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Zoé Valdès menace Le Grand Soir, la littérature et le bon goût

Ecrivaine, Zoé Valdès réside en France depuis plus de 30 ans sans avoir réussi à apprendre le français ni avoir compris qu’il existe des correcteurs automatiques d’orthographe.

Sous la menace d’un procès, LGS a publié son « droit de réponse » ci-contre.

Lisez-le et demandez-vous comment cette femme, dont la haine et la bêtise suintent de chaque phrase peut être docteur honoris causa de l’Université de Valenciennes, auteur chez Gallimard et Actes Sud, Médaille Vermeil de la Ville de Paris, chevalier des Arts et lettres (1) et couronnée par plusieurs prix littéraires.

Imaginez que Zoé Valdès se soit présentée chez un éditeur avec un manuscrit, sans la recommandation d’un anticastrisme au front de taureau. Pesez ses chances d’être publiée si, dans sa prose de comptoir, elle avait remplacé Cuba par Chili, Castro par Pinochet.

Imaginez avec quel haut-le-cœur les éditeurs, même les plus anticommunistes, l’auraient éconduite en l’entendant expliquer : « J’ai toujours pensé que Fidel Castro les méprisait [ses partisans] et transformait leurs villas en latrines, en leur mettant entre les mains une balayette pour nettoyer les cabinets… » et en évoquant « le slip plein de merde du dictateur ».

Lisons Leonardo Padura, écrivain cubain de romans noirs traduits en plusieurs langues, classé plutôt comme dissident à Cuba :« [ Zoé Valdès ] produit une littérature qui n’est pas de la littérature. Elle a toujours été un fonctionnaire et s’est exilée en avion avec son mari et son enfant. Elle s’est inventée un personnage de martyr qui est faux. Elle ment beaucoup ».

Pour en savoir plus sur elle, il est bon de relire un article que nous avons publié en 2010 : https://legrandsoir.info/Zoe-Valdes-et-Karl-Zero-ou-la-deontologie-accouplee.html et un autre en 2014 : https://legrandsoir.info/eduardo-manet-et-zoe-valdes-sont-dans-un-bateau-ou-serait-ce-une-galere.html

Vladimir MARCIAC

Note :
(1) WIKIPEDIA : L’ordre des Arts et des Lettres est une décoration honorifique française qui, gérée par le ministère de la Culture, récompense « les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde ».

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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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