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Au courant de l’imminence d’une catastrophe naturelle :

Washington savait qu’un tsunami mortel était en train de se former dans l’océan Indien

www.globalresearch.ca 29décembre 2004

URL de l'article d'origine : Cliquer ici

(Révisé le 31 décembre 2004, de nouvelles informations ont étéajoutées ainsi que des images satellite des zones touchées.)

Un tremblement de terre de magnitude 9 à  Cascadia

Il y a plus de trois cents ans à  9h, du matinle 26 janvier 1700, un des plus puissants tremblements de terre du monde eutlieu le long de la côte occidentale de l'Amérique du Nord. La faille dechevauchement sous-marine cd Cascadia s'est rompue sur une longueur de 1000kms, depuis un point situé au milieu de l'île de Vancouver jusqu'à  le nord dela Californie au cours d'un énorme tremblement de terre, qui a produit dessecousses phénoménales et un monstrueux raz de marée qui s'est propagé à travers tout le Pacifique.

La tradition orale des ethnies des PremièresNations de l'île de Vancouver relate ces événements. Le tsunami a traversé toutle Pacifique, provoquant également des dégâts sur la côte Pacifique du Japon.Ce sont les descriptions exactes du tsunami faites par les Japonais ainsi queleur notation exacte de l'heure qui nous permet d'être sûrs de la taille de cegigantesque séisme et du moment exact où il s'est déroulé.

Certaines traces géologiques distinctivesnous indiquent que l'évènement du 26 janvier 1700 n'était pas unique mais s'estrépété maintes fois à  plusieurs siècles d'intervalles, de manière irrégulière.Des preuves géologiques nous montrent que 13 grands séismes se sont produits aucours des 6000 dernières années.

Ressources Naturelles Canada

Cliquer ici

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L'armée des Etats-Unis et leur département d'Etat ont été alertés à l'avance. La base de la marine américaine de Diego Garcia dans l'océan Indien aété avertie.

Pour quelle raison n'a-t-on pas averti les pêcheurs indiens, srilankais et thaïs de la même manière que la marine états-unienne et ledépartement d'Etat des Etats-Unis ?

Pour quelle raison le département d'Etat des Etats-Unis a-t-il gardéle silence sur l'existence d'une catastrophe imminente ?

Avec un système de communications moderne, pourquoi l'informationn'a-t-elle pas été diffusée ? Par courrier électronique, par téléphone,par fax, par télévision satellitaire ?

Des milliers de vies auraient pu ainsi être sauvées.

Ce tremblement de terre a atteint 9,0 sur l'échelle de Richter, ilse classe parmi les plus puissants jamais enregistrés. A l'origine, lesautorités états-uniennes avaient consigné 8.0 sur l'échelle de Richter.

Comme plusieurs témoignages l'ont confirmé, les chercheurs états-uniens deHawaï étaient au courant de l'imminence d'une catastrophe, mais n'ont pascontacté leurs homologues asiatiques.

Charles McCreery du Centre américain d'alerte aux tsunamis dans le Pacifiqued'Hawaï (PTWC) a confirmé que son équipe avait essayé d "entrer en contactavec ses homologues en Asie. Si l'on en croit McCreery, qui dirige la NationalOceanic and Atmospheric Administration (NOAA) d'Honolulu, l'équipe a fait sonmaximum pour tenter d'avertir ces pays.

Le rapport de la NOAA à  Hawaï : http://www.noaanews.noaa.gov/stories2004/s2357.htm

(cité sur : Cliquer ici )

" Nous avons commencé à  nous demander qui nous pouvionsappeler. Nous avons parlé au Centre des opérations du département d'Etat et à l'état-major. Nous avons appelé les ambassades. Nous avons parlé à  la marine deSri Lanka, à  tous les représentants locaux du gouvernement sur qui nous avonspu mettre la main,  " a ajouté Hirshorn. " Nous avons faitassez attention à  qui nous appelions. Nous voulions appeler des gens quipouvaient faire quelque chose. "

(cité ici : Cliquer ici)

 

ALERTE CONCERNANT UN TSUNAMI : BULLETIN NUMERO 001 (alerteinitiale)

CENTRE D'ALERTE DES TSUNAMIS DANS LE PACIFIQUE BULLETIND'INFORMATION ENVOYE PAR NOAA/NWS A 0114Z LE 26 DECEMBRE 2004

CE BULLETIN EST POUR TOUTES LES ZONES DU BASSIN DU PACIFIQUE SAUFALASKA - BRITISH COLUMBIA - WASHONGTON - OREGON - CALIFORNIE

BULLETIN D'INFORMATION SUR LES TSUNAMIS : CE MESSAGE ESTUNIQUEMENT INFORMATIF. IL N'Y A PAS D'ALERTE AU TSUNAMI OU DE SURVEILLANCEEFFECTIVE.

