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La religion est-elle compatible avec la République ?

Comment tenir le peuple ?

REPUBLIQUE ET RELIGION ? Notre histoire fut, au-delà des gaulois, celle de la guerre des religions, et des conquêtes coloniales, menées au nom de la civilisation, que les populations ont chèrement payées (Algérie, Maroc, Vietnam et la moitié de l’Afrique). Il fallut attendre la loi de 1905 de séparation de l’église et de l’Etat, pour que la société commence à construire le temps de la politique, c’est-à-dire de l’organisation des institutions qui répondent aux demandes matérielles des « citoyens associés », sans passer au préalable par une estimation morale. La République n’a aucune morale. Depuis Robespierre elle se définit par la vertu [1], qui est de répondre à « l’intérêt général  », principe et fondement de la loi.

POLITIQUE ET RELIGION : A chaque fois, que le politique s’est mêlé de religion, ça s’est mal terminé, car souvent la religion est le moyen qu’ont utilisé les politiques pour viser des buts politiques. Dans l’Histoire, il s’agissait notamment pour les rois, par la religion, de faire accepter par les populations les plus en souffrance, une situation de misère imposé par le système féodal. Aux seigneurs, les orgies de tout poil, aux paysans les corvées, les impôts et la disette. Marx en a analysé le sens profond : « “La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple.” . A chaque fois que le politique s’occupe de religion, c’est uniquement dans un objectif politique de faire accepter les souffrances sociales du système dominant.

MACRON VEUT UN ISLAM COMPATIBLE AVEC LA REPUBLIQUE [2] : Avant d’être élu Président de la république, pendant sa campagne, Macron est allé s’entretenir avec Mme Merkel. Sa « Révolution, en marche  » il la voulait d’abord « compatible  » avec l’Europe Allemande. Voilà que le Président élu et disposant désormais d’une chambre à ses couleurs, donc inféodée, a participé comme « chef d’Etat » au diner de « rupture du jeune » organisé par le CFCM [3] : « C’est une première, jamais aucun Président de la République n’était venu au diner de la rupture du jeûne-l’Iftar – organisé par le CFCM ». Non seulement, il y a participé mais il est intervenu, démontrant bien ici, que l’objectif de sa venue est de nature politique, il n’est pas venu pour autre chose.

NOTRE DEFI EST MORAL ET CIVILISATIONNEL : Le Président a déclamé : « Nous vivons une époque où tout est là pour nous diviser [4], où tout peut s’effondrer, les risques géopolitiques, les fractures qui s’ouvrent, les béances régionales intra-religieuses qui se jouent dans d’autres continents et le doute qui a gagné notre société. Notre défi est, bien sûr, sécuritaire, face au terrorisme qui sévit, mais il est aussi moral et civilisationnel. » Observons dans cette intervention que si le début est de nature politique (« les risques géopolitiques »), la fin se termine par la « morale  », concept religieux et la « civilisation », au nom de laquelle tant et tant de peuples ont été colonisés…Soulignons qu’une partie des « risques géopolitiques » serait de nature religieuse « béances régionales intra-religieuses », alors que la réalité des guerres actuelles, sont liées à la domination politique de « territoires » sur lesquels se trouvent des matières premières économiques (pétrole-gaz). Rien à voir en l’occurrence avec les religions qui ne sont que les voiles pudiques mis en avant pour masquer des intérêts économiques et financiers par ailleurs spéculatifs (rien de plus spéculatif que le pétrole) [5].

Le discours sur la « morale et le civilisationnel » est le discours que tenait les conquistadors à la conquête de l’Amérique…on sait désormais à quel prix…

LA RELIGION NE SE PREOCCUPE PAS DE GEOPOLITIQUE : Faut-il que ce soit l’athée que je suis qui rappelle que la religion ne s’occupe pas d’intérêts matériels de nature géopolitique, mais uniquement des âmes, pour ceux qui croient, et à qui bien souvent on ne laisse que la croyance, comme destinée humaine…ce qui arrange bien le « business mondialisé ». Pendant que certains dorment sous les ponts et croient mourir pour Allah, les « affairistes de tout poil  » dinent en ville…La religion ne se préoccupe pas de géopolitique, si elle le fait, c’est qu’elle est en mission politique…piloté par la CIA.

