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27 commentaires

Un coup de force qui cache la faiblesse !

Macron vient de décider l’emploi de l’artice 49.3 pour mettre un terme au débat engagé à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi de réforme des retraites. Ce samedi, le conseil des ministres est réuni sur un seul ordre du jour : le coronavirus et les mesures à prendre pour l’empêcher de progresser dans le pays. Surprise ! le premier ministre entre à l’Assemblée en fin d’après-midi pour annoncer que le gouvernement va utiliser le 49.3 pour stopper la discussion sur sa réforme proposée. Le procédé employé en lui-même inélégant marque l’irrespect profond de cette majorité à l’égard des institutions de la République. Plus grave, le gouvernement réduit le parlement au rôle de chambre d’enregistrement des décisions élyséennes. Ce nouveau coup porté à la démocratie précipite la France dans un autoritarisme plus fort dont les violences policières en sont l’écume visible. Répression d’un côté et bâillon de l’autre, voici le visage vrai de la macronie en marche.

Qu’en est-il du projet de loi à cet instant ? Le gouvernement passe en force la loi ordinaire à l’Assemblée Nationale, loi amendée par les élus macronistes et comportant plusieurs ordonnances ( près d’une dizaine). Tout cela sans débat, sans confrontation jusqu’au Sénat. Espérons que les sénateurs comme l’ont fait les députés insoumis et communistes combattront pied à pied cette loi pour l’empêcher de voir le jour. Les macronistes étant minoritaires au Sénat, nous pouvons croire qu’il en sera ainsi. Il faudra suivre les débats. Les votes des motions de censure déposées par les opposants nous donneront des indications sur les rapports de force en présence. Sans illusions vu que les macronistes comptent près de 400 députés sur les 550 élus à l’Assemblée.

Quels enseignements tirer de ce moment politique ? Macron veut réduire l’opposition à sa plus simple expression. Il dénie les droits de contester, d’argumenter, d’expliquer, de s’opposer. Plus simplement, il souhaite effacer l’existence même des opposants. Il voudrait une Assemblée nationale entièrement dévouée à sa majesté Jupiter. Il n’y arrivera jamais. L’épreuve de force engagée renforce l’opposition parlementaire mais surtout redonne de la vigueur au mouvement populaire, au mouvement contestataire contre sa réforme. Chacun comprenant que les mauvais coups contenus dans ce projet, Macron veut nous les imposer à la hussarde. On a bien compris que plus le débat s’allongeait, plus les problèmes étaient discutés et plus les régressions sociales apparaissaient et les pièges relevés et révélés. Voila pourquoi le gouvernement ne pouvait supporter la durée des débats et l’empressement à y mettre un terme. Valeur d’acquisition et valeur de service du point, âge pivot, âge d’équilibre, capitalisation, carrière complète, pénibilité, revenu moyen par tête, tout un inventaire de notions vides de sens, un volapük destiné à tromper les gens. Ces articles de loi ne seront pas étudiés. C’était un des buts poursuivis par l’utilisation du 49.3 de manière à éviter la révolte populaire.

L’application de cette mesure est également destinée à mettre au pas la majorité macroniste. Au cours des débats parlementaires certains élus marcheurs ne suivaient plus la totalité des arguments du gouvernement. Des craquements se faisaient entendre, quelques démissions ont eu lieu. Pour éviter des fractures naissantes, Édouard Philippe impose sa méthode forte.

Le pouvoir est aux abois. Bien que disposant d’une majorité de députés, il se trouve contraint d’utiliser les méthodes anti-démocratiques pour faire adopter ses décisions. C’est le signe d’une faiblesse qui s’ajoute à celle apparue avec la répression sans égale des gilets jaunes. Ce pouvoir perd sa légitimité. S’il était si fort il retournerait devant les électeurs pour engager la suite de son quinquennat soit par référendum, soit par la dissolution de l’Assemblée Nationale. Il ne le fera pas sauf si des millions de gens s’engagent dans des manifestations jamais vues dans le pays.

Cette conclusion nous indique la seule voie dans l’immédiat : rassembler, rassembler toujours plus les millions de gens qui ont intérêt à conserver leurs droits et à les étendre pour les améliorer !

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COMMENTAIRES  

03/03/2020 00:50 par Bruno

A LIRE :

49.3 - DÉCRYPTAGE DU COUP DE FORCE MACRONISTE :

 " LES FOURBERIES DE L’ APRÈS 49.3 " :
https://melenchon.fr/2020/03/02/une-semaine-dans-le-cyclone/

03/03/2020 08:28 par babelouest

Que ceux qui n’ont pas compris que nous sommes dans une dictature pire que le Second Empire (pourtant tellement tourné en dérision par Victor Hugo), lèvent la main !

