RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
34 

Une manifestation salutaire pour le pays !

Les propos de Macron suivis de ceux de Blanquer après les saletés proférées par Zemour créent une ambiance mortifère qui peut être suivie de crimes racistes comme nous l’avons vu à Bayonne. Il est temps d’y mettre un terme. Le racisme anti-arabe et anti-musulman est une plaie béante dans le corps "France". Nous avons connu des choses similaires avec l’anti-sémitisme. Seule une réplique géante des forces attachées aux principes républicains et à la laïcité peut enrayer la montée des périls. La manifestation que nous venons de vivre en est un premier jalon.

Ça ne va pas sans secousses à l’intérieur des partis, organisations et associations aussi progressistes soient-elles. Toutes connaissent des turbulences, des crispations, des hésitations, des contradictions. Mais l’important demeure le débat politique et humain qui s’en dégage. Partout dans le pays, les gens discutent, se critiquent, s’affrontent. L’idée que nous devons raison garder, que nous devons cohabiter pacifiquement, que nous devons être tolérants plutôt que sectaires redevient une idée forte voire majoritaire dans la France d’aujourd’hui. Le succès de la manifestation contre l’islamophobie en est l’illustration pratique. La place de la jeunesse en fut une démonstration marquante pour l’avenir.

Musulmans, catholiques, juifs dans un mélange détonnant exigeaient l’application de la laïcité protectrice de leur culte respectif tandis que les milliers d’athées comme moi exigeaient l’arrêt des brimades, des violences, des discriminations racistes, islamophobes, bref la fin de la connerie inhumaine qui mine le tryptique "liberté, égalité, fraternité" que l’on perçoit dans toutes les écoles et au fronton de nos mairies.

Cette manifestation avait les couleurs de