kiosques. Les Clés de l’histoire, dernier-né de Sophia Publications, qui édite également les mensuels L’Histoire et Historia, se veut un « produit populaire, joyeux et facile d’accès », un « magazine sympa et intergénérationnel » destiné à « donner du bonheur à tous les lecteurs ». Le bimestriel Tout sur l’histoire (Fleurus Presse) se positionne pour sa part « sur le créneau de l’histoire à grand spectacle » et « regarde vers les 18-25 ans, quand le reste du secteur se tourne vers les plus de 55 ans ». Quant au troisième, Secrets d’histoire (Uni-éditions), il décline sur papier le concept de l’émission de Stéphane Bern sur France 2 (1). S’y ajoutent Guerres & Histoire, Ça m’intéresse Histoire, Le Figaro Histoire et les multiples hors-séries qui peuplent les kiosques.

Entre Moscou et Tel-Aviv, assiste-t-on à une étrange lune de miel (Igor Delanoë) ?

Depuis l’effondrement du bloc soviétique, les relations internationales se recomposent autour d’intérêts mal identifiés. Les alliances stratégiques deviennent plus floues ; des configurations nouvelles s’esquissent ; des partenaires s’affrontent sur un dossier précis pendant que des ennemis collaborent sur un sujet ponctuel. Comment interpréter une telle fluidité ? Notre série sur les transformations géopolitiques s’ouvre sur l’entente discrète entre la Russie et Israël.

En 1948, l’URSS soutenait Israël à fond la caisse (Michel Réal) :

En ce 17 mai 1948, l’URSS reconnaît l’Etat d’Israël, créé trois jours plus tôt. Ce geste, considéré comme une grande victoire par le mouvement sioniste, marque l’aboutissement de plusieurs années d’efforts. Les premiers contacts ont eu lieu à Londres, au début de l’année1941. Alors que l’URSS est encore alliée à l’Allemagne nazie, le président de l’Organisation sioniste mondiale, Chaïm Weizmann, rencontre l’ambassadeur soviétique Ivan Maïski. D’emblée, ils évoquent l’avenir de la Palestine. Weizmann milite pour la création d’un Etat juif. David Ben Gourion, dirigeant du Yichouv, la communauté juive en Palestine, et futur premier ministre d’Israël, poursuivra les échanges quelques semaines plus tard. En dépit de l’opposition historique du mouvement communiste au projet sioniste, le nouvel Etat ne contrarierait pas les intérêts soviétiques ; mais, jusqu’en 1946, Moscou réserve son soutien.

Dilemme pour les miliciens ukrainiens font face à un dilemme (Hélène Richard) :

Le 18 août dernier, le président ukrainien Petro Porochenko appelait l’armée et les bataillons de volontaires progouvernementaux à se regrouper pour encercler les bastions insurgés prorusses dans l’est du pays. Depuis le début du printemps, l’offensive de Kiev a fait plus de deux mille morts. Jouant sur la fibre patriotique, le gouvernement cherche à canaliser les contestataires de cet hiver en les enrôlant pour le front du Donbass.

Quand les syndicats chinois s’éveilleront, le monde tremblera sûrement (Han Dongfang ) :

Ouvriers travaillant pour Nike, Adidas ou Converse, salariés du géant de la distribution américain Walmart... Jamais les grèves n’ont été aussi nombreuses et spectaculaires en Chine. Han Dongfang, fondateur du premier syndicat indépendant, emprisonné après les événements de la place Tiananmen en 1989, puis expulsé du pays en 1993, tire les enseignements de ces luttes auxquelles son organisation contribue.

Article très important de Raoul Marc Jennar sur des négociations secrètes sur la libéralisation des services :

Plusieurs fers au feu : pendant que l’Union européenne et les Etats-Unis négocient le grand marché transatlantique, les architectes du commerce international peaufinent d’autres projets de libre-échange. D’un côté, les accords de partenariat économique imposés par l’Europe à l’Afrique. De l’autre, l’accord sur le commerce des services, discrètement discuté à Genève par une cinquantaine de pays.
Imaginez un monde où les cantines scolaires appartiennent à des firmes telles que Coca-Cola ou McDonald’s ; un monde où des entreprises pakistanaises discutent avec leurs homologues paraguayennes le nombre de jours de congé qu’elles vous accordent dans l’année et le montant horaire de votre rémunération ; un monde où Hugo Chávez n’aurait pu devenir président du Venezuela qu’en acceptant de gouverner comme M. Anthony Blair.