DU TERRORISME ET DE LA RELIGION : Tout le discours médiatique possédé en France à 90 % par 9 milliardaires, consiste à construire l’idéologie de l’égalité entre « islamisme et terrorisme » devant déboucher de manière populaire, sur Musulman = Terroriste. Mais, une fois de plus, la religion n’a rien à voir avec le terrorisme. L’islam est le voile apparent qu’utilisent les dominants pour masquer les rapports de classe et de domination, comme hier le catholicisme dans le régime féodal. Je renvoie sur cette question à trois références, dont deux articles récents et pertinents parus sur LGS.

1]https://www.legrandsoir.info/georges-corm-les-pays-du-golfe-comme-les-etats-unis-ont-arme-et-entretenu-des-groupes-djihadistes.html

2] https://www.legrandsoir.info/comprendre-la-geopolitique-du-terrorisme.html

3] CIA ET DJIHAD

A COTE DE LA RELIGION : Le Président poursuit : « Et dans ce défi, votre rôle est immense, tout comme votre responsabilité. Face à cette responsabilité, il y aura celle de l’État et des pouvoirs publics. Et ma présence ici, ce soir, à vos côtés, n’est là que pour vous remercier. Face aux responsabilités immenses qui nous attendent, vous m’aurez à vos côtés. » On n’a donc un Président élu, avec tous les pouvoirs en main et qui déclame que face au terrorisme, perçu comme un défi, le rôle et la responsabilité de la religion est « immense  », ou comment substituer une responsabilité de « politique publique » à une responsabilité de « nature religieuse ». Il appartiendrait donc à la religion musulmane de combattre le terrorisme, dont on a vu que l’émergence est d’origine politique. L’Etat se trouvera à « côté des musulmans », ce qui fait porter la cause des actes terroristes, sur une religion, qui n’y est pour rien. Il faut sur cette question, comme sur les questions sociales, savoir déchirer le voile des apparences, jeté en permanence pour masquer les réalités.

LE COMBAT CONTRE LE FANATISME : Selon l’article du Figaro, le journal qui soutient les réformes du MEDEF (code du travail, et la retraite à 65 ans), le Président aurait poursuivi sur la responsabilité de l’islam de France : « le combat contre le fanatisme et sa diffusion ».. /… combat de la pensée et de la foi » qu’il faut poursuivre « sur le terrain, en particulier auprès des populations les plus jeunes dont nous savons tous qu’elles ont des réticences à passer les portes de vos institutions ». L’incantation n’a de valeur que pour les ignorants abreuvés de BFM. Car la question véritable est de comprendre pourquoi les populations les plus jeunes sont les plus sensibles aux « prêcheurs de terrorisme » ?

