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Sale campagne de la droite équatorienne au milieu du processus électoral

Alors qu'il manque à peine 2 semaines pour les élections présidentielles et législatives en Équateur, la sale campagne des partis des droite, appuyés par de puissants médias, tente de minimiser les acquis de la Révolution citoyenne, à la tête de laquelle se trouve le Mouvement Alliance Pays, pour empêcher ainsi la victoire de son candidat Lenin Moreno, que les sondages donnent comme favori.

La veille, les candidats à la présidence ont pris part à un débat organisé par un journal conservateur où chacun a eu l’occasion d’exprimer ses propositions au peuple pour les prochaines années.

Selon les observateurs, Lenin Moreno a été le seul candidat ayant présenté un projet cohérent, basé sur la poursuite des transformations entreprises par le gouvernement de Rafael Correa.

Le reste des candidats se sont limités à critiquer l’actuel gouvernement, et n’ont pas présenté un programme de travail bien tracé et conçu, ce qui a résulté dans un débat pauvre et faute de réponses aux inquiétudes de la société équatorienne, surtout en matière d’emploi, de croissance économique et de bien-être sans exclusions.

Tout cela survient au milieu d’une campagne qui cherche à discréditer l’actuel vice-président Jorge Glas, qui est le compagnon de formule de Lenin Moreno.

El ex-ministre des hydrocarbures, Carlos Pareja, recherché par la justice équatorienne et qui se trouve actuellement aux États-Unis, est la tête visible des manœuvres contre Jorge Glas.

Carlos Pareja est accusé d’avoir participé à des actes de corruption au sein de l’entreprise d’état Petroecuador, raison pour laquelle il a pris la fuite même si dans des messages électroniques qu’il a échangés avec le président Correa, il a accepté sa responsabilité et demandé clémence.

Au terme d’une réunion à Miami avec les banquiers William et Roberto Isaías, qui sont aussi des frères et des ennemis déclarés de la Révolution citoyenne, Carlos Pareja a changé sa version des faits et a tenté d’y impliquer Jorge Glas en avançant l’argument que rien n’était fait à Petroecuador sans la connaissance du vice-président.

En réponse à sa nouvelle position, Rafael Correa a diffusé l’adresse du site internet où peuvent être consultés les messages qu’il a échangé avec l’ex ministre des hydrocarbures. Il a été également découvert qu’un prétendu polygraphe ou détecteur de mensonges, appliqué à Carlos Pareja au moment où il a accusé Jorge Glas en public, est en réalité un appareil truqué qui est utilisé dans un spectacle par une chaîne de télévision de Miami.

Au delà des mensonges de l’opposition, de la droite, l’œuvre de la Révolution citoyenne est palpable par les millions de personnes qui ont bénéficié de ses initiatives en matière de santé publique, d’éducation à tous les niveaux et tout spécialement du programme de dépistage à niveau national des personnes souffrant d’un quelconque handicap, qui ont reçu une attention spécialisée, qui ont amélioré notablement leur niveau de vie. Ce programme d’un contenu humanitaire élevé a été reconnu à niveau international.

Il ne reste qu’à rappeler aux plus de 12 millions 800 000 Équatoriens convoqués aux urnes le 19 février, un dicton populaire qui dit : celui ayant des yeux, qui regarde, celui ayant des oreilles, qui écoute ou s’ils le préfèrent, une version plus scientifique, prendre en compte le fait que la pratique est le seul critère pour découvrir la vérité .

 http://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/120725-sale-campagne-de-la-droite-equatorienne-au-milieu-du-processus-elect

COMMENTAIRES  

10/02/2017 01:34 par Dominique

Il n’y a pas que du positif dans le bilan de Rafael Correa. Il n’y a pas eu un scandale de corruption mais plusieurs, il a fortement endetté le pays. Quand à sa politique de développement économique, elle peut se résumer comme du néolibéralisme militarisé.

Dans Résistances indigènes contre développement industriel ! (Voix d’Amazonie) :

L’Équateur est à la fois le pays de désastres socio-environnementaux et celui de ses victoires.
...
Pays d’une extrême biodiversité et à l’origine d’initiatives pour certaines révolutionnaires (on peut prendre le cas du Yasuni), l’Équateur est aussi un pays très dépendant du pétrole, en proie à ses contradictions. Le fameux « plus d’extractivisme pour sortir de l’extractivisme » du Président Rafael Correa est à cet égard éclairant.
...
Jour après jour, l’exploitation pétrolière gagne du terrain en Amazonie, et les peuples qui y vivent en subissent les conséquences directes.
...