IL Y A EU UN TREMBLEMENT DE TERRE AVEC LES PARAMETRES PRELIMINAIRESSUIVANTS

ORIGINE

HEURE - 0059Z 26 DEC 2004

COORDONNEES - 3.4 NORTH 95.7 EAST

LIEU - AU LARGE DE LA Cà–TE OUEST DE SUMATRA NORD

MAGNITUDE - 8.0

EVALUATION : CE TREMBLEMENT DE TERRE EST SITUE EN DEHORS DUPACIFIQUE. IL N'Y A PAS DE RISQUE DE TSUNAMI DESTRUCTEUR SI L'ON SE REFERE AUXTREMBLEMENTS DE TERRE ET AUX TSUNAMIS DU PASSE.

AVIS. LE PRESENT BULLETIN NE SERA PAS SUIVI PAR D'AUTRES SAUF SIL'ON DISPOSE DE NOUVELLES INFORMATIONS CONCERNANT CET EVENEMENT.

 Notez le ton du premier bulletin ci-dessus. Ilminimise une catastrophe imminente. Il indique une magnitude de 8.0, plus tardréévaluée à  8.5 puis à  9. (voir le texte des trois bulletins en annexe de cetarticle.)

Le bulletin ne souligne pas comme il se devrait la gravité de la situation.Il est de style routinier. " Il n'y a pas d'alerte au tsunamiou de surveillance en cours " (dans le Pacifique). Il necontient aucune déclaration concernant les éventuelles retombées dans l'océanIndien. Il ne mentionne pas davantage le fait que le pays le plus durementtouché, l'Indonésie, est membre du réseau d'alerte des tsunamis dans lePacifique tout comme la Thaïlande et Singapour.

En réalité, ce bulletin induit gravement en erreur en ce qui concernel'étendue de la catastrophe provoquée par le tremblement de terre et le tsunamiqui avait déjà  frappé l'Indonésie avant qu'il ne soit envoyé (01.14GMT), sur la côte de Sumatra Nord et à  Banda Aceh. Dire qu'il n'y apas de tsunami ou d'alerte au tsunami est tout simplement faux. Il avait déjà eu lieu !

Nous ne savions pas !

Neuf (9,0) sur l'échelle de Richter : le directeur du PTWC de Hawaï adéclaré qu'ils ne savaient pas que le tremblement de terre déclencherait unraz-de-marée funeste jusqu'à  ce que le tsunami ne frappe Sri Lanka plus d'uneheure et demie plus tard à  02 :30 GMT. (voir la chronologie ci-dessous)

" Ce n'est qu'après que le raz-de-marée fatal ait atteint SriLanka et que les scientifiques d'Honolulu aient vu des flashs d'informationqu'ils se sont rendus compte de ce qui se passait. " Alors nous avonssu qu'il y avait quelque chose qui se déplaçait dans l'océanIndien, " a déclaré Charles McCreery. (cité dans le New York Times du28 décembre 2004).

Impossible que le mouvement du tsunami soit passé inaperçu après le premierimpact dévastateur des raz-de-marée à  Aceh et au nord de l'île de Sumatra toutde suite après 1.00 GMT le 26.

De plus, d'après des experts, ce que les scientifiques qui surveillaientl'activité sismique savaient parfaitement, un tremblement de terre de 6,5 peursuffire à  déclencher un tsunami. En d'autres termes, ni les scientifiques ni legouvernement n'auraient dû avoir la moindre hésitation concernant les effetsprobables d'un tremblement de terre d'abord estimé à  8,0 sur l'échelle deRichter.

De plus, la déclaration du PTWC de Hawaï ne colle pas avec la chronologie duraz-de-marée dévastateur (voir ci-dessous) qui a certainement été observé encontinu au moyen d'images satellite utilisant le GPS dès l'instant où il aatteint les côtes indonésiennes et thaïlandaises. De nombreux organismes, dont l'arméeet le Renseignement états-uniens ont accès à  ces images satellite. Il faut toutde même souligner que l'énergie des tsunamis se propage en milieu aquatiqueouvert, ils ne sont donc pas faciles à  détecter dans l'océan.

C'est la violente activité sismique qui déclenche la première alerte, avantque le tsunami n'atteigne la côte. Mais comme nous l'avons déjà  souligné, letsunami avait déjà  atteint la côte indonésienne peu après 01:00 GMT:

" En haute mer, l'équipage d'un bateau ne se rendrait pascompte qu'il y a un tsunami parce que la longueur d'onde de ce dernier est deplusieurs centaines de kilomètres, et son amplitude de quelques mètres à  peine.Ces particularités les rendent aussi difficiles à  voir d'en haut. Ens'approchant de la côte, les vagues voient leur vitesse décroître et leuramplitude s'accroître. On a vu des vagues d'une hauteur de 30 mètres, maisc'est peu courant. Cependant, des vagues hautes de 3m à  10m peuvent s'avérerextrêmement destructrices et faire de nombreux morts et blessés. (voir ici )

La Thaïlande a été touchée presque une heure avant Sri Lanka et desbulletins d "information, qui comprenaient des preuves photographiques,avaient déjà  été diffusés. Certainement les scientifiques de Hawaï - et, celava sans dire, le cabinet du secrétaire d'Etat Colin Powell - ont euconnaissance de ces informations émanant de Thaïlande longtemps avant que leraz-de-marée n'atteigne Sri Lanka.

