Sur fond de crise larvée du capitalisme mondialisé et de difficultés croissante des EUà maintenir leur belliqueuse hégémonie mondiale, le monde vit une situation internationale contrastée et dangereuse, avec de très nombreux foyers de tensions dont certains peuvent à tout moment donner prétexte à des conflits dévastateurs, mondialisés, voire franchement exterminateurs, c’est-à-dire mettant en cause l’existence de l’humanité. En l’absence de l’URSS et du camp socialiste mondial, qu’a détruit la contre-révolution anticommuniste des années 90, faute d’un puissant Mouvement communiste international s’inspirant partout du marxisme-léninisme pour porter à la fois l’internationalisme prolétarien et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour coopérer librement, en présence d’un impérialisme américain d’autant plus revanchard qu’il est historiquement déclinant, avec la montée en puissance d’une Europe allemande en pleine course aux armements et avec le retour en force international d’un Japon en proie au militarisme résurgent et au négationnisme historique, alors que Macron poursuit les ingérences néocoloniales en Afrique, alors qu’il menace la Syrie souveraine et qu’il s’engage dans la mise en place d’une « défense européenne » surarmée et asservie à l’OTAN, cette situation appelle de la part des forces communistes, progressistes, patriotiques, internationalistes, antifascistes et anti-impérialistes nationales et internationales un extrême esprit de solidarité et de responsabilité à l’égard des peuples et des pays qui tiennent tête, dans des situations généralement complexes, contradictoires et embrouillées, à cet ennemi principal des peuples, de la paix mondiale et de l’avenir même des hommes qu’est, sur tous les plans, économique, politique, culturel, écologique, et bien entendu, militaire, l’impérialisme-capitalisme.
Or, dans la dernière période, et nonobstant l’extrême danger pour la paix et pour l’avenir des processus progressistes, on voit s’accentuer la tentation de certains milieux dits progressistes, voire « marxistes », de mégoter leur solidarité avec les peuples victimes d’agression :
Plus encore que d’autres Etats progressistes de l’ALBA, et plus généralement, de l’Amérique latine en lutte, le Venezuela bolivarien est tenaillé par une sanglante tentative de déstabilisation à la chilienne de la part de l’impérialisme étasunien et de l’oligarchie locale ; or, alors que l’heure est aux manifestations de toute la gauche populaire française et européenne pour soutenir Maduro et pour combattre la « contra », on voit des dirigeants « communistes » (notamment le directeur de l’Humanité) qui donnent des leçons et qui appellent, en réalité, Maduro à quitter le pouvoir sans se battre, en un mot, à déserter le combat en « sauvant la face ». Quitte à isoler Cuba socialiste, la Bolivie et les autres pays de l’ALBA ?
Equidistance irresponsable aussi quand certains ne lèvent pas le petit doigt pour conjurer la « guerre de grande ampleur contre la Corée du Nord » (comme l’a écrit D. Trump), dont la préparation militaire (manœuvres communes EU/Corée du Sud/Japon, « bouclier » antimissiles, etc.) est accompagnée par un tapage médiatique planétaire assorti de sanctions financières sans fin, hélas appuyées par l’ONU, et cela au motif que le « régime » nord-coréen (les aboyeurs de l’impérialisme emploient systématiquement cette expression codée quand il s’agit de déclasser un ETAT avant de l’écraser sous les bombes) ne répond pas aux critères édictés par l’Occident capitaliste en matière de « démocratie » : cette « démocratie » occidentale qui tolère que cinq millions d’enfants par an meurent de faim dans le monde, que plus d’un milliard d’hommes au monde, bientôt deux, dépérissent au chômage, que des Etats souverains entiers, notamment dans le monde musulman, soient détruits par les interventions américaines et otaniennes, que des milliers d’enfants, de femmes et d’autres innocents fuyant la mort risquent chaque jour la noyade en Méditerranée, que des Etats pétro-monarchiques médiévaux n’aient, eux, aucune question à se poser sur leur « régime » interne grossièrement oppressif pourvu qu’ils participent de l’ordre prédateur mondial parrainé par Washington, Tokyo, Berlin et leurs petits suiveurs de l’Elysée... et qu’ils financent de temps à autre l’ « achat » à grand bruit d’un mercenaire du sport-spectacle !