L’ECHEC DE LA REPUBLIQUE : Faut-il le rappeler ici, la république n’est pas un « don du ciel » mais le produit des luttes politiques et sociales qui se sont déroulées dans notre pays, depuis 1789. Et que de jacqueries et de révolutions il fallut, pour arriver enfin à imposer contre la noblesse, puis la Bourgeoise, autre chose que de l’esclavage amélioré. 1789, 1830, 1848, 1871 et enfin 1944 sont les dates historiques qui ont fondé la République de notre temps, mais dont les bourgeois de « l’ère Macron » voudraient en finir. Des « jours heureux » du programme du Conseil National de la Résistance, nous sommes passés au « jours malheureux » planifié par le programme du « Capitalisme Mondialisé », qui s’intitule « les dividendes d’abord  ». Dans les quartiers populaires, quelque soient leur religion, les jeunes subissent un taux de chômage de plus de 40 %, expliquant, à la fois le désinvestissement syndical et politique, les violences de tout type (trafics) et le développement de la religion, notamment musulmane, car ce sont nos semblables, importés volontairement, qui subissent le plus ces situations d’abandons. Cette situation explosive et qui génère, les extrémismes (politiques et religieux), c’est l’échec de la République, où tout du moins des politiques « pro-business » perpétués par Macron qui ont été imposées à la République. Car le premier devoir de la république est d’intégrer dans la vie de la société, tous ses enfants. Chômage de masse et précarités sociales sont les révélateurs de l’échec des politiques menées et en aucun cas de la religion quelle que soit la religion… Cet appel du nouveau Président à la seule religion musulmane à « tenir ses ouailles » comme disaient les seigneurs du régime féodal aux prêtres des villages, démontre la démission politique du Président à vouloir se confronter aux questions sociales. Sachant par avance, qu’il y aura encore plus de souffrance, de larmes et de sang, il demande à la religion de tenir son rôle politique, comme le montrait Marx : « La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple.” Analyse déjà perçue par Robespierre : « S’ils invoquent le ciel, c’est pour usurper la terre ». C’est pour cet objectif « d’usurpation de la terre » et « d’opium du peuple », matérialisé par les « ghettos sociaux » constitués à cet effet, que la religion est appelée en secours.

PERSONNE NE DOIT SE SOUSTRAIRE AUX LOIS DE LA REPUBLIQUE Il poursuit ainsi : «  Personne ne peut demander à des Françaises et des Français, au nom de cette foi, de se soustraire aux lois de la République. ». Qui ne peut souscrire à cette déclamation… mais aucun journaliste ne fera remarquer au Président que les premiers à se soustraire aux lois de la République, sont les groupes du C.A.C. 40 qui chaque année se soustraient aux contributions collectives pour un montant estimé entre 65 à 85 milliards d’euros et que nonobstant ces fraudes, loin de renforcer les outils permettant de les combattre, depuis des années les effectifs de lutte contre la fraude fiscale, diminuent (agents des impôts). A l’opposé on ne cesse de faire des lois et créer des effectifs, visant à « combattre le terrorisme », avec une « énième loi sécuritaire », qui ne combat que les effets et non les causes de fond, et de ce fait illusoire.

Qui fera remarquer au nouveau Jupiter que ces milliards qui manquent, sont justement ceux qui pourraient à nouveau, financer les logements nécessaires, les services publics qui manquent, les écoles qui ferment, auxquels se substituent les prisons [6] et que ces milliards utilisée efficacement dans les quartiers, sont les meilleurs outils de lutte contre le passage à l’acte des jeunes « désœuvrés  » et en perdition sociale [7]. Mais Jupiter ne comprends rien à la jeunesse, il veut juste des « jeunes qui rêvent de devenir milliardaires ». Jamais la République ne s’est définie par un rêve de richesse individuelle, mais par l’objectif « d’intérêt général ».

LA RELIGION EST-ELLE COMPATIBLE AVEC LA REPUBLIQUE ? Proclamée ainsi, par Le « Président monarque », présenté comme jeune, brillant, sans idéologie (ni droite ni gauche), la déclamation a l’air « d’aller de soi », d’être de « bon sens ». Oui mais voilà, le diable se niche dans les détails. Ce n’est qu’en cassant le sens des mots (sémantique), que l’on trouve la philosophie et de fait l’idéologie sous-jacente…

Que signifie « Compatible  » ? Chacun peut faire la recherche sur Internet (Larousse). Il trouvera la définition suivante : « Qui peut exister en même temps, s’accorder avec quelque chose » avec un deuxième sens : « Se dit de polymères présentant une bonne miscibilité… » Et surtout son origine étymologique : « De l’adjectif (bas latin) compatibilis (sens identique) construit sur le verbe latin compati (« souffrir avec », « compatir »).