" Nous voulions essayer de faire quelque chose, mais enl'absence d'un plan fonctionnel ce n'était pas une manière efficace de diffuserune alerte ou de rendre celle-ci opérante., " a dit McCreery. " Ilserait resté suffisamment de temps - pas beaucoup, mais un peu - s'il s'étaitagi d'intervenir à  Madagascar ou sur les côtes africaines. "

Cette déclaration du directeur du PTWC hawaïen ne résiste pas non plus à l'analyse.

Le raz-de-marée a atteint la côte est de l'Afrique plusieurs heures aprèsavoir atteint les Maldives. D'après les bulletins d'information, Malé, lacapitale des Maldives, a été frappée trois heures après le tremblement deterre, à  environ 4:00 GMT. A ce moment, le monde entier savait.

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Cette image satellite du désastre a été priseà  environ 5 :00 GMT, environ deux heures après que le tsunami ait atteintle rivage

Cliquer ici : Cliquer ici

Côte du Sri Lanka

Kalutara, Sri Lanka

Le tsunami frappe la côte sri lankaise

Complément : Image prise le 26 décembre 2004 à  10 :20, quatreheures après le tremblement de terre et peu après l'impact du tsunami.

Photos: GlobalImage http://www.digitalglobe.com/sample_imagery.shtml

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Cela vaut la peine de noter que la marine des Etats-Unis avait connaissancedu raz-de-marée mortel, étant donné que la marine figurait sur la liste decorrespondants du PTWC. De plus l'armée dispose de sa propre technologiesophistiquée y compris les images satellite, ce qui lui permettait de suivreavec une très grande précision la progression du raz-de-marée en temps réel. End'autres termes, selon toutes probabilités l'armée états-unienne était aucourant de l'imminence d'une catastrophe.

De plus, la base navale stratégique américaine de l'île de Diego Garcia aaussi été avertie. Bien que placé directement sur la trajectoire du tsunami(voir la carte animée ci-dessous), la base militaire de Diego Garcia a annoncéqu'elle n'avait subi " aucun dégât. "

" Un des rares endroits de l'océan Indien qui ait reçu lemessage d'avertissement du tremblement de terre a été Diego Garcia , unminuscule îlot où est établie une base de la marine américaine, parce que lamarine figure sur la liste de correspondants du PTWC. Il était plusdifficile de trouver les bonnes personnes à  qui s'adresser au Sri Lanka ou enInde. " (New York Times du 28 décembre 2004 - c'est moi quisouligne)

Prendre un téléphone et appeler Sri Lanka , qu'est-ce que ça a dedifficile?

Déclaration de Charles McCreery, le directeur du PTWC.

" Nous n'avons pas dans notre carnet d'adresses le numéro dequi que ce soit dans cette région du monde. "

Ce n'est qu'après que les premières vagues aient frappé Sri Lanka que lesemployés du PTWC de NOAA et d'autres personnes à  Hawaï ont commencé à  appelerdes diplomates états-uniens à  Madagascar et à  l'île Maurice pour tenter deprévenir un désastre supplémentaire.

" Nous n'avions pas un seul correspondant sur place à  qui ilaurait suffit de passer un coup de fil, " a déclaré Dolores Clark,porte-parole du Centre international d'information sur les tsunamis de Hawaï." Il nous a fallu partir de zéro. "

Ces déclarations semblent ambiguës, pour la bonne raison que de nombreuxpays de l'océan Indien sont membres du Système d'alerte aux tsunamis.

Le Groupe de coordination internationale du Système d'alerte aux tsunamiscomprend 26 pays membres, http://www.prh.noaa.gov/itic/dontla Thaïlande, Singapour et l'Indonésie. Normalement tous ces pays devraientfigurer dans le carnet d'adresses du PTWC, qui travaille en étroitecollaboration avec le Groupe international decoordination pour le système d'alerte des tsunamis (ICGTWS) http://www.prh.noaa.gov/itic/, dontles bureaux se trouvent au siège social du Service météorologique national(NWS) pour le Pacifique http://www.prh.noaa.gov/situéau centre d'Honolulu.

La mission de l' ICGTWS consiste à  " aider les états membres à mettre en place des systèmes d'alerte au niveau national, et met à  leurdisposition l'information disponible concernant les technologies de systèmesd'alerte de pointe. " L'Australie et l'Indonésie ont été averties.