Dans LETTER FROM THE SHUAR ARUTAM PEOPLE TO THE COUNTRY AND THE WORLD :

Nous sommes presque le seul groupe du pays à organiser notre territoire en catégories d’utilisation durable et nous laissons plus de 120,000 hectares dans un état strict de conservation, ce qui bénéficie à tous les équatoriens.
...
Comme nous l’avons dit au Président Correa, ne nous dites pas que vous entreprenez des projets miniers pour nous sortir de la pauvreté parce nous, avec notre mode de vie, nous ne nous sentons pas pauvre. A la place dites-nous comment vous allez nous protéger en tant que peuple ainsi que notre culture.
...
Depuis 2008 nous avons exigé une dialogue institutionnalisé avec le gouvernement national... En fait, plus de 38 % de notre territoire a été donné en concession à de gigantesques entreprises minières... La construction d’un gigantesque barrage hydroélectrique doit démarré. Donc notre question est : où veulent-ils que nous vivions ?
...
A la place de dialogue, le gouvernement a envoyé des milliers de policiers et de soldats dans nos maisons, sur notre terre, pour terroriser et menacer nos enfants. ... A la place de nous parler pour enquêter et prévenir la violence, pourquoi nous condamner à vivre dans un État d’Exception ? Cela rappelle les terribles exactions des dictatures de l’opération Condor, laquelle, selon le président, est en train d’être de nouveau planifiée.

Dans BY BLOOD AND FIRE : MINING AND MILITARIZATION IN THE ECUADORIAN AMAZON :

“Le gouvernement de Rafael Correa utilise les forces armées pour jouer un rôle qui n’a jamais été vu avant, pas même du temps des dictatures,” déclare Jorge Herrera, un leader indigène des peuples Kichwa... Comme président de la Confédération des Nationalités Indigènes d’Equateur (CONAIE), Herrera a exprimé une alarme pressente sur l’escalade militaire dans la Cordillère des Andes sur demande des 14 nations indigènes d’Équateur qui compose la confédération. “Les militaires ne défendent pas la sécurité de la population, mais à la place les transnationales qui ont acheté des licences [d’exploitation] d’immenses étendues de territoires équatoriens en faisant des propriétés privées.”

Les conflit du Nankints ne pouvait pas arrivé à un plus mauvais moment pour le président Correa et son parti présidentiel Alianza Pais... la révolte Shuar ... éclaire de nouveau le coté sombre de la soit-disant "Révolution citoyenne" socialiste. Le président sortant a dépensé des quantités d’argent sans précédent sur des projets d’infrastructures et des programmes sociaux avec son ambitieux agenda socialiste, mais une tempête parfaite composée de prix du pétrole en plongeon, de mauvais management économique et de nombreux scandales de corruption, ont presque mis la pays en faillite.

Il a fallu des prêts de nombreux milliards de dollar par la Chine pour faire artificiellement monter l’économie équatorienne – et avec elle la popularité du président Correa. Il faudra des générations à l’Equateur pour rembourser cette dette, et ces dernières années l’administration sous perfusion de cash du président Correa a vendu des concessions minières aux chinois qui représente un tiers de la vaste forêt humide amazonienne du pays, tout en ouvrant de larges étendues vierges de forets et de terres humides des Andes à des exploitations minières dans des écosystèmes fragiles tels que des Intag and Quimsacocha.

Ces mines sont devenue tellement invasives et destructrices pour les riches écosystèmes et communautés rurales du pays, qu’elles ont exposé la vraie nature du genre de socialisme du président Correa, le montrant tel qu’il est : du néolibéralisme militarisé où n’importe qui d’assez infortuné pour vivre au-dessus d’un dépôt de pétrole ou de minerais est privés de ses droits à la pointe d’un fusil.

10/02/2017 14:42 par depassage

@Dominique
Quand c’est les loups qui défendent la brebis, J’ai des doutes sur leur sincérité. C’est le cas de Deep Green Resistance News Service

10/02/2017 21:15 par alain harrison

Bonjour.
Voici encore un exemple de controverse que nous ne pouvons vérifier, nous devons encore jouer à pile ou face pour l’un ou pour l’autre. Mais même les indigènes sont instrumentalisables, il suffit de trouver le prix à payer, le contrôle des médiats, etc....
Mais les pays en voie de développement n’ont que leur ressource pour se développer. Et ces chers ONG, des Don Quichotte ? Le Printemps Arabe délocalisable !