La République par principe n’est compatible avec aucune religion, car la République et la religion n’ont pas les mêmes objectifs, ils ne peuvent donc « avoir le même sens » et de ce fait « être compatible ».

  • La République est l’Institution politique de la gestion des « citoyens associés  » qui discutent production et répartition des richesses, en tout cas dans les périodes où le marché, n’étant pas religion [8], ne domine pas l’Etat (période des trente glorieuses).
  • La religion s’occupe de « conscience individuelle  » [9], donc de morale, là où la République porte la vertu [10].
    Demander à ce qu’une religion, soit « compatible avec la République » signifie à termes la possibilité et le risque de se « mélanger » comme des polymères. Le sens latin du terme renforce cette approche, car l’on peut déboucher sur « sens identique  » or, une fois de plus, Religion et République n’ont pas les mêmes objectifs. La religion est de l’ordre de la croyance individuelle, la République est une construction politique commune, celle des « citoyens associés », fondant société.

Combattre le terrorisme : L’expression utilisée de manière volontaire pour l’Islam, a donc bien un objectif politique d’enrôler une religion pour des objectifs que seule la République peut réaliser, sous condition de s’en donner les moyens. Combattre et Supprimer le terrorisme est un objectif atteignable, sous condition de supprimer les causes qui font le terreau sur lequel des jeunes passent à l’acte [11]. Aucun appel religieux ne peut se substituer, à des actes politiques concrets, permettant de « faire société ». Mais cela s’oppose frontalement aux politiques de « compétitivité  » et de « concurrence  » menées religieusement depuis trente ans, et sur lesquelles prospèrent les seuls patrons du CAC 40.

A ce moment-là, il faut aussi rappeler les principes de la loi de 1905 dans son article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » Le fait qu’un Président élu ait participé à une fête religieuse, quelle que soit la religion est une violation de l’article 2 de la loi de 1905, car dans les faits, en participant à une fête religieuse, il la « reconnait politiquement ». En la reconnaissant, il active dans la société, l’idée que la religion fait partie de la République. De plus, comme le dit l’article, il demande « l’intervention de la religion  », alors qu’il vient d’être élu, sans légitimité du peuple [12], expliquant sans doute sa recherche d’alliés pour imposer sa politique antisociale, néfaste au plus grand nombre.

On ne peut tenir le Président Macron pour un imbécile. Il connait l’Histoire et mesure le poids des actes. Son appel à la « compatibilité des religions » avec la République vise à associer les religions aux décisions politiques et donc de fait, remet en cause sans le dire, l’esprit de la loi de 1905 [13]. La participation du Président à cette fête religieuse et l’appel lancé aux musulmans est un acte politique qui dévoile, du fait de l’échec à venir de sa politique économique, de faire des religions, le moyen de tenir le peuple.

Patrice AUBERT

Le 22 juin 2017

[1Robespierre trouvant son inspiration dans Platon

[2Le Figaro 21 Juin 2017

[3Conseil Français du Culte Musulman

[4On cherche encore à savoir qui se cache derrière ce « Tout est là pour nous diviser »… qui s’appelle en fait « géopolitique »

[5produit pour l’essentiel dans les pays de confession musulmane, mais dont le prix est fixé à New-York…

[6« Qui ouvre une école ferme une prison » / Victor HUGO

[7Bien des jeunes qui passent à l’acte sont des « islamistes de la dernière heure ».

[8« Marché libre et non faussé », inscrit en lettres constitutionnelles…

[9Article 1 de la loi de 1905, qui de fait a juste un peu plus d’un siècle, donc encore fragile.

[113 000 familles réfugiées des guerres attendent leurs papiers pour pouvoir se loger et vivre / L’Humanité du 22 Juin 2017

[1260 % d’abstentions pour les députés godillots

[13Rappelons ici, que la création du CFCM est une décision politique de Nicolas Sarkozy, dont l’objectif politique était de s’attirer les votes musulmans. La religion au service du pouvoir.


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