Le congrès des Etats-Unis va procéder à  une enquête

Le congrès des Etats-Unis va procéder à  une enquête en vue de déterminer laraison pour laquelle le gouvernement des Etats-Unis n'a pas averti toutes lesnations de la zone concernée de l'océan Indien :

" Dans la région touchée par le séisme, seuls deux pays,l'Indonésie et l'Australie, ont été averties. Pourtant deux heures se sontécoulées avant que le tsunami n'atteigne certains pays, et les critiques deNOAA disent que des alertes, même non offidielles, auraient pu permettre auxhabitants des régions côtières de fuir, si elles avaient été émises à temps. "

Olympia Snowe, sénateur du Maine "  étudie et cherche les raisonspour lesquelles NOAA n'a pas été capable de fournir cette précieuse information, qui aurait épargné des vies, aux 11 nations touchées [par leséisme], " (citée par le Boston Globe du 29 décembre 2004) :

L'histoire des détecteurs dans l'océan est un bobard

" Bien que la Thaïlande appartienne au réseau international dedétection des tsunamis, sa côte ouest n'est pas équipée du système dedétecteurs de marée montés sur des flotteurs.

La pointe septentrionale de la faille du tremblement de terre se trouveprès des îles Andaman et Nicobar et les tsunami semblent s'être précipités endirection de l'est vers Phuket, station touristique de la côte thaïlandaise.

" Ils n'avaient pas de jauges de marée et ils n'ont pas étéavertis, " a déclaré Waverly Person, géophysicien du Centre nationald'information sismique de Golden dans le Colorado aux Etats-Unis qui surveillel'activité sismique dans le monde entier. "Il n'y a pas de flotteursdans l'océan Indien et c'est là  que le tsunami à  eu lieu. " (TheHindu, 27 décembre 2004)

Le Centre de Hawaï s'est trouvé dans l'incapacité de les prévenir parcequ'ils n'y avait pas de détecteurs de marée dans l'océan Indien. Cet argumentest un bobard, destiné à  détourner l'attention.

Il ne s'agit pas ici d'informations basées sur les détecteursocéaniques : l'alerte d'urgence a été diffusée immédiatement après letremblement de terre (elle était basée sur des données sismographiques). Letremblement de terre a eu lieu à  00 :58 GMT le 26 décembre. Le rapport aété envoyé au département d'Etat et à  la marine des Etats-Unis après letremblement de terre.

Grâce aux moyens de communication modernes, le monde entier aurait pu êtreinformé d'une catastrophe imminente en l'espace de quelques minutes parcourrier électronique, par téléphone, par fax - pour ne pas citer la télévisionsatellitaire en direct.

Il aurait été possible d'avertir les garde-côte, les municipalités, lesgouvernement locaux, les hôtels touristiques etc.

D'après le président de la Société de prévention des tsunamis del'Université de Manitoba :

" Il n'y a aucune raison pour qu'un tsunami fasse la moindrevictime, " parce que la plupart des zones disposaient d'un temps debattement allant de 25 minutes à  4 heures avant l'impact des vagues. Donc, unefois de plus, par la faute de l'indifférence et de la corruption des milliersde gens sont morts inutilement. " (Calgary Sun, 28 décembre2004)

Bien qu'il s'agisse d'une exagération, étant donné la nature et la magnitudede la catastrophe cette déclaration devrait néanmoins être prise au sérieux .

Questions fondamentales

1. Pourquoi les gouvernements des pays de l'océan Indien n'ont-ilspas été informés ?

Existait-il des " lignes directrices " émanant de l'arméedes Etats-Unis ou de leur département d'Etat au sujet de la diffusion d'unealerte ?

D'après la déclaration du PTWC de Hawaï, une alerte a été diffusée mais surune base sélective. L'Indonésie était déjà  touchée donc l'alerte ne servaitplus à  rien et l'Australie, éloignée de plusieurs milliers de kilomètres del'épicentre du séisme, ne courait pas de risque immédiat.

2. Est-ce que les autorités états-uniennes qui surveillaient lesdonnées sismographiques avaient connaissance de l'imminence du tremblement deterre avant qu'il n'ait effectivement lieu à  00 :57 GMT le 26décembre ?

La question est de savoir s'il existait des indices d'une activité sismiqueanormale avant 01 :00 GMT le 26 décembre.

Le Geological Survey (institut de sismologie)des Etats-Unis a confirmé quele tremblement de terre qui a déclenché le raz-de-marée atteignait 9,0 surl'échelle de Richter et était le quatrième plus puissant depuis 1900. Parconséquent, on s'attendrait à  trouver des indices d'activité sismique anormaleavant le déclenchement d'un important tremblement de terre.

3. Pourquoi l'armée états-unienne a-t-elle pris le commandement del'aide humanitaire ?

Pourquoi, au lendemain de la catastrophe, est-ce l'armée des Etats-Unis(plutôt que des ONG humanitaires civiles opérant sous les auspices desNations-Unies) qui jouent un rôle prépondérant.

The US Pacific Command hasbeen designated to coordinate the channeling of emergency relief? Marine CorpsLt. Gen. Rusty Blackman, commander of the 3rd Marine Expeditionary Force basedin Okinawa, has been designated to lead the emergency relief program.

Le Commandement états-unien du Pacifique a été désigné pour coordonner leconvoi de l'aide d'urgence. Le général des marines Rusty Blackman, qui commandela 3ème force expéditionnaire des marines stationnée à  Okinawa, aété choisi pour diriger le programme d'aide d'urgence.