La mondialisation devait être le modèle pour le développement global, les mises à niveaux des pays par un développement équilibré entre le développement systématique interne et les échanges internationaux, complémentaires et non les échanges inégalitaires que nous constatons.

Empressons-nous de prendre le pouvoir politique, mais tout d’abord réveillons la classe moyenne, les polices et les militaires qui font parti du problème à l’heure actuelle. Ont-ils encore une conscience, du discernement ? Au-delà de leur condition devenue insoutenable.

Notre éducation est à questionner sérieusement, la pauvreté de notre conscience en est un signe.
Nous devons nous regarder dans le miroir : voir le faux du vrai et le vrai du faux (Krishnamurti).

Mais il y a des choses simples qui nous interpellent : le potentiel du revenu de base adéquat universel et inconditionnel.
Comment pouvez-vous comprendre les choses complexes (souvent des montages complexes) si vous ne voyez pas les choses simples, (AH).

Un esprit sain : voir la sémantique générale de Korzybski.

11/02/2017 01:51 par Dominique

@ depassage

Deep Green Resistance (DGR) n’est pas une ONG. Ensuite, si donner la parole aux peuples autochtones est être un loup, alors je dit vive les loups ! Pour mémoire, et fait têtu, les peuples autochtones sont les seuls peuples de l’histoire de l’humanité à avoir su développer des sociétés durables, car se sont les seuls qui tiennent comptent de la finitude et des limites des ressources et de leur environnement.

Les indiens d’Amérique du nord avaient très bien compris la civilisation occidentale, eux qui dirent aux colons blancs puritains qui les massacraient et massacraient les bisons :

"Un être humain qui ne respecte pas son environnement est incapable de respecter ses semblables."

et qui rajoutèrent :

"Vous ne comprendrez que l’argent ne se mange pas que le jour où il ne restera rien d’autre."

Or avec 200 espèces animales et végétales qui disparaissent de la Terre chaque jour, ce jour est proche. Il sera alors trop tard. Et ce ne sont pas nos écolos pour lesquels le vert est la couleur du dollar qui l’empêcheront, bien au contraire car il nage en plein scientisme, persuadés que la science résoudra tout nos problèmes, ceci alors que chaque nouvelle technologie ne supprime la moindre technologie et apporte à la place de nouvelles sources d’exploitation des ressources et de pollution généralisée aux anciennes.

DGR tire le bon constat : notre mode de vie est condamné, et si nous ne l’arrêtons pas, nous le sommes aussi et ce en tant qu’espèce. De plus ils ont une stratégie de sortie. Si cela est être un loup, je dis Vive les loups !

Notre mode de vie n’est pas négociable, il est condamné !

11/02/2017 05:40 par alain harrison

Bonjour.
Comment pouvons-nous aider les pays progressistes d’Amérique latine ? Car les aider c’est nous aider aussi, c’est créer le socialisme démocratique universaliste, ou encore le communisme universaliste du XXI è siècle, ou encore le grand mouvement universaliste citoyenne travailleur (allias le prolétariat universaliste). Mais sommes-nous dans une démocratie occidentale, ou bien dans une dictature sophistiquée conduite par les penseurs ( think tank ) du patronat derrière le paravent : état de droit, dont Trump vient ,définitivement, de faire tomber. Comme le dicton : nul n’est mieux servi que par soi-même.
Mais, est-ce que le MÉTA-CONDITIONNEMENT a fait son oeuvre ?
Dans la classe moyenne, la pensée unique ; dans la police (toujours de bons collaborateurs avec l’ envahisseur, voir les deux grandes guerres) et les militaires dont l’obéissance aveugle fait froid dans le dos. Quand aux croyants, la VÉRITÉ ABSOLU. Les affairistes et leurs marionnettes (girouettes télécommandées : Trudeau étant un des exemples les plus exemplaires) au commande de l’état de droit, le système de justice variable.....
Voilà en 2017, l’état des lieux. On n’en a pas fini avec le terrorisme, une occasion pour le complexe militaro-industriel-bancaire.
Et puis la censure ici et là sur internet, le prétexte, la propriété privé. Comme le dit la chanson, ce n’est qu’un début.