De même qu’il est fréquent, y compris « à gauche », voire à l’ « extrême gauche », de renvoyer hypocritement dos à dos les EU et les Etats russe, syrien, iranien, chinois, au motif que ces derniers ne correspondent pas aux normes du « pluralisme » (si mensonger tant il est de plus en plus sous contrôle à l’Ouest) du sacro-saint « Occident » auto-rebaptisé « Communauté internationale », alors même que l’ensemble constitué par la Triade hégémonico-impérialiste Washington-Berlin/Paris-Tokyo regroupe moins d’un dixième des habitants de la planète Terre !
Pis encore, on voit parfois des forces se réclamant de Lénine et de la révolution dénoncer l’ALBA (Alternative bolivarienne des Amériques), cette tentative internationale certes très perfectible et encore passablement inaboutie d’alternative au modèle néolibéral, mais qui reste un point d’appui pour tous ceux qui préfèrent la coopération internationale entre peuples souverains à la « concurrence libre et non faussée » du TAFTA et des transnationales. Certes, le gouvernement chaviste-maduriste en place à Caracas est fort loin d’être pouvoir communiste « classique ». Certes, le processus bolivarien est encore dominé au Venezuela par la petite et moyenne bourgeoisie nationale. Certes, il n’est pas, ou pas encore, clairement orienté vers la révolution socialiste et vers la dictature du prolétariat qui seule pourra, comme la révolution ouvertement socialiste choisie par nos camarades cubains en 1959/61, stabiliser enfin le pouvoir révolutionnaire, de planifier le redressement économique, d’assurer un emploi à chacun et de construire une patrie pour tous. De même, les « républiques du Donbass » ne sont certes pas, à l’heure actuelle, des républiques soviétiques et ouvrières au sens de 1917 et elles ne prétendent d’ailleurs pas l’être ; mais n’est-ce rien que, face au véritable « Drang nach Osten » (poussée vers l’Est, comme on disait dans les années 1930 et 40...) de l’UE-OTAN appuyé par le gouvernement pronazi de Kiev, des forces patriotiques, populaires, voire ouvrières se soient dressées dans cet Est de l’Ukraine qui fut l’un des berceaux d’Octobre 1917, de la « Jeune garde » chère au romancier Fadéiev et de l’héroïque Résistance prolétarienne de masse à Hitler à l’époque de l’opération Barbarossa apparemment triomphante !
Face à cette situation compliquée, le PRCF rappelle quelques principes élémentaires qu’il est indispensable de se réapproprier
Il s’agit à la fois d’échapper à l’extrême opportunisme des uns qui, pour ne pas rompre leurs bonnes relations avec l’UE qui les finance à travers le Parti de la Gauche Européenne ni avec le PS social-impérialiste dont ils dépendent électoralement, ne « soutiennent » Maduro que « comme la corde soutient le pendu », (au point qu’un tel « soutien » est pire qu’une attaque frontale tant il désoriente les défenseurs français du processus bolivarien !), mais aussi au sectarisme doctrinaire des autres qui refusent la dialectique marxiste-léniniste de l’identité communiste et du rassemblement populaire, national et international qui doit unir dans l’action tous les ennemis de l’impérialisme, de l’anticommunisme et du fascisme, étroitement associés au Venezuela, en Ukraine et en Europe de l’Est.
Cette dialectique objective unit pourtant dynamiquement, « en mouvement », la défense des objectifs proprement prolétariens (révolution socialiste, pouvoir des travailleurs, communisme...) à l’incontournable exigence de construire ici et maintenant, à partir des rapports de forces concrets, de larges fronts antifascistes, anti-impérialistes, anti-oligarchiques, antimonopolistes, pacifiques, patriotiques, démocratiques, progressistes, avec en parallèle l’effort constant de la classe ouvrière et des communistes – c’est-à-dire de la partie de cette classe qui s’efforce de jouer un rôle d’avant-garde de classe organisée – pour diriger ces fronts de manière efficace contre l’impérialisme, pour isoler les oligarques et leurs commis, pour orienter en définitive les révolutions patriotiques et démocratiques dans le sens de la révolution socialiste et du pouvoir des travailleurs. Il n’y a pas opposition en réalité entre la construction et la défense pleine et entière de ces larges fronts et le développement, dans chacun des pays concernés, de partis communistes de combat, léninistes, ancrés dans le monde du travail et les quartiers populaires ; bien au contraire, les deux objectifs s’épaulent, de même qu’à l’échelle mondiale et régionale, il n’y a pas opposition entre la mise en place de larges coalitions internationales pour la paix, le progrès et l’environnement, et l’impérieuse nécessité que renaisse à tout le moins un large Mouvement communiste international débarrassé à la fois de ses tentations opportunistes et de ses crispations sectaires, lesquelles se nourrissent d’ailleurs mutuellement.