Le général Blackman était précédemment chef d'état-major de la forced'action terrestre de la Coalition, qui était à  la tête des marines lorsque cesderniers sont entrés dans Bagdad pendant l'opération " IraqiFreedom ".

Trois " équipes d'évaluation de .l'aide d'urgence "composées de marines, commandées par Blackman, ont été expédiées en Thaïlande,au Sri Lanka et en Indonésie.

Des avions militaires états-uniens conduisent des missions d'observation

Ironie du sort, une partie de l'opération est dirigée depuis la base navaleaméricaine de Diego Garcia, qui n'a pas été touchée par le raz-de-marée. Dansle même temps, " Le groupe d'intervention du porte-avion AbrahamLincoln, qui se trouvait auparavant à  Hong-Kong lors du tremblement de terre etdu tsunami, a été dirigé sur le Golfe de Thaïlande pour participer auxopérations de sauvetage. " (Conférence de presse du Commandement duPacifique, Cliquer ici  )

Deux porte-avions ont été envoyés dans la région.

Pour quelle raison les Etats-Unis trouvent ils nécessaire de mobiliser tantd'équipement militaire ? Ces faits sont sans précédents.

Conway a déclaré que le groupe d'intervention du Lincoln comprenait 12hélicoptères qui, selon lui, pourraient s'avérer " extrêmementprécieux " dans des missions de sauvetage.

Vingt-cinq autres hélicoptères se trouvent à  bord du porte-avions BonhommeRichard, dirigé vers le Golfe du Bengale. Conway a ajouté que le groupeexpéditionnaire d'intervention était à  Guam et allait ajourner ses escales à Guam et à  Singapour et pensait arriver dans le Golfe su Bengale le 7 janvier.

Toujours selon Conway, ce groupe d'intervention, avec ses 7 bateaux, ses 2100 marines et ses 1 400 hommes d'équipage, transportait en plus 4 hélicoptèresCobra qu'on pensait utiliser dans des missions de reconnaissance.

L'eau potable étant l'un des principaux problèmes de cette région, Fargo y aenvoyé 7 bateaux capables chacun de produire 90 000 gallons (365 000 litresenviron) d'eau potable par jour. Conway a ajouté que 5 de ces bateaux étaientdéjà  à  Guam et que deux autres allaient arriver de Diego Garcia.

Un bateau hôpital déjà  stationné à  Guam serait en outre envoyé dans cetterégion, en fonction des résultats des recherches des équipes d'évaluation et enfonction des besoins, a déclaré Conway.(op.cit.)

Pourquoi le commandement du programme d'aide d'urgence des Etats-Unis a-t-ilété confié à  un des officiers de haut rang ayant participé à  l'invasion del'Irak?

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Chronologie du raz-de-marée

Dimanche 26 décembre 2004 (GMT)

00:57 GMT: De 00:57 GMT à  00:59 GMT a lieu un tremblementde terre sous-marin de magnitude 8,9 près d'Aceh dans le nord de l'Indonésie.(voir http://ioc.unesco.org/itsu/ etd'autrescomptes-rendus)

00:58 GMT: Samedi 25 décembre, 02:58 heure de Hawaï(GMT -10) 26 décembre 00:58 GMT. Le Centre d'alerte aux tsunamis dansle Pacifique du gouvernement des Etats-Unis enregistre le tremblement de terresur ses sismographes. C'est à  dire au moment où l'événement a lieuà 00:58 GMT.

Peu après 01:00 GMT: Le tremblement de terre frappeplusieurs villes indonésiennes, sème la panique dans les zones urbaines de lapéninsule malaisienne. La nouvelle du séisme est diffusée immédiatement

01:3OGMT:Phuket et côtesthaïlandaises :leraz-de-maréeatteintle rivage peu après 08 :30 heure locale, 01 :30GMT

02:3OGMT:Colomboetcôteest du Sri Lanka, le raz-de-marée frappeles régions côtières proches de la capitale Colombo, d'après destémoignages à  08:30 heure locale, 02 :30 GMT (une heure et demieaprès le tremblement de terre)

02:45GMT:Côteestdel'Inde.Letsunamis'abatsurlacôte est de l'Inde à  partir de 06 :15 heure locale (02 :45 GMT)

04:0O GMT: Malé, Maldives. A partir de 09 :00 heurelocale, 04:00 GMT, trois heures après le tremblement de terre,la capitale Malé et d'autres zones des Maldives ont été inondées par letsunami.

11:0O GMT: (heure approximative d'après les dépêches) Lacôte est de l'Afrique est touchée, plus de dix heures après letremblement de terre.

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En ligne ici, la déclaration officielle de NOAA au Centre de Hawaï :

http://www.noaanews.noaa.gov/stories2004/s2358.htm  

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L'animation ci-dessous indique les heures approximatives auxquelles leraz-de-marée a touché les côtes indonésiennes, thaïlandaises, myanmares,malaisiennnes, sri lankaises, indiennes, bengladshis et maldiviennes.