Incroyable, la censure avec la propriété privé ?? Ou bien y a-t-il autre chose ?
FILM DOCUMENTAIRE TRÈS INTÉRESSANT, SUR DIFFÉRENTS SUJETS : ENERGY, RICHESSE, SANTÉ, ATTITUDE MENTALE, VÉRITÉ, LIBERTÉ, PAIX, NOUVELLES TECHNOLOGIES, ETC. ICI…
Regardez de 49 min à 71 min (1h 11min).
FILM TRÈS INTÉRESSANT (Français)
https://www.youtube.com/watch?v=tiCXx18ks98
Et oui, encore, ceux qui ont vue le vidéo : bankster Fed 1913.
You Tube et internet, de plus en plus nous verrons des changements et de la censure, un peu à la manière des décrets pour contrer le terrorisme , mais fondamentalement pour bâillonner par la bande les syndiqués, les militants…………Le France est en train de prendre le virage fascisme policier, car habituellement la police est l’un des premiers éléments à coopérer. Un retour sur les deux grandes guerres doit sûrement être très instructif à cet égard ?!
La gauche doit le dire clairement que la redistribution des médiats est au programme de démocratisation et la fin des monopoles point à la ligne. Bien des moyens existent pour ce faire.
Attention au piège mortel, pour la gauche, Hamon PS.
Le PCF va-t-il passer le teste ?
J’espère que les personnalités aux discours empreints du progressisme-humaniste seront au rendez-vous pour faire naître les voies vers l’Alternative dont le Peuple doit être l’artisan.
La gauche à ce moment-ci du remue-ménage, est en déséquilibre, avis aux détracteurs, et est à un moment critique en vue des élections seulement.
Il faut déjà travailler et/ou retravailler sur les stratégies pour réveiller le Peuple.
La déception est à l’horizon, à mon avis, mais tant mieux, ou bien ce sera la morosité ou bien la sainte colère qui soulèvera les montagnes.
Et puis, il sera toujours temps de réunir les forces de gauches, les militants et les syndiqués es pour mieux re-cibler les objectifs.
Et puis, la gauche aura encore plus de croquis pour mieux saisir l’ oeuvre.

La censure peut aussi prendre des voies parfaitement justifiables ?

COMMENT AMADOUER LES MODERATEURS : Les lecteurs sont priés de poster des commentaires succincts, constructifs, informatifs, polis, utiles, éventuellement drôles, élogieux (tant qu’à faire). Les modérateurs sont parfois sympas mais souvent grognons. Sachez les apprivoiser. Ou bien y a-t-il autre chose ???

Je comprends, c’est à vous de voir.
Mais je crois qu’il est peut-être temps de faire des choix. Mettre un terme aux petits démagogues, les ignorés et promouvoir les voies de solutions........Oui aux commentaires, oui aux critiques , etc... mais mettez y un peu de solution. Avis à tous ceux qui commentent.
Une petite piste, une petite idée....
Moi, c’est claire je reviendrai toujours sur des déjà dit, cycliquement. Pour rafraîchir les mémoires. La gauche en a bien de besoin, n’est-ce pas ?

* L’expression "think tank" (ou réservoir d’idées ou laboratoire d’idées) désigne une institution de droit privé, en principe indépendante, à but non lucratif, qui regroupe des experts ou des professionnels chargés de réfléchir sur des questions des domaines politique, économique, technologique, social, etc.

11/02/2017 20:16 par depassage

@ Dominique
SI elle n’est pas une ONG, elle est quoi au juste. Une secte religieuse ? Mais en dehors de ça, c’est que je ne peux pas avoir votre liberté et vous répondre sur le fond sans m’exposer, chose que j’évite pour des raisons personnelles.

Ensuite, si donner la parole aux peuples autochtones est être un loup, alors je dis vive les loups ! Pour mémoire, et fait têtu, les peuples autochtones sont les seuls peuples de l’histoire de l’humanité à avoir su développer des sociétés durables, car se sont les seuls qui tiennent comptent de la finitude et des limites des ressources et de leur environnement.