Les Africains n’en auront jamais fini avec l’Europe (Jacques Berthelot : Le baiser de la mort de l’Europe à l’Afrique) :

En ce début d’été 2014, l’Union européenne triomphe. Après plus de dix ans d’une sourde bataille, elle a enfin vaincu la résistance des pays africains qui refusaient de conclure avec elle les traités de libre-échange prévus depuis 2000 par l’accord de Cotonou (Bénin). Le 10 juillet, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont signé l’accord de partenariat économique (APE) d’Afrique de l’Ouest ; le 22 juillet, l’APE d’Afri-que australe était paraphé ; le 25 juillet, le Cameroun ratifiait un APE individuel.

Va-t-il bientôt falloir doubler le canal de Panama (François Musseau) ?

Un siècle après son inauguration, le canal de Panamá élargit ses écluses pour absorber un trafic maritime toujours plus dense. Cette charnière stratégique entre l’Atlantique et le Pacifique restera-t-elle longtemps l’unique passage interocéanique, alors que se multiplient les projets concurrents ?

Pékin devient-elle la vache à lait universelle (Christophe Ventura) ?

Lors de sa visite en Amérique du Sud, en juillet dernier, le président chinois Xi Jinping a signé de nombreux accords. Les échanges restent cependant très inégaux.
Trois, deux, un, zéro, allumage. Un nuage blanc se forme sur l’écran de la China Network Television (CNTV), et l’émotion envahit le visage du président Evo Morales. Les bras articulés de la rampe libèrent la fusée Longue-Marche 3-B, qui bientôt s’arrache à l’attraction terrestre. Ce 21 décembre 2013, le lanceur chinois place sur orbite le premier satellite de télécommunications de l’histoire de la Bolivie, le Túpac Katari (TKSat-1).

Sean Connery sera-t-il citoyen d’une nation indépendante le 18 septembre prochain (Keith Dixon) ?

Les quatre millions d’électeurs écossais doivent décider le 18 septembre s’ils veulent quitter le Royaume-Uni. En défendant l’Etat-providence contre les coups de boutoir assenés par tous les gouvernements de Londres depuis 1979, les nationalistes ne cessent de progresser. Mais, face aux menaces de chaos économique brandies par les partisans du « non », leur projet demeure ambigu.
« Ecosse, reste avec nous ! » Assez inattendu, le message du chanteur anglais David Bowie lors de la remise du prix du meilleur artiste solo britannique, le 19 février, s’inscrivait dans la longue liste des interventions de célébrités contre l’indépendance écossaise. L’actrice Emma Thompson, la chanteuse Susan Boyle, l’ancien entraîneur du club de football Manchester United Alex Ferguson, l’auteure écossaise de Harry Potter Joanne K.Rowling, mais également l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso, l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton et le pape François ont cherché à alerter les Ecossais sur les risques d’un éclatement de l’Etat britannique.

D’où il se confirme que le cerveau ne pense pas tout seul (Evelyne Clément, Fabrice Guillaume, Guy Tiberghien et Bruno Vivicorsi) :

Les progrès de l’imagerie cérébrale ont réactivé un vieux fantasme : celui de pouvoir tout expliquer par l’observation du cerveau – la pauvreté, la délinquance, l’échec scolaire… Lourde de dérives potentielles, cette illusion repose sur de fausses évidences.

On le savait, mais Mathieu Bonduelle enfonce le clou : « Juger est un acte politique » :

Parmi les nombreux discours tenus sur la justice et ceux qui la rendent, deux représentations émergent. D’un côté, l’image d’un juge automate, indifférent aux affects humains, étroitement soumis au droit ; de l’autre, celle d’un magistrat omnipotent, démiurge faisant et défaisant les destinées à sa guise.
A en croire la première perception, la neutralité serait la vertu cardinale du juge, dont le rôle se bornerait à « appliquer la loi ». Le droit lui-même serait un outil déconnecté des fins qu’il sert, autonomisé de ses conditions de production. Pourtant, il est un précipité politique, ou du moins le produit le plus manifeste de la politique institutionnalisée, puisqu’il est fabriqué par l’Etat ou dans des cadres définis par lui. On consentira à dire que telle loi est « de gauche » et telle autre « de droite », car il est tout de même difficile de faire entièrement abstraction des élus qui votent les textes ; mais, in fine, sous l’effet d’une forme de refoulement du politique, on en viendra à parler du droit comme d’un système allant de soi.

Photo BG.

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