(Cliquez ici  pour voir une animation(650 KB) Cliquer ici

(Animation fournie par Kenji Satake, du Hautinstitut national des sciences industrielles et de la technologie du Japon.)

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TEXTE DES BULLETINS D'ALERTE DE NOAA

 

On notera que dans le premier message on parle d'un tremblement deterre de 8,0 qui est par la suite réévalué à  8,5 puis à  9,0.

Mais le style est routinier. Ce n'est pas une alerte au tsunami. Enréalité le bulletin est ambigu, en pratique il induit en erreur.

Il sous-entend que la zone Pacifique ne court aucun danger. Il neparle pas du tout de ce qui pourrait arriver dans l'océan Indien.

Les messages suivants ont été transmis aux centres d'alertes auxtsunamis de la zone du Pacifique entre le 26 et le 27 décembre 2004 : (C'est l'auteur duprésent article qui souligne) 

 

Bulletin de L'ITIC

ALERTE AUX TSUNAMIS : BULLETIN NUMERO 001 (alerte initiale)

CENTRE D'ALERTE DES TSUNAMIS DANS LE PACIFIQUE BULLETIND'INFORMATION

DIFFUSE PAR NOAA/NWS A 0114Z LE 26 DECEMBRE 2004

CE BULLETIN EST POUR TOUTES LES ZONES DU BASSIN DU PACIFIQUE SAUF ALASKA -BRITISH COLUMBIA - WASHONGTON - OREGON - CALIFORNIE

BULLETIN D'INFORMATION SUR LES TSUNAMIS : CE MESSAGE EST UNIQUEMENTINFORMATIF. IL N'Y A PAS D'ALERTE AU TSUNAMI OU DESURVEILLANCE EFFECTIVE.

IL Y A EU UN TREMBLEMENT DE TERRE AVEC LES PARAMETRES PRELIMINAIRES SUIVANTS

HEURE D'ORIGINE- 0059Z 26 DEC 2004

COORDONNEES - 3.4 NORTH 95.7 EAST

LIEU - AU LARGE DE LA Cà–TE OUEST DE SUMATRA NORD

MAGNITUDE - 8.0

EVALUATION 

CE TREMBLEMENT DE TERRE EST SITUE EN DEHORS DUPACIFIQUE. IL N'Y A PAS DE RISQUE DE TSUNAMI DESTRUCTEUR SI L'ON SE REFERE AUXTREMBLEMENTS DE TERRE ET AUX TSUNAMIS DU PASSE.

LE PRESENT BULLETIN NE SERA PAS SUIVI PAR D'AUTRES SAUF SI L'ON DISPOSE DENOUVELLES INFORMATIONS CONCERNANT CET EVENEMENT.

LE CANTRE D'ALERTE AUX TSUNAMIS POUR LA CôTE OUEST ET L'ALASKA

DIFFUSERONT DES BULLETINS

POUR ALASKA - BRITISH COLUMBIA - WASHINGTON - OREGON - CALIFORNIE.

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Bulletin de L'ITIC

ALERTE AUX TSUNAMIS : BULLETIN NUMERO 002

PACIFIC TSUNAMI WARNINGCENTER/NOAA/NWS

DIFFUSE A 0204Z 26 DEC 2004

[une heure après le tremblement de terre. Les côtesde l'Indonésie et de la Thaïlande ont déjà  été touchées et ils disent qu'il y aune possibilité pour qu'un tsunami se prioduise près de l'épicentre alors qu'enréalité le tsunami a déjà  frappé. On a nettement l'impression qu'il y a deuxpoids et deux mesures. Le Pacifique n'est pas menacé.]

CE BULLETIN EST POUR TOUTES LES ZONES DU BASSIN DU PACIFIQUE SAUF ALASKA -BRITISH COLUMBIA - WASHINGTON - OREGON - CALIFORNIE

 

..... BULLETIN D'INFORMATION SUR LESTSUNAMIS ......

ATTENTION: NOTEZ LA REEVALUATION DE MAGNITUDE.

CE MESSAGE EST UNIQUEMENT INFORMATIF. IL N'Y A PAS D'ALERTE AU TSUNAMI OU DESURVEILLANCE EFFECTIVE.

IL Y A EU UN TREMBLEMENT DE TERRE AVEC LES PARAMETRES PRELIMINAIRES SUIVANTS

HEURE D'ORIGINE - 0059Z 26 DEC 2004

COORDONNEES - 3.4 NORTH 95.7 EAST

LIEU - AU LARGE DE LA Cà–TE OUEST DE SUMATRA NORD

MAGNITUDE - 8.5

EVALUATION

REEVALUATION DE MAGNITUDE BASEE SUR L'ANALYSE DESONDES DANS LE MANTEAU.

CE TREMBLEMENT DE TERRE EST SITUE EN DEHORS DUPACIFIQUE. IL N'Y A PAS DE RISQUE DE TSUNAMI DESTRUCTEUR SI L'ON SE REFERE AUXTREMBLEMENTS DE TERRE ET AUX TSUNAMIS DU PASSE.