Ce que vous annoncez ici, je le sais et je sais même plus. Mais pour cela, il aurait fallu le penser avant. Maintenant, c’est trop tard ou cela ne l’est pas encore. Dans ce dernier cas, il faudra penser à démanteler tout le système actuel en lui trouvant des alternatifs possibles, réalisables et non pas des cataplasmes comme la « défense » des autochtone qu’on ne défend pas mais qu’on aliène lorsqu’on ne le fait pas pour des intérêts bien mesquins et orientées. On les défend contre les chinois et les autorités de leurs propres pays, mais on les cède comme proie aux intérêts occidentaux qui financent ces religieux New Age.

Donner la parole aux autochtones ne suffit pas. Si l’occident veut se donner une bonne conscience après avoir exterminé systématiquement la quasi-totalité des peuples autochtone de la planète, il n’aurait pas trouvé meilleure excuse. D’ailleurs comment a-t-on exterminé tout ces peuples ? C’est par les armes, la dépossession de leur terre et par la religion ou l’idéologie en remplacement des leurs. Les autochtones d’aujourd’hui ne sont plus des autochtones, on les avait dépossédés de tout. Pour leur plupart, ils ne vivent que de leur folklore et en tant qu’objet de musée.

11/02/2017 20:26 par alain harrison

Bien sûr que les pays progressistes d’Amérique latine font des choix critiquables, mais la source de ces dérives en revient au système économique financier mondialiser des multinationales. Aux US l’armée est là pour veiller au bon déroulement de la construction de pipelines, dernièrement annoncé au nouvelle, très succincte......
Tient, non seulement la police collabore, mais l’armée peut très bien entrer dans le moule du fascisme, sans le savoir, comme le poisson bouillit dans l’eau. Pour moi il s’agit du méta conditionnement, la somme des conditionnements, et en fouillant un peu on s’aperçoit que la peur est en filigrane. HA la condition humaine ! HA la nature humaine !
Pour sauver la Nature , l’humain doit retrouver le sens des choses à la lumière de nos connaissances et de l’Histoire.

La gauche doit prendre des décisions radicales, et elle a du rattrapage à faire.

11/02/2017 21:11 par alain harrison

Bonjour.

« « Le reste des candidats se sont limités à critiquer l’actuel gouvernement, et n’ont pas présenté un programme de travail bien tracé et conçu, » »
La droite n’a rien à proposer, non elle a l’agenda du néo-libéralisme, préfère le taire et pratique la politique de salissage, et laisse le boulot de démonisation aux masses médiats orchestrés. Voilà leur modus operandi basé sur l’idée que les citoyens se laisseront convaincre. Bien sûr ils stimulent la peur.
Au Vénézuéla, l’organisation révolutionnaire a dépassé le stade de la propagande, elle aide la société à organiser concrètement l’économie juste, et cela malgré les attaques constantes (.......). Maduro prend les mesures nécessaires pour continuer la marche révolutionnaire, mais à l’avantage d’être maître de l’économie et de la banque centrale, les dernières initiatives monétaires le montre.
Il faut suivre plusieurs sites informatifs qui ne biaisent pas. Je vous conseille de faire la promotion du site
http://bolivarinfos.over-blog.com/2017/02/venezuela-la-russie-et-le-venezuela-main-dans-la-main-pour-construire-un-monde-multipolaire.html
Il y a des sites qui, à bien regarder, se complètent et enrichissent notre sens des événements et peut-être comment contrer l’idéologie néo-libérale plus sauvage que jamais. Des exemples des dommages causés par les intérêts stratégiques des uns et des autres n’est plus à démontrer, mais comment les faire cesser, voilà où nous sommes rendus.
Et seul les Peuples bien réveiller peut renverser la vapeur.
En France comme ailleurs, ce sont les militants et les syndiqués es le point de départ et tant mieux si des personnalités intègres mettent la main à la pâte résolument.
Il y a deux fondamentaux dont tout le reste dépend.
Qui contrôle l’argent a le contrôle point barre.
La gauche doit cesser ses tergiversations et faire le bon diagnostique...........
Il y a 4 , non 5 sorties, et ne soyons pas naïf, le TAFTA (6) est en attente, le Brexit une entourloupe, déjà récupérée, Le néo-libéralisme ne fait qu’un : 1% et le complexe militaro-industriel-bancaire (OMC, FMI, paradis fiscaux, fonds vautours, agence de notation , PPMorgan et ci.,etc....).
Voilà le programme. Avons-nous peur ? Oui, bien sûr, mais la colère sourde couve. Prenons cette énergie et faisons la fructifier.
Développons la diaspora organisationnelle citoyenne travailleur pour investir les niches. Marchons debout assuré de notre bon droit, et le temps de la démocratie directe est arrivé. Que les militants et les syndiqués nomment leur représentant et que ceux qui tergiversent soient délocalisés pour prendre un terme à la mode. Il serait préférable que ceux-là quittent de leur propre chef, les oui mais, les vires capots et ci. Sinon il faudra qu’ils se confrontent à la nouvelle garde.
Le changement commence par la parole.