03/03/2020 09:52 par Assimbonanga

Il voudrait une Assemblée nationale entièrement dévouée à sa majesté Jupiter. Il n’y arrivera jamais.

Pas sûr ! Il peut tirer au sort une assemblée parallèle : une CCC ! Extrait :
"Les débats sont animés par des professionnels de l’ingénierie et de l’animation du dialogue citoyen, membres de Missions Publiques et Res publica, et par des consultants d’Eurogroup Consulting"...

03/03/2020 10:19 par Assimbonanga

Lettre de mission du premier ministre. Je vous invite à la télécharger car elle pourrait, accidentellement bien sûr, sortir des radars comme elle a déjà disparu de l’article des Echos. Il y est clairement indiqué que

" Au terme de ses travaux, la convention adressera publiquement au gouvernement et au président de la République un rapport faisant état de ses discussions ainsi que de l’ensemble des mesures législatives et réglementaires qu’elle aura jugées nécessaires pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle pourra désigner parmi les mesures législatives celles dont elle jugerait opportun qu’elles soit soumises à un référendum".

Hé bien, si vous n’avez pas l’impression d’un parlement bis, c’est que vous êtes vraiment confiants ! Toutefois, le connaro-virus est en train de bien éclairer notre jugement : pour baisser la pollution, il aura suffi de 2 mois d’arrêt de production en Chine. CQFD !

03/03/2020 12:11 par Buffaud

RDV 17h ce mardi à l’assemblée nationale pendant le vote de la motion

03/03/2020 13:25 par François de Marseille

C’est bien joli, mais la force elle n’est pas de notre coté. J’espere que ceux qui avaient peur de Lepen et se sont précipités pour voter pour ça auront compris la leçon. J’espere sans y croire une seule seconde.

03/03/2020 13:51 par J.J.

"Ce pouvoir perd sa légitimité."
Inexact : ce pouvoir n’a, à vrai dire, jamais eu de légitimité. C’est une prise de pouvoir issue non d’un "golpe", mais d’une sorte de coup d’état "soft".
Pas sûr que le coup du chiffon rouge du RN FN fonctionne encore la prochaine fois.

03/03/2020 13:53 par Georges SPORRI

Pour bloquer ce vote ou pour obtenir l’abrogation de cette réforme, un mouvement type MAI68 est nécessaire (décembre 95 ne suffira pas). Or, depuis les élections législatives de JUIN 68, les gauches officielles et les syndicats intégrés ont horreur des grèves générales prolongées et hargneuses s’accompagnant de manifestations massives et d’une multitudes de subversions. Il est d’ailleurs exact que MAI68 fut liquidé par les électeurs = bovins effrayés par la liberté. Cet évitement du conflit a cependant créé une ambiance encore pire puisque ces partis réformistes et ces saints-dicats sont tous en perte de vitesse ou en crise profonde.

03/03/2020 15:47 par Papa Razzi

Je ne sais si le gouvernement est faible, mais ce n’est pas lui qui a mal où je pense.
Encore merci au "Front Républicain" !

03/03/2020 19:41 par pauvre 2

Discours au parlement aujourd’hui par Mélenchon incisif comme d’hab.
https://www.youtube.com/watch?v=Gzhv0ylYuwY

03/03/2020 19:43 par T 34

Le 49.3 c’est l’article de la constitution ou le calibre ? Il faut préciser parce qu’avec Macron on n’est jamais sur.

03/03/2020 19:50 par Chris

"Cette conclusion nous indique la seule voie dans l’immédiat : rassembler, rassembler toujours plus les millions de gens qui ont intérêt à conserver leurs droits et à les étendre pour les améliorer !"

Rassembler ! Rassembler ?
Même "l’opposition" n’est pas capable de se rassembler pour voter de façon unitaire une motion de censure qui n’aura de toutes façons aucune chance de passer.
"L’opposition" fait le jeu du gouvernement. C’est un triste constat, mais il faut le faire.

03/03/2020 20:44 par irae

@ pappa razzi et françois de marseille
Nous y voilà démasqués les barragistes germanopratins (ni marine ni le pen) et autres faux gauchos de libé (votez pour qui vous voulez mais...).
Complices des puissants neoliberaux des blackrock et autres lehmann bros. Et dire qu’il y a encore des crétins payés au smic qui croient vos bobards tant leur propagande a lnfiltré les esprits à coup de loftstory ou hannouneries.
La peste brune ? XXe siècle ! La peste neolibérale XXIè et c’est comme le changement (dans la continuité) c’est maintenant.