IL EXISTE UNE POSSIBILITE DE TSUNAMI PRES DEL'EPICENTRE.

LE PRESENT BULLETIN NE SERA PAS SUIVI PAR D'AUTRES SAUF SI L'ON DISPOSE DENOUVELLES INFORMATIONS CONCERNANT CET EVENEMENT.

LE CANTRE D'ALERTE AUX TSUNAMIS POUR LA CôTE OUEST ET L'ALASKA

DIFFUSERONT DES BULLETINS

POUR ALASKA - BRITISH COLUMBIA - WASHINGTON - OREGON - CALIFORNIE.

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Bulletin de L'ITIC

ALERTE AUX TSUNAMIS : BULLETIN NUMERO 003

PACIFIC TSUNAMI WARNINGCENTER/NOAA/NWS

DIFFUSE A 1535Z 27 DEC 2004

CE BULLETIN EST POUR TOUTES LES ZONES DU BASSIN DU PACIFIQUE SAUF ALASKA -BRITISH COLUMBIA - WASHINGTON - OREGON - CALIFORNIE

 

... TSUNAMI INFORMATION BULLETIN ...

CE MESSAGE EST UNIQUEMENT INFORMATIF. IL N'Y A PAS D'ALERTE AU TSUNAMI OU DESURVEILLANCE EFFECTIVE.

IL Y A EU UN TREMBLEMENT DE TERRE AVEC LES PARAMETRES PRELIMINAIRES SUIVANTS

HEURE D'ORIGINE - 0059Z 26 DEC 2004

COORDONNEES - 3.4 NORTH 95.7 EAST

LIEU - AU LARGE DE LA Cà–TE OUEST DE SUMATRA NORD

MAGNITUDE - 9.0

EVALUATION

UNE PARTIE DE L"ENERGIE PROVENANT DU TSUNAMI QUI A EU LIEU HIER DANS L'OCEANINDIEN A PENETRE DANS l'OCEAN PACIFIQUE PROBABLEMENT PAR LE SUD CU CONTINENTAUSTRALIEN. CETTE ENERGIE A CAUSE DE FAIBLES FLUCTUATIONS DU NIVEAU DE LA MERDANS DE NOMBREUX ENDROITS DU PACIFIQUE. PAR EXEMPLE...

50 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A CALLAO - CHILI

19 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A IQUIQUE - CHILI

13 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A PAGO PAGO - ILES SAMOA

11 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A SUVA - ILES FIJI

50 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A WAITANGI CHATHAM - NOUVELLE ZELANDE

65 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A JACKSON BAY - NOUVELLE ZELANDE

18 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A PORT VILA - VANUATU

06 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A HILO HAWAII - ETATS-UNIS

22 CM HAUTEUR CRETE-A-CREUX A SAN DIEGO CALIFORNIA - ETATS-UNIS

CEPENDANT A MANZANILLO - MEXIQUE LES FLUCTUATIONS DU NIVEAU DE LA MER ONTATTEINT JUSQU'A 2,60 M HAUTEUR CRETE-A-CREUX PROBABLEMENT A CAUSE D'UNECONCENTRATION DE L'ENERGIE PAR LA RIDE EST PACIFIQUE AINSI QU'A CAUSE DERESONANCES LOCALES.

DE FAIBLES VARIATIONS DU NIVEAU DE LA MER POURRAIENT CONTINUER A SEPRODUIRE 

OBSERVABLES DANS LA ZONE PACIFIQUE PENDANT UN OU DEUX JOURS

JUSQU'A CE QUE TOUTE L'ENERGIE PRODUITE PAR CET EVENEMENT FINISSE PAR SEDISSIPER.

LE PRESENT BULLETIN NE SERA PAS SUIVI PAR D'AUTRES SAUF SI L'ON DISPOSE DENOUVELLES INFORMATIONS CONCERNANT CET EVENEMENT.

LE CANTRE D'ALERTE AUX TSUNAMIS POUR LA CôTE OUEST ET L'ALASKA

DIFFUSERONT DES BULLETINS

POUR ALASKA - BRITISH COLUMBIA - WASHINGTON - OREGON - CALIFORNIE.

Source:http://ioc.unesco.org/itsu/contents.php?id=136 

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Images satellite de la catastrophe

Indonesie (image aimablement fournie par GlobalImage)

Banda Aceh - vue générale de la ville

 Cliquer ici 

Photo prise le 28 décembre 2004

Description: vue générale de la zone

 

Banda Aceh - vue générale de la ville

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Photo prise le 26 juin 2004 ( Avant le Tsunami )

Description: Vue générale de la zone

 

Banda Aceh - détail de la ville

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Photo prise le 28 décembre 2004

Description:

Détail de la ville après le tsunami (rotation d'image)

 

Inde (image aimablement fournie par : http://www.spaceimaging.com/gallery/default.htm )

 

Nagappattinam, Inde

28 décembre 2004. La ville portuaire, aussi appelée Negapattinam, est situéedans la basse plaine de la côte Coromandel, dans le centre de l'état du TamilNadu

