RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

La bataille d’Alep et ses non-dits

A Alep et dans sa région, le cessez-le-feu décrété à la mi-mars en Syrie n’avait aucune chance d’être observé au vu que la rébellion armée dans cette région est le fait du Front El Nosra classé par les Nations unies dans la liste des organisations terroristes et en tant que telle exclue de l’accord de trêve conclu par Moscou et Washington. Faire grief à Damas comme le font les puissances anti-régime d’avoir violé le cessez-le-feu en tentant de reprendre à cette organisation terroriste le contrôle d’Alep et ses environs, c’est vouloir insidieusement que cette zone reste sous le contrôle de celle-ci.

Pour masquer le cynisme de leur attitude en cette affaire, ces puissances minimisent la présence prédominante des combattants du Front El Nosra parmi les forces de la rébellion armée présente dans les quartiers de la ville qu’elle occupe et sur-dimensionnent celle des prétendus groupes armés « modérés » appartenant à l’opposition anti-régime soutenus par elles et partie prenante au cessez-le-feu décrété. Or de l’avis quasi unanime des observateurs internationaux impartiaux, ces combattants « modérés » dont le sort fait s’agiter ces puissances sont en alliance avec ceux d’El Nosra et dans l’allégeance à El Qaïda et pour certains à l’Etat islamique.

La défaite de la rébellion armée à Alep et sa région n’arrangerait pas les desseins des puissances en question car elle raffermirait la position du régime de Damas. D’où les pressions qu’elles exercent sur celui-ci et ses alliés pour que cesse l’offensive de ses forces armées contre la ville et que soit observé le cessez-le-feu quitte à ce qu’il ne profite qu’à El Nosra et aux groupes de combattants « modérés » qui lui sont proches.

C’est pour mettre à nu l’ambiguïté de la position de ces puissances à l’égard de ces groupes armés « modérés » qui à Alep épaulent le Front El Nosra, pourtant décrété comme étant terroriste et comme tel aussi ceux qui collaborent avec lui, que la Russie défend au Conseil de sécurité un projet de résolution assimilant ces groupes armés à des organisations terroristes. Les renseignements américains sont exactement informés de la nature et de l’objectif politique de ces groupes armés mais Washington fait mine de douter de celle-là et de celui-ci et persiste à les considérer comme constitutifs de la rébellion « modérée » syrienne en lutte contre le régime.

Pour Washington et les autres capitales, l’obsession est la chute du régime de Bachar El Assad. Pour y parvenir, peu leur importent les alliés syriens qui y contribueront, même si ceux-ci appartiennent de fait à la nébuleuse du terrorisme international contre laquelle il y a prétendument une coalition de combat dont leurs Etats respectifs sont membres. Demander dans ces conditions au régime syrien de cesser son offensive contre Alep en partie occupée par El Nosra et ses alliés, et à la Russie de faire pression sur lui pour s’en tenir au statu quo d’une ville et sa région sous autorité partagée entre lui et les groupes armés terroristes, revient à faire accepter par Damas et Moscou qu’il existerait en Syrie des terroristes « fréquentables » à qui revient le droit de décider de l’avenir de la Syrie. C’est pourtant ce que les puissances en question envisagent cyniquement pour ce pays.

»» http://www.lequotidien-oran.com/
URL de cet article 30303
  

La Nuit de Tlatelolco, histoires orales d’un massacre d’Etat.
Elena Poniatowska
« Pour le Mexique, 1968 se résume à un seul nom, à une seule date : Tlatelolco, 2 octobre. » Elena Poniatowska Alors que le monde pliait sous la fronde d’une jeunesse rebelle, le Mexique aussi connaissait un imposant mouvement étudiant. Dix jours avant le début des Jeux olympiques de Mexico, sous les yeux de la presse internationale, l’armée assassina plusieurs centaines de manifestants. Cette histoire sociale est racontée oralement par celles et ceux qui avaient l’espoir de changer le Mexique. (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Le Prix Nobel de la Paix, la journaliste Maria Ressa, a déclaré que ce que faisaient Julian Assange et Wikileaks n’était pas du vrai journalisme. Ce qui me fait dire que le Prix Nobel est à la paix et au journalisme ce que le Concours de l’Eurovision est à la musique. »

Viktor Dedaj

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.