03/03/2020 21:03 par dany

Comment se fait-il qu’un gouvernement aussi faible arrive à imposer une réforme aussi impopulaire ?
Personne ne s’est encore posé cette question, pourtant si simple. Ça me fait terriblement penser a ce qui s’est passé pour la loi "El Khomri" (tient, qu’est-ce qu’elle est devenue celle là au fait ?), loi passée également avec le 49-3 malgré des manifestations monstres et une impopularité énorme du gouvernement Hollande.
La réponse à cette question simple ne serait-elle pas que, en fait, les véritables décideurs de cette réforme ne sont pas à l’Elysée mais a Bruxelles, et que l’Elysée ne fait qu’appliquer ce qui lui a été ordonné a un échelon plus haut que lui, et qui a autorité sur lui (cf la malheureuse Grèce et son peuple martyrisé qui en a fait des gréves générales et des manifestations de masse). N’oublions pas que désormais un commissaire européen a plus de pouvoir qu’un président en exercice. Et c’est là que se trouve le véritable pouvoir dictatorial, Macron n’est qu’un pantin. Comme disait Emmanuel Tood, le véritable drame de Macron c’est qu’il croit qu’il est Président.

04/03/2020 00:30 par Bruno

Néofascisme Macroniste :

Texte & vidéo / Le Media : "Blessures invisibles, les impensées de la répression " :
https://www.lemediatv.fr/articles/enquetes/blessures-invisibles-les-impensees-de-la-repression-1d50ABMoRdSbuJTotFd9Pw

04/03/2020 09:37 par J.J.

@ Dany N’oublions pas que désormais un commissaire européen a plus de pouvoir qu’un président en exercice. Et c’est là que se trouve le véritable pouvoir dictatorial, Macron n’est qu’un pantin. Comme disait Emmanuel Tood, le véritable drame de Macron c’est qu’il croit qu’il est Président.

C’est bien vu, et j’ajouterais que le commissaire européen n’est lui même que le sous fifre chargé par la mafia de la phynance de faire exécuter les ordres.
Face à ça, on est plutôt mal.

04/03/2020 10:45 par Danael

Bon , bon, il y a aussi de l’optimisme dans l’air :
Pour les municipales et plus : une stratégie à long terme à savoir moins de politique traditionaliste de parti et plus de front populaire , moins de fausses alliances et plus de ligne de classe . L’expérience de Philippe Poutou à Bordeaux est intéressante dans ce sens. Pas toujours facile mais il faut une bataille rangée collective et en annoncer clairement la couleur. Voir l’entrevue ici :
https://youtu.be/3jknwryt9zw

04/03/2020 12:01 par bostephbesac

Le pire, c’ est qu’ il y a des gens du PS (ou se réclamant tel quel) qui appelle à voter pour des candidats "marcheurs" aux municipales.

Dans le Doubs, pour Besançon, un certain Joseph PINARD appelle à voter pour le candidat Eric ALAUZET, désigné comme candidat officiel du parti du micron (il y a une dissidence ici (comme à Paris)) . Ce type (qui se déclare "historien") s’ en prend à la liste EELV + PS + Divers Gauches d’ Anne VIGNOT, plutôt favorite dans les sondages . Le motif ? "Les violences" dont auraient été victime le candidat ALAUZET (des autocollants syndicaux sur sa permanence), et le fait qu’ en dernière place (dernière place (donc vraisemblablement non élue au final !) !) se trouve Barbara ROMAGNAN, ancienne élue parlementaire du PS................et surtout ancienne "frondeuse" (et une vraie !) sous moullande . Non seulement ce Joseph PINARD ne veut pas quitter le PS de lui-même semble t’ il, mais il se trouve que l’ ancien Maire de Le Russey (dont je n’ ai pas retenu le nom (il ne le mérite pas !)) qui est PS (officiellement), soutient ce PINARD..........et donc par ricochet, le candidat officiel du micron sur Besançon . Il va falloir que les memebres du PS prennent clairement position !

A mes yeux, on ne peut être du PS (déclaré socialiste) et soutenir un membre du parti le plus anti-social que la France n’ avait jamais vu jusque là (à part le RN) !