11/02/2017 22:02 par depassage

@ Dominique
Pour que vous me compreniez bien, sachez que je n’ai d’animosité envers personne et que le mot occidental signifie pour moi un simple tournant de l’histoire de notre humanité et non pas un ensemble de personnes aux intentions malveillantes.

12/02/2017 01:18 par Dominique

@ depassage

Deep Green Resistance est un mouvement de résistance qui considère que le problème n’est pas seulement le capitalisme mais aussi et surtout ce qui rend le capitalisme possible, la civilisation. La civilisation a toujours été basée sur l’exploitation du vivant et du non vivant, et toutes les civilisations ont été expansionnistes. Avec l’industrialisation, les nuisances de la civilisation ont augmenté de façon exponentielle au point de constituer aujourd’hui une menace existentielle pour l’ensemble du vivant sur Terre. Et comme la civilisation industrielle ne s’arrêtera pas d’elle-même, il faut que nous l’arrêtions.

Pour cela ils ont une startégie basé sur deux axes, d’abord la construction de communautés capables de vivre des ressources locales, c’est Deep Green Resistance, ensuite la destruction des infrastructures d’approvisionnement en énergie de la civilisation industrielle, c’est la partie sous-terraine de la stratégie. Le succès dépendra à qu’elle vitesse cette stratégie se développera, plus elle se développera lentement, plus la civilisation industrielle détruira le vivant et moins il y aura de possibilités de survie.

Ayant une formation scientifique, je suis capable de comprendre les nombreux scientifiques qui ne cessent de nous dire dans l’indifférence totale des médias que nous courrons à la catastrophe. Et je partage à 100 % le constat de DGR. La seule incertitude est de savoir s’il n’est pas déjà trop tard tant les dégats commis à l’environnement sont importants. Mais face à cette incertitude, la seule attitude responsable est d’essayer, ou plutôt de tout faire pour stopper cette course au suicide collectif. Et c’est là que DGR a une stratégie, contrairement aux divisions de la gauche qui sont une constante historique, et qui de toutes façons participe largement à cette course au suicide.

Dans mon premier commentaire, il y a aussi un lien sur un article de Le partage. Ce site d’informations contient de nombreux articles très intéressants dont certains sont écrits par des amérindiens actuels. Ces articles montrent qu’il est faux de généraliser, et que si des peuples autochtones ont adopté notre mode de vie, d’autres continuent, tel de petits villages de gaulois, à résister. Il y a aussi des documentaires édifiants sur notre mode de vie industriel et ses conséquences.

12/02/2017 06:50 par depassage

@ Dominique
Je vous remercie énormément pour cet échange. À vous dire vrai, je connais assez ce mouvement qui n’est pas aussi vert qu’il ne le prétend comme le prétendent tous les autres verts. Pour faire court, il est un courant, une variante du « nihilisme ». Il s’assoie sur la branche qu’il veut couper, ce qui entrainerait obligatoirement sa chute avec cette celle-ci. Mais le monde n’est pas à une contradiction près, qu’on lui ajoute ou qu’on lui enlève une contradiction, cela ne le changera pas. La confusion entretenue entre capitalisme et civilisation n’est pas de bon augure. Le capitalisme est un mode de fonctionnement économique dont se sert la civilisation tout en s’alignant à ses exigences par aliénation. La civilisation se veut avant tout comme une forme de solidarité entre les membres d’une communauté, petite ou grande. Cette forme de solidarité peut être correcte ou biaisée quoiqu’elle ait été toujours biaisée. Je peux par exemple faire mes propres habits avec du lin, du chanvre, des poils de chèvre ou de chameau, de la laine de mouton ou du coton avec des moyens rudimentaires, mais il me faudra deux ans ou plus pour y arriver tout seul. Mais en se faisant aider, ça va aller beaucoup plus vite. C’est le b.a.-ba de la notion de civilisation.

