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Ça tombe comme à Gravelotte !

Ils tirent à vue, ils mitraillent, ils arrosent, ils bombardent, ils se déchaînent. Ils c’est qui ? Les possédants des grandes fortunes, les candidats de la honte et du système, leurs alliés qui n’ont que le nom de journalistes, les dirigeants actuels du pays, Président en tête suivi de sa horde d’apparatchiks aussi serviles qu’incompétents. Leur cible à tous, c’est le candidat de France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Le signe très clair de la peur qui les gagne. Ils avaient imaginé un scénario tranquille qui les maintiendraient au pouvoir tout en changeant les bonshommes. Le changement sans risques.

Leurs scénaristes se sont trompés. Le film prend une tournure inattendue. Mélenchon qui devait jouer le figurant de service déjoue tous les pronostics. on parle de lui comme un aspirant aux plus hautes fonctions de l’Etat tout en reconnaissant ses qualités, sa stratégie gagnante, ses capacités intellectuelles et la cohérence de son programme. Avouez qu’il y a de quoi se faire un sang d’encre. Que la cinquième puissance mondiale soit dirigée par un affreux partage , jamais les financiers ne l’avaient un tant soi peu imaginé ! On comprend la colère de Gattaz et des grands patrons qui voient leurs rêves s’éloigner de voir la fin du code du travail, la baisse des salaires, la disparition des retraites par répartition, les délocalisations et la fiscalité qui les enrichit sans investir dans le travail.

Hollande nous avait seriné : "mon ennemi c’est la finance" pour finir copain comme cochon avec tous les financiers qui étranglent le pays et les habitants. Macron, Fillon, les facettes de la même politique anti-sociale, austéritaire, asservie aux oukases européens et atlantistes. Quand à Le Pen, sa démarche anti-ouvrière, son racisme affiché, sa haine des autres ne peut qu’engendrer le désordre et la division. Les voici donc ensemble pour taper sur Méluche accusé de tous les maux. Mettant en joue leur adversaire, ils le désignent clairement comme le grain de sel enrayant leur système. Ainsi ils cristallisent autour de lui les déçus du quinquennat, les ulcérés des "affaires", les gens qui aspirent au changement démocratique, les partisans d’une nouvelle république, les jeunes en recherche d’un boulot et une partie des abstentionnistes. Un rassemblement populaire sans précédent sous la Cinquième République.

C’est la stratégie mélenchonnienne à l’oeuvre. Stratégie gagnante à terme car rassemblant par delà les partis sans les effacer, laissant l’initiative individuelle s’affirmer, incluant tous les citoyens sur un pied d’égalité dans un mouvement agrégatif. Nul ne sait le résultat final mais, dès aujourd’hui, Mélenchon marque le point. Au peuple de confirmer l’essai le 23 avril !

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