RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Tunisie : Chapeau bas et Merci, Monsieur le Constituant Samir Taieb !

Déclaration que le Constituant Samir Taieb a adressée, les yeux dans les yeux, au Ministre Tunisien de l’Enseignement Supérieur, Moncef Ben Salem, le vendredi 30 mars 2012 à l’Assemblée Nationale Constituante, lors du Débat avec le Gouvernement qui a eu lieu à ladite Assemblée, Débat ayant eu pour sujet « la Situation Sécuritaire dans le Pays » et pendant lequel ont été évoqués les incidents survenus à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba (FLAHM) :

« Le Ministre de l’Enseignement Supérieur fait partie de ceux qui refusent le dialogue, qui n’aiment pas le dialogue, qui ne discutent pas avec ceux qui ne pensent pas comme eux. Il ne dialogue ni avec les professeurs, ni avec les étudiants. Il choisit son camp (politique) avant le déroulement des élections (des Représentants des étudiants dans les Conseils Scientifiques des Etablissements Universitaires). Il choisit qui défendre avant même que la crise ne s’amplifie : les niqabées (les étudiantes qui portent le niqab) et ceux qui les soutiennent) (…). Moi je dis : n’y a pas de place dans ce gouvernement, ni, d’ailleurs, dans n’importe quel gouvernement révolutionnaire, pour un ministre qui n’accepte pas le dialogue. Pour tout cela, je dis, Monsieur le Ministre, que vous avez échoué avant même de commencer. Et donc je vous demande de partir, Monsieur le Ministre ».

Salah HORCHANI

Professeur à la Faculté des Sciences de Tunis

URL de cet article 16245
   
RÉVOLUTIONNAIRES, RÉFUGIÉS & RÉSISTANTS - Témoignages des républicains espagnols en France (1939-1945)
Federica Montseny
Il y a près de 80 ans, ce sont des centaines de milliers d’Espagnols qui durent fuir à l’hiver 1939 l’avancée des troupes franquistes à travers les Pyrénées pour se réfugier en France. Cet événement, connu sous le nom de La Retirada, marquera la fin de la révolution sociale qui agita l’Espagne durant trois ans. Dans ce livre, on lit avec émotion et colère la brutalité et l’inhumanité avec lesquelles ils ont été accueillis et l’histoire de leur survie dans les camps d’internement. Issu (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

L’affaire Julian Assange aurait été réglée en quelques mois si nous avions une presse agressive et indépendante qui aurait mis une claque aux autorités américaines et britanniques pour leur persécution criminelle d’un journaliste qui a révélé des crimes de guerre.

Stefania Maurizi

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.