RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
35 

La Révolution et ses éternels renégats - à propos des "critiques" du Venezuela

Paraphrasons Lénine : Énumérer toutes les absurdités énoncées par Clémentine Autain et Le Hyaric est chose impossible, car chacune de leurs phrases est un abîme de reniement.

Voilà un dirigeant du PCF-PGE et une dirigeante d’ Ensemble, tous deux européistes et petits-bourgeois mencheviks (et le dire ainsi est injuste pour les mencheviks, dont certains valaient bien mieux que cela !), qui au moment où le spectre de Pinochet se dresse contre le pouvoir populaire au Venezuela, affirment haut et fort que leur cul est entre deux chaises. Nini bêlent-ils : ni Maduro, ni la droite, claironnent nos nouveaux renégats kautskystes. Nouvelle version du célèbre “Cuba si, Fidel no” des trotskistes.

A gauche il y a ceux qui défendent les intérêts matériels, moraux, culturels des travailleurs.

Ceux dont le point de vue est basé sur l’intérêt des travailleurs.

Et ceux qui défendent des principes bourgeois qui nient la lutte des classes. Des alliés objectifs de la réaction.

Quand le feu menace la maison ces dames et messieurs nous demandent de ne pas utiliser des pompes à eau et des Canadairs, trop violents, trop caudillistes, trop verticaux. Refusons “l’affrontement mortifère” avec le Capital et son bras armé fasciste. Construisons une “alternative démocratique” avec la partie du mouvement chaviste qui abandonne le navire affrontant la tourmente : utilisons donc des cuillères à café. Ou mieux, laissons le feu dévorer la maison et ensuite nous pourrons pleurer les amis tombés à Caracas, ça nous savons bien faire car nous aimerons toujours mieux pleurnicher sur les Semaines sanglantes plutôt que gagner les Stalingrad...

Désolés Mesdames et Messieurs, nous ne marcherons jamais « ensemble » sur ces chemins de la trahison. Nous sommes au côté du peuple de Venezuela, de son gouvernement, de son président et de son Parti Communiste. Nous préférons la révolution “qui n’est pas un dîner de gala” au glas funèbre de notre défaite. Nous préférons nos camarades vainqueurs plutôt que morts, même si la « verticalité » du propos vous insupporte.

Robespierre s’adresse encore à vous, une dernière fois, incurables Thermidoriens que vous êtes ! ” Citoyens, vouliez-vous une révolution sans révolution ?“, et aussi, comme disait Saint-Just, « ceux qui veulent une révolution sans révolution n’ont su se préparer qu’un tombeau ».

Mais laissons le grand Friedrich Engels conclure :

“Ont-ils jamais vu une révolution, ces messieurs » [les anti-autoritaires] ? « Une révolution est à coup sûr la chose la plus autoritaire qui soit, un acte par lequel une partie de la population impose à l’autre partie sa volonté à coups de fusils, de baïonnettes et de canons, moyens autoritaires s’il en fut. Force est au parti vainqueur de maintenir sa domination par la crainte que ses armes inspirent aux réactionnaires. Est-ce que la Commune de Paris aurait pu se maintenir plus d’un jour si elle ne s’était pas servie de l’autorité d’un peuple en armes contre la bourgeoisie ? Ne pouvons-nous pas, au contraire, la blâmer de ce qu’elle ait fait trop peu usage de cette autorité ?” (1)

Le 4 novembre, avec les autorités du Venezuela à Paris, le PRCF commémorera à Paris la Révolution d’Octobre et le combat du Che. A chacun son camp, mais qu’au moins ceux qui combattent toutes les révolutions cessent hypocritement de se réclamer de la « radicalité ».

Antoine Manessis

(1) Engels A propos de l’autorité.

Ensemble ! aboie avec les impérialistes...

Fidèle à son esprit d’enfumage, le parti de Clémentine Autain, se revendiquant de gauche, a exprimé aujourd’hui par le biais d’un communiqué puant, et par son attachement aux “valeurs et libertés démocratiques”, sa désapprobation face aux tentatives du gouvernement socialiste démocratiquement élu de défendre la révolution bolivarienne et le processus démocratique, considéré par les plus hautes instances internationales (pas vraiment chavistes) comme le meilleur du monde.

Niant les liens des leaders de l’opposition vénézuélienne avec l’ambassade étasunienne et leur passé criminel, faisant fi des assassinats de candidats à la constituante, rejetant le résultat obtenu pour cette dernière et le soutient populaire qu’elle a reçu, “Ensemble !” prétend donner des leçons de démocratie en pratiquant le “Ni-ni” (ni Maduro, ni la droite), une posture lâche de neutralité ne servant in-fine que la droite et l’extrême droite qui, aujourd’hui, déstabilisent le pays en refusant de participer aux règles démocratiques et en propageant la violence dans les rues des grandes villes.

“Le peuple vénézuélien n’a rien à gagner dans l’affrontement entre le gouvernement Maduro et les couches parasitaires liées à l’appareil d’Etat, qui le soutiennent, et l’opposition dominée, malgré ses contradictions, par une droite revancharde et néolibérale. ” (communiqué d’Ensemble !)

Si le peuple vénézuélien doit d’autant plus s’approprier la révolution bolivarienne, et c’est le sens de la constituante, il a, malgré ce qu’essaye de propager le torchon proposé par “Ensemble !”, tout à perdre par la victoire des réactionnaires et des putschistes aux ordres de l’impérialisme nord-américain.

Tous avec le peuple vénézuélien !

Victoire pour la révolution Bolivarienne !

A bas la réaction, les ingérences et l’impérialisme étasunien !

Jeunes pour la Renaissance Communiste en France

»» https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/revolutio...
URL de cet article 32177
  

L’horreur impériale. Les États-Unis et l’hégémonie mondiale
Michael PARENTI
Enfin traduit en français. Notes de lecture, par Patrick Gillard. La critique de l’impérialisme made in USA La critique de l’impérialisme américain a le vent en poupe, notamment en Europe. Pour preuve, il suffit d’ouvrir Le Monde diplomatique de novembre 2004. Sans même évoquer les résultats des élections américaines, dont les analyses paraîtront en décembre, le mensuel de référence francophone en matière d’actualité internationale ne consacre pas moins de deux articles à cette question. Signé Claude (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Certains n’aiment pas la vérité. Pour tous les autres, il y a Wikileaks.

Julian Assange

"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.