Pas de contradiction non plus entre la solidarité de classe internationale avec les communistes et les syndicalistes de classe souvent persécutés à l’Est, y compris en Russie, et l’exigence pacifique élémentaire consistant à refuser qu’à nouveau, le grand peuple russe, qui fut l’artisan n°1 de la défaite hitlérienne, se trouve encerclé, menacé, amputé, « sanctionné » systématiquement par une politique euro-atlantique de plus en plus agressive. Celle-ci, après avoir annexé l’Europe de l’Est à l’UE/OTAN (pour le plus grand malheur du peuple français dont le pays est sapé en profondeur par la « construction » euro-germano-atlantique redoublée qui a résulté de ce basculement contre-révolutionnaire des rapports de forces européens) et une partie des Républiques soviétiques, voudrait désormais presser la Russie militairement sur ses flancs balte, polonais, ukrainien, caucasien, centre-asiatique... sans parler de la pression militaire sur Pyongyang qui vise très directement la Chine populaire et la Fédération de Russie, toutes deux limitrophes de la République populaire démocratique de Corée...
Pas de contradiction enfin à se réclamer de la lutte universaliste pour la démocratie populaire, le socialisme et le communisme, et à défendre le droit du peuple coréen à la réunification (sous le principe « Un Etat, deux systèmes sociaux », comme cela s’est fait pour Hong Kong) pacifique, ce qui implique le droit de la RDPC à l’autodéfense face à l’armée étasunienne nucléarisée et omniprésente au Sud, face également à un Japon qui brûle de liquider sa constitution pacifiste, de se doter de l’arme nucléaire et de ré-intervenir partout où ses intérêts impérialistes le lui dicteront. Pas de contradiction à défendre le « pluralisme » dont certains se réclament abstraitement contre le « totalitarisme », car à notre époque, le totalitarisme le plus dangereux – s’il est permis d’user de ce vocabulaire plutôt confus sur le plan conceptuel – est celui que les EU et leurs suiveurs veulent imposer au monde entier, sans espace politique de repli, et en mettant en place une pensée, une économie, une « culture », voire une langue unique mondiale « made in Wall Street », avec un asservissement mental sans précédent des individus suivis à la trace par le « Big Brother » atlantique et néolibéral. C’est d’autant plus vrai que de plus en plus, au prétendu « soft power » (« pouvoir doux ») néolibéral exercé sur les esprits par l’entremise de ses médias alignés, l’UE euro-atlantique ajoute le poing de fer en collaborant sans états d’âme avec des gouvernements cléricaux et fascisants (Varsovie, Pays baltes, Ukraine...), en réprimant les courageux partis communistes de l’Est (Pologne, Ukraine, Hongrie, Bulgarie, Tchéquie...), en ouvrant partout ses portes à une extrême droite nostalgique d’une « Europe blanche », pseudo-« chrétienne » et « forteresse » constituée en pendant et en rival de l’impérialisme US pour la domination sur les pays de l’Est et du Sud. Ne parlons pas de l’appui, souvent direct et grossier, que le prétendu Occident libéral n’a cessé, pour des raisons de classe mâtinées d’antisoviétisme et d’anticommunisme, d’apporter durant des décennies aux intégristes religieux à la Ben Laden qui ensanglantent périodiquement la planète et qui sont, à bien des égards, des sous-produits, voire des sous-traitants de l’impérialisme euro-atlantique.
Cela signifie qu’il faut en revenir au principe selon lequel, oui, « les barricades n’ont que deux côtés ». Lors des affrontements décisifs de la Révolution française, notamment durant l’An II de la République, en février et en juin 1848, pendant la Commune de Paris, lors de la Révolution d’Octobre, de Stalingrad, de la guerre de libération du Viêtnam, etc., et n’en déplaise aux petits bourgeois de droite et de gauche, il n’y a jamais eu « trois » camps, fût-ce le camp suprêmement bien-pensant des super-révolutionnaires qui comptent éternellement les points avant, puis qui pleurent les défaites et qui donnent ensuite des leçons rétrospectives : en effet, les situations politiques concrètes ne sont pas des situations de laboratoire. Elles ne présentent presque jamais un visage « pur » et défini où il y aurait d’un côté les « bons », 100% garantis sur facture, et de l’autre, les « méchants ». Du côté des exploiteurs aussi, il y a souvent des « idiots utiles » exaspérants qui, pour faire valoir leur « belle âme » et prendre la pose devant la « postérité », prêtent la main aux prédateurs, comme du côté des peuples on trouve aussi, presque toujours, des aventuriers, des pêcheurs en eaux troubles et des carriéristes dont il faut déjouer les manigances. Comme le disait Lénine à l’encontre des snobs politiques de toutes obédiences,
« Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution. (...) C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira “Nous sommes pour le socialisme”, et qu’une autre, en un autre lieu, dira “Nous sommes pour l’impérialisme”, et que ce sera alors la révolution sociale ! ».