04/03/2020 14:58 par AnnieS

mais voilà t-y pas qu’une partie de la majorité présidentielle rue dans les brancards et se scinde en deux, réalisant pour certains qu’ils avaient été de gauche dans un passé oublié, dont tout à coup ils se revendiquent, finalement leur passé n’était pas si oublié que ça. Ils avaient cru que leur cher Macron appliquerait ses mots d’ordre "de droite et de gauche", quelle blague !
Déjà qu’une petite vague de sorties ramène le groupe Macron à quelques pas (11 sièges) de perdre sa majorité, sa "gauche" va-t-elle faire sécession, excédé par les procédés, en particulier à travers le 49,3, dictatoriaux du gouvernement.

Révolution permanente :

Le passage en force du gouvernement semble avoir réactivé la volonté de créer un groupe parlementaire de « gauche » au sein de la majorité.

Le 49.3, les départs au sein de la majorité, tout comme la persistance d’un mouvement social qui s’il se cherche un second souffle et n’a pas abdiqué sont les indicateurs d’une véritable faiblesse du gouvernement. La macronie n’est pas aussi stable qu’elle cherche à le faire paraître et semble nous laisser l’espace nécessaire pour qu’un second temps victorieux du mouvement contre la réforme des retraites se constitue.

04/03/2020 16:42 par dany

Comment faire pour faire plier le gouvernement. Il faudrait que le pays tout entier s’arrête complétement et pacifiquement pendant le temps nécessaire, où qu’il y ai une guerre civile avec toute la violence que cela engendre. Inutile de dire que cette deuxième option n’est pas souhaitable, car dans ces cas là il n’y a que le peuple qui trinque en dernier ressort, les exemples sont nombreux.
A l’issue d’un tel évènement, option 1, soit le gouvernement cède mais il faut savoir qu’il remettra tôt ou tard les choses sur le tapis lorsque les esprits se seront apaisés, soit le gouvernement tombe et de nouvelles élections auront lieu. Et même si c’est LFI qui prend les rênes, dans le cas le plus optimiste, soit ce nouveau pouvoir rompt avec les traités ratifiés par la France qui nous lient aux traités européens, ce qui suppose un référendum auprès des français puisqu’il n’aura pas été élu pour cela, soit il sera obligé à son tour de respecter ces traités et donc de revenir dans le sillon des politiques antérieures. Mélanchon avait très bien analysé cela quand il critiquait le programme de Hollande, mais malheureusement sans en tirer les conclusions jusqu’au bout, sans doute par électoralisme. Nous avons eu sous nos yeux un exemple flagrant il n’y a pas si longtemps de ce type de dilemme : la Grèce. Méditons le.

04/03/2020 21:01 par Papa Razzi

@irae
Faites l’effort d’écouter ce que l’on essaie de vous faire comprendre : je ne me fais aucune illusion sur le RN, je pense simplement que si il avait obtenu davantage de députés, Macron n’aurait pas pu employer le 49-3.
Il en va de même pour la FI, dans l’opposition pour emm... Macron, OK, mais pour gouverner niet !

Comme le font remarquer d’autres contributeurs, le problème majeur c’est la finance qui découle du néolibéralisme et dont l’Europe constitue un puissant vecteur.

François Asselineau a raison de dire que nous avons une opposition d’opérette, le simple fait qu’elle ne veuille pas enclencher la procédure de destitution de Macron en est la preuve éclatante.
Inutile que je rappelle son argumentation, vous ne voulez pas l’entendre.
Oui, je sais, il a eu de mauvaises fréquentations, Pasqua, Sarkozy, etc.
D’abord, vous ne savez pas quelle était la nature exacte de ces relations et en outre, un homme évolue au cours de sa vie.

Juste une question : si un homme vous plaît, vous essayez de le séduire ou bien vous le fuyez après avoir fait le décompte des pétasses qu’il a fréquentées ?

05/03/2020 03:34 par Bruno

@ Papa Razzi

Juste une question : si une femme vous plaît, vous essayez de la séduire ou bien vous la fuyez après avoir fait le décompte des gros connards qu’elle a fréquentés ?

05/03/2020 07:55 par babelouest

@ Bruno (juste un peu d’humour) même si on se considère comme quelqu’un de très bien, toujours se poser la question : si je la séduis, cela ajoutera-t-il un gros lourd à la liste ? Bien entendu je ne me permettrai pas de juger quelqu’un que je ne connais pas, c’est à chacun de s’introspecter (mot nouveau), et éventuellement de faire du ménage chez soi.

05/03/2020 12:57 par Assimbonanga

La première lame couche le poil, la deuxième le coupe à la racine ! Peut-être ce bon tour que nous a joué Macron va-t-il se doubler d’une deuxième bonne surprise, à l’issue des conclusions de la Convention Citoyenne pour le climat ?