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Chennai

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Comparaison de deux images

 

Tarangambadi, Inde

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Karaikal

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26 décembre 2004

L'activité sismique le 26 décembre

(cliquer : Cliquer ici )

Note: activité sismique extrême antérieure à  01.00 GMT

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Activité sismique globale au cours des jours ayant précédé lacatastrophe

Source : The Hindu

Cliquer ici

26 décembre

àŽles Andaman, région de l'Inde: 5.8, 5.7, 5.7, 6.1 6.0 5.8 et 5.8 surl'échelle de Richter; ïles Nicobar: 7.3 et 6.0; au large de la côte ouest deNord Sumatra : 5.9, 5.8 et 8.9; et Sumatra Nord, Indonésie: 5.9.

24 décembre

Java, Indonésie 4.6; Zone de Vanuatu 5.3; Zone de Fiji 5.1; et nord de l'îleMacquarie 5.5.

23 décembre

Nord de l'île Macquarie 8.1; et centre de l'Alaska 4.5.

22 décembre

Sud de la ride est Pacifique 6.1; large des côtes de l'Oregon 4.9; zone ausud des îles Sandwich 4.5; Guatemala 4.3; zone de Rota, nord des îles Mariannes4.5; et Taiwan 4.3.

21 décembre

Halmahera, Indonésie 5.4; sud de l'Alaska 5.1; et Hokkaido, Japon 5.6.

20 décembre

Ouest de la Turquie 5.3; zone des îles Caïman 4.4; zone de la triplejonction des Galápagos 5.4; centre de la dorsale médio-atlantique 4.9; îles Izu, Japon 4.7; Valparaiso, Chili 2.8; Tonga 4.9; Libertador O Higgins, Chili 3.0;Coquimbo, Chili 3.4; et près des côtes du centre du Pérou 5.0.

19 décembre

Valparaiso, Chili 4.0 and 3.6; péninsule d'Alaska 5.2; zone de Fiji 5.2;Mindanao, Philippines 5.4; sud de Panama 4.7; Panama 5.5; Coquimbo, Chili 3.6;près de la côte est de Honshu, Japon 5.3; ouest de l'Australie 2.9; zone deVanuatu 5.3; et nord du Pérou 4.9.

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L'échelle de Richter

Les scientifiques états-uniens de Hawaï avaient d'abord indiqué que letremblement de terre avait une magnitude de 8,0 (dix fois plusfaible que dans le cas d'un séisme atteignant 9,0 sur l'échelle de Richter.)

Comment peut-on commettre une telle erreur, avec un matériel de mesure aussisophistiqué ?

D'après Ressources Naturelles Canada :

" La magnitude d'un tremblement de terre est une mesure baséesur la quantité d'énergie dégagée. On assigne à  chaque tremblement de terre unemagnitude spécifique. On se base surl'amplitude des ondes sismiques que l'on mesure au moyen de nombreuxsismographes situés à  divers endroits, après avoir corrigé les données enfonction de la distance par rapport au séisme. Il est fréquent que les valeursdes estimations de magnitude présentent des variations allant jusqu'à  0,2, aufur et à  mesure que l'on ajoute de nouvelles données. 

L'échelle de Richter est logarithmique, c'est à  dire qu'une augmentationd'une unité de magnitude représente un facteur 10 en amplitude. Les ondessismiques de magnitude 6 ont une amplitude 10 fois supérieure à  celles d'untremblement de terre de magnitude 5. Cependant en termes d'énergie produite, untremblement de terre de magnitude 6 esr environ 31 fois plus puissant qu'un demagnitude 5. L'intensité s' "un tremblement de terre varie énormémenten fonction de la distance par rapport à  l'épicentre, la nature du sol et enfonction d'autres facteurs. On se réfère à  l'échelle modifiée de Mercalli, quimesure l'intensité, pour décrire les effets d'un séisme. "

( Cliquer ici )

Ressources Naturelles Canada indique les critères suivants :

M=9 : Un important tremblement de terre, qui cause degros dégâts et tue dans une zone de plusieurs centaines de kilomètres ( SanFrancisco en 1906, îles de la Reine-Charlotte en 1949).

M=9 : Un tremblement de terre exceptionnel quiprovoque de sérieux dégâts dans une large zone de plus de 1000 kms (Chili en1960, Alaska en 1964 et côte ouest de la Colombie Britannique, Washington etOregon en 1700).

Source Ressources Naturelles Canada:Cliquer ici 

 

Michel Chossudovsky  http://globalresearch.ca/

© Copyright M CHOSSUDOVSKY CRG 2004

Publié avec l' autorisation de l' auteur

Traduction  C.F. Karaguezian  pour LeGrand Soir  http://www.legrandsoir.info/

 

 

 

Lire aussi :

- Des différences anormales de procédure dans le système d’alerte aux tsunamis, par Michel Chossudovsky.

www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=2028

- Vous reprendrez bien un peu de Tsunami ? par Viktor Dedaj.

www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=1991

URL de cet article 1989
  

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