Encore faut-il bien entendu comprendre dialectiquement l’idée que « les barricades n’ont que deux côtés ». Cet énoncé n’est pas un appel au manichéisme et à l’alignement aveugle. Non seulement sur le principe général : car – une fois que, et une fois que seulement, l’on a clairement choisi son camp, celui de l’anti-impérialisme conséquent – on peut et on doit, du côté de la « barricade » que l’on a choisi, et sans quêter des applaudissements de la part du camp d’en face, qu’il faut au contraire encore plus fustiger, faire entendre si besoin ses critiques constructives pour permettre au camp que l’on a élu de gagner, ce qui signifie toujours au final, combattre les « pêcheurs en eaux troubles », aider à mettre le peuple travailleur en position dirigeante au sein de l’alliance anti-impérialiste et au final, faire prévaloir le seul point de vue authentiquement universel : celui du communisme entendu comme lutte des classes pour une société sans oppression nationale ni exploitation de classe. Bref, il faut entendre l’avertissement de Politzer, le philosophe communiste que fusillèrent les Allemands : « l’esprit critique, l’indépendance intellectuelle ne consistent pas à céder à la réaction, mais à ne pas lui céder » : c’est toute la différence entre le véritable doute méthodique conseillé par Descartes, qui est entièrement tourné contre le préjugé et orienté vers les lumières, et l’éternel scepticisme contre-révolutionnaire et finalement ténébreux de ceux qui restent constamment « le cul entre deux chaises », hésitant entre réaction et progrès, ténèbres et lumières, obscurantisme et recherche universelle du vrai, camp impérialiste et camp des résistances patriotiques et populaires !
Et cette souplesse dialectique est encore plus nécessaire quand il s’agit d’apporter un soutien militant, et parfois, « militaire », à tel gouvernement qui n’est pas, n’est pas encore, voire ne sera jamais, prolétarien, voire qui, par certains aspects, s’affaiblit parfois lui-même dans sa lutte contre l’impérialisme en tracassant le prolétariat et les communistes de son pays. C’est ainsi que les communistes du PRCF n’ont jamais mégoté leur soutien indéfectible aux communistes vénézuéliens, aux marxistes du FPLP, à tous ceux qui ont maintes fois été tracassés par les pouvoirs en place, y compris par des pouvoirs inconséquemment patriotiques préférant parfois leur caractère bourgeois à l’efficacité du combat anti-impérialiste. L’idée que « les barricades n’ont que deux côtés » n’enjoint donc en rien un alignement aveugle « derrière » tel ou tel gouvernement, fût-il anti-impérialiste ou antifasciste. Il est inséparable de l’esprit critique guidé par le marxisme, de la solidarité de classe indéfectible avec les prolétaires et les communistes de chaque pays (Syrie, Irak, Ukraine, Russie, Iran, Yougoslavie...), pourvu naturellement que cet esprit critique ne soit pas une manière d’atténuer l’aspect principal des choses : l’action solidaire de classe et de masse pour combattre le fascisme, l’impérialisme et leurs créatures, pour défendre le progrès social, les libertés populaires, la paix mondiale, la souveraineté des nations. Ainsi Lénine et Rosa Luxemburg dialoguaient-ils, parfois de manière âpre et publique, tout en défendant tous deux Octobre rouge, le mouvement Spartakus et l’Internationale communiste alors en plein affrontement de classes international : mais ils étaient clairement et d’abord, « avant tout et malgré tout » comme disait Karl Liebknecht, du même côté de la barricade, et ils ne prêchaient pas plus une « critique sans soutien » qu’un soutien aveugle et acritique du moment qu’ensemble, sans mégoter, chacun appuyait sans retour les « rouges » et les anti-impérialistes du monde entier.