Stanislas Guerini DIXIT ! "La convention citoyenne sur le climat est donc une occasion de les inviter dans la cuisine de la fabrication de la loi, parfois pour qu’ils en voient aussi la difficulté. Cela permettra de donner plus de légitimité à notre action, car elle aura été coconstruite avec nos concitoyens. Je porte un intérêt immense à cet exercice démocratique. J’ai été marqué par l’implication totale des 150 participants. Cela mérite d’être valorisé. Ce qu’a dit le président de la République doit être totalement appliqué : soit on soumettra sans filtre ce qui sera proposé au vote du Parlement ; soit on pourra ordonner une mise en œuvre immédiate au cas où cela relève d’applications réglementaires ; soit passer par passer par référendum si les mesures s’y prêtent..."

Pour mémoire, débat sur les principes de financement. Observez que seule une vingtaine de tirés par le bon plaisir de Macron 1er sont en capacité de prendre la parole, sur 150 !

Ca serait pas génial qu’après avoir foulé au pied la représentation parlementaire, Macron s’appuie sur cette assemblée parallèle bien coachée par des ingénieurs en communication, pour promulguer des lois convenables ?

05/03/2020 19:32 par Xiao Pignouf

Juste une question : si un homme vous plaît, vous essayez de le séduire ou bien vous le fuyez après avoir fait le décompte des pétasses qu’il a fréquentées ?

Et si l’homme nous plaît pas, tout bonnement ?

Pasqua et Sarkozy, des pétasses ? Je plussoie.

05/03/2020 22:25 par Papa Razzi

@Bruno
Pour rester dans le registre de l’humour, à trop se poser de questions sur les connards ayant fricoté avec une conquête potentielle, on risque fort de rester puceau ou bien de collectionner les thons.
Mais c’est vous qui voyez...

06/03/2020 09:44 par Assimbonanga

José Espinosa, auteur de cet article, est un Gilet-Jaune. Mais c’est aussi un cheminot et un élu. BIOGRAPHIE. Cheminot retraité, élu du 12° arrondissement de 1995 à 2008, Conseiller de Paris et maire-adjoint du 12°de 2001 à 2008.

Ce n’est pas le profil des Gilets-Jaunes spontanés ! Je vous invite à écouter Jérôme Rodriguez qui me semble vraiment typique de ce mouvement, dans cette vidéo, à 1:35:40. C’est un florilège ! Je vous en rapporte quelques citations :
 Quand j’entends "privé", c’est tous ceux qui ne sont pas syndiqués. Qui n’ont pas une structure qui puisse bien les défendre.
 Dans le commerce, y en n’a pas, ça n’existe pas.
 Il (Jérôme R) a été surpris de voir des employés des Galeries Lafayette manifester.
 Personne n’a parlé en leur nom.
 Il y a 3 types de retraites selon lui : fonctionnaires, prof libérales, privé. La seule qui se porte bien c’est celle du privé.
 Il découvre que les femmes fonctionnaires sont moins avantagées dans leurs points maternité.
 Personne ne parle au nom du privé. JR n’a jamais vu "le moustachu" parler au nom de ceux du privé.
 petite incise sur les intérimaires (le privé selon lui).
 sur les plateaux de télé mainstream il a rarement entendu des gens prendre le parti "du privé".

Je pense que Jérôme a beaucoup d’ajustements à faire pour définir les mots qu’il utilise, surtout le terme "le privé" ! De plus, on dirait qu’il confond les députés (présents en face de lui) et les syndicats, et les syndiqués... On dirait qu’il met dans une sorte d’instance divine le secours qui descendrait par une justice immanente sur le travailleur qui en chie. Il ignore que, bien souvent, dans les conflits sociaux, c’est quelques salariés qui vont partir au mastic et chercher l’appui d’un syndicat. Le syndicalisme n’est pas Dieu ! Il faut le faire soi-même. Me semble-t-il... Et la cotisation syndicale, elle coûte ! Et sans adhérents pas de syndicat. Et sur le conflit des Galeries Lafayette justement, qu’il se documente au lieu de se draper dans une victimisation de gens qui ont toujours tourné le dos à la syndicalisation !
Bizarre pour un fier Gilet-Jaune de vouloir qu’on parle "au nom des privés" puisqu’il n’est pas question de confier à quiconque le droit de les représenter. Faudrait savoir ! Pourquoi des syndicats parlerait au nom de personnels qui ne veulent pas entendre parler de syndicalisation ?
Bref, Jérôme, si tu m’entends, tu as du boulot pour affiner tes raisonnements !

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