Ce que vous feignez d’ignorer ou que vous ignorez vraiment, c’est que je ne remets pas cause ses intentions et encore moins ses constats sur la réalité de notre monde même si je les trouve exagérés. Quant à me faire croire que ce mouvement, cette secte ou je ne sais quoi peut être indépendante de l’empire qui la fait naitre, c’est méconnaitre ce que c’est un empire. L’empire peut la noyauter et l’utiliser à ses fins sans aucun problème. Puisque vous lisez LGS, lisez l’article de Moon of Alabama sur Amnesty Internationale. C’est en Angleterre qu’Amnesty Internationale est né, et l’Angleterre a été et le reste en partie l’empire que jamais l’histoire n’a connu de pareil et celui qui a commis le plus de crimes sur terre avant qu’il ne soit remplacé par son rejeton, les USA. A-t-il été inquiété pour ces crimes ne serait-ce une seule fois ?

@alain harrison
Merci pour vos contributions

12/02/2017 22:59 par Dominique

@ depassage

DGR n’est pas une ONG, cela se saurait. Donc la comparaison avec des ONG s’arrête là pour moi. De plus si les USA sont aujourd’hui la capitale de l’Empire, soit la nation impérialiste la plus puissante et celle qui finance le plus d’ONG, de terroristes, etc., c’est aussi celle où la résistance est au coeur des contradictions de cet empire, et si je n’ai pas de preuve que DGR ne soit pas financée ou noyautée par l’oncle Sam, je ne vois dans votre discours pas l’ombre d’une preuve du contraire.

Sur la civilisation, elle est née en même temps que l’usage de la monnaie et de l’économie de marché. Le capitalisme n’est que la dernière forme de cette économie de marché qui existait déjà avant les romains, en fait dés l’apparition de la civilisation et de ses marchands. Ceci correspond aussi avec l’apparition des peuples de guerriers et des religions de domination, ainsi que de leurs corollaires, les prostituées et les cocus, piètres consolations. Je précise que je n’ai pas attendu de lire les articles de DGR ou de Partage pour l’avoir compris. Et d’autres en ont parlé avant moi, par exemple Garaudi - même s’il ne va pas aussi loin dans sa critique de la civilisation et de son mode de vie -, ou Åke Ohlmarks et Berndt Gustafsson dans Svenskarnas religion - Quand ils parle des débuts de l’Antiquité et de l’apparition de la civilisation ils disent que ce sont les plus vils d’entre nous qui prirent le pouvoir.

Le capitalisme n’est donc bel et bien que la dernière forme de cette économie de marché qui nous pourrit la vie depuis l’Antiquité. De plus, depuis l’invention de ce concept de civilisation basé sur l’exploitation du vivant et du non vivant, la civilisation a toujours évolué vers plus d’efficacité. Ce qui implique que se débarrasser du capitalisme sans se débarrasser de ce qui le rend possible, l’argent et la civilisation, n’aboutira qu’à remplacer un système d’exploitation généralisée par un autre. Marx l’avait très bien compris quand dans La question juive il aboutit à la question qu’il faut se débarrasser de l’argent.

Enfin, sans argent il n’y a pas de civilisation comme nous l’entendons car c’est ce concept de civilisation basé sur l’exploitation du vivant et du non vivant qui justifie l’usage de l’argent et de toutes les inégalités qui en découlent, et c’est l’argent qui rend possible de bâtir la civilisation.

Enfin, l’argent fait aussi la force de l’économie de marché qu’elle soit capitaliste ou marxiste. Il est donc illusoire de croire qu’il soit possible de faire une phase transitoire entre le capitalisme et le socialisme car cela ne reviendra qu’à continuer à utiliser l’argent, et donc à faire soit du capitalisme d’état, soit du capitalisme libéral.

Quand à revenir à des sociétés capables de vivre des ressources locales, si vous connaissez un autre moyen pour gérer ressources et environnement de façon durable, je suis preneur !

20/02/2017 01:24 par T 34

1917 - 2017, Lénine gagne.

Cette fois ci Lenin a gagné non pas en prenant le Palais d’hivers mais en restant au Palais de Carondelet en vainquant les 7 clones de Macri.

Selon les sondages les résultats donnent quasi tous un score de plus de 40% avec 10% d’avance sur le second ce qui permet de gagner en évitant un second tour. De plus la Révolution Citoyenne a engrangé un million de vote supplémentaire.

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