Face aux dangers, bien trop surestimés, qui menacent la paix mondiale, face à l’hésitation actuelle du mouvement populaire français à expliciter le lien entre la résistance sociale à l’euro-casse et les gaspillages insensés prévus par Macron pour liquider l’idée même de défense nationale et lui substituer une armée » « eurotanienne » ciblant la Russie et dotée de la force nucléaire française, face aux tentatives pressantes, pour l’instant largement contenues et déjouées par les peuples, de « purger » le Venezuela bolivarien, de déstabiliser l’ALBA et d’isoler Cuba pour pour « reprendre en main » toute l’Amérique latine, face à l’entreprise visant à asphyxier la RDPC et à la détruire atomiquement si l’occasion se présente pour Trump au risque de provoquer la Chine et la Russie, face à l’acharnement euro-américain visant à encercler et à recoloniser définitivement la Russie et l’ex-espace « soviétique », à prendre en tenailles l’Iran, à écraser l’héroïque peuple palestinien, à « contenir » et à « refouler » de mille façons la République populaire chinoise, l’impérialisme est loin, fort loin, d’avoir partie gagnée, comme on le voit notamment en Syrie où l’entreprise impérialiste, pseudo-« démocratique », de dépeçage du pays à l’irakienne a été stoppée.
« Prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde entier, unissez-vous »
Dans ces conditions, le PRCF continuera, non seulement de choisir son camp, celui de l’émancipation nationale, culturelle et sociale de la France et de toute l’humanité, mais de pratiquer la solidarité de classe internationaliste en « tenant les deux bouts » de la devise de l’Internationale Communiste formulée par Engels et Marx, puis enrichie par Lénine, « Prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde entier, unissez-vous ».
Pratiquement, nous appelons nos amis communistes, syndicalistes, patriotes progressistes, internationalistes, de France et d’ailleurs, à faire plus fort et plus unitaire sur les points suivants :
L’appel au retrait français de l’UE-OTAN, ce facteur majeur d’oppression, d’exploitation et de guerre en Europe et à l’Est de l’Europe
La condamnation des ingérences néocoloniales françaises en Afrique (Libye, Mali, Côte d’Ivoire, Centrafrique, Burkina Faso...) qui ne servent que les transnationales et qui desservent à la fois le peuple français et les peuples africains amis qui participent de l’espace francophone international.
Le soutien beaucoup plus déterminé et UNI des progressistes, et d’abord de tous les communistes, aux camarades polonais, ukrainiens, baltes, tchèques, bulgares, hongrois, etc., persécutés par des pouvoir euro-fascisants qui ne criminalisent le communisme que pour mieux banaliser l’extrême droite.
La défense de la paix, la promotion de la réunification nationale Nord-Sud, sans ingérence étasunienne, dans la Péninsule coréenne.
Le refus de toute guerre, de toute tentative d’isolement, de toute forme de « sanctions », menaçant le grand peuple russe dont le Général De Gaulle disait loyalement en 1966 qu’ il « a joué le rôle principal dans notre Libération » à l’occasion de la seconde Guerre mondiale.
Le refus de toutes les « sanctions » contre les peuples russe, iranien, nord-coréen, vénézuélien, l’imposition de sanctions internationales au gouvernement d’extrême droite israélien qui bafoue la légalité internationale, colonise arrogamment les territoires occupés et qui constitue un foyer permanent de guerre, de provocation et de crispation dans la région la plus dangereuse du monde.
La levée immédiate du blocus contre Cuba socialiste, l’évacuation inconditionnelle de la base de Guantanamo par les tortionnaires mandatés du « régime » étasunien, seule source permanente et structurelle d’atteinte aux droits de l’homme sur l’Ile de José Marti et de Fidel Castro.
Plus que jamais, faisons le lien entre cette action internationaliste conséquente et la stratégie nationale du PRCF, une stratégie qui marque et qui marquera de plus en plus de points auprès des vrais progressistes au fur et à mesure que se révèlera le vrai visage de l’UE/OTAN et de son dangereux petit proconsul macronien : la sortie de la France, par la voie progressiste, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN dans la perspective révolutionnaire d’une rupture avec le capitalisme-impérialisme, dont la perpétuation au 21ème siècle devient un obstacle mortel au développement, voire à la survie, de la France, du progrès humain et de toute l’humanité.
Georges Gastaud
secrétaire national du PRCF
Antoine Manessis
responsable de la commission internationale du PRCF