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Parce qu’ils ne sont bons qu’à ça

Marre d’entendre "Il ne faut pas surcharger les services de soins"

Ca veut dire quoi, exactement ? S’il ne restait que 10 lits, comment faire pour ne pas les surcharger ?

D’ailleurs, comment est déterminée la capacité théorique des services de soins ? Si cette capacité est calculée en fonction d’une activité "normale", il y a déjà là un gros, très gros, problème.

Que feront-ils si demain, ou après demain, une autre crise sanitaire surgit ? Si c’est un nouveau virus, pourront-ils sortir de derrière les fagots un nouveau vaccin "miracle" ? Si non, quel est le scénario envisagé ? Empiler les malades à plusieurs par lit ? Utiliser les couloirs ? Monter des tentes ?

Si c’est un accident nucléaire, demanderont-ils aux gens de se confiner en attendant une baisse des radiations - disons dans 10.000 ans ?

On fabrique bien des avions, des missiles, des porte-avions en "prévision" d’un évènement qu’on espère n’arrivera jamais. Tout le système de défense, par définition, est en "surcapacité" (c’est-à-dire "sous employé") permanente, juste au cas où...

Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir un système de santé en surcapacité permanente, juste au cas où ? Un système où le personnel de santé ne travaillerait en "temps normal" que 4 jours par semaine, 6 heures par jour - par exemple. Sous-payés, certes (faut pas rêver non plus) mais toujours frais et dispos, au lieu d’être en flux tendu tous les jours de la semaine, 52 semaines par an ? Peut-être même avec retraite à 45 ans comme certains tirs-au-flanc de l’armée ?

La comparaison est d’autant plus choquante si on considère que la préparation militaire est censée n’être que dissuasive. Mais on ne dissuade ni un virus ni les retombées d’un accident industriel ou d’une catastrophe naturelle.

Il est toujours fascinant de voir le spectacle - car il s’agit d’un spectacle - de la classe politico-médiatique qui fait semblant - car ils ne font que semblant - d’être soudainement extrêmement préoccupés par la santé de la population. Disons que ça ne correspond pas du tout aux personnages.

J’ai déjà constaté qu’ils adorent tous la surenchère, les réunions de crise, les communiqués, les dépêches de presse en flux continu, la cacophonie généralisée. Ca leur donne de l’importance, ça cloue le bec aux critiques. Ca évite aussi d’avoir à expliquer ou rendre des comptes. Ils se prennent tous pour des Churchill réclamant du sang, de la sueur et des larmes.

N’importe quel pignouf avec un semblant de pouvoir peut se donner l’impression de participer à l’Histoire avec un grand "H". Torse bombée, mains sur les hanches, à scruter les déviants. Ca l’agace en même temps que ça lui plaît. On passe des applaudissements au balcon aux menaces de radiation en moins de temps qu’il ne faut pour l’apparition d’une variante.

Oubliez le "gouverner, c’est prévoir". L’ambiance "conflit militaire version allégée", ils adorent ça. Ils adorent ça parce qu’ils ne sont "bons" qu’à ça.

Alors, du coup...

Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’un vaccin aussi peu efficace être imposé avec autant de férocité. Ce n’est pas rassurant.

Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de traitements, même partiellement ou peu efficaces (mais c’est déjà ça), se faire dézinguer aussi systématiquement et disparaître du radar. Ca pose de sérieuses questions.

Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de médecins censurés, menacés et réduits au silence et qui pour la plupart me paraissent tenir des propos cohérents et sensés (sans que je puisse juger de leur exactitude). Ca donne une sale impression.

Je n’ai jamais vu ou entendu parler de responsables politiques formulant des assurances qui seront contre-dites si rapidement et si ouvertement. C’est plutôt inquiétant.

Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de personnes partir en vrille dans le syndrome du larbin et soudainement faire confiance à des escrocs patentés et des menteurs pathologiques. Y’a des claques qui se perdent.

Je n’ai jamais ressenti cette impression d’être soudainement entouré d’énergumènes vociférants et à l’évidence paniqués qui prétendent exercer sur moi - par dépit ? - une violence psychologique et physique alors que j’essaie d’être le plus pragmatique, raisonnable et "scientifique" possible. Ca donne envie de les remettre à leur place

Viktor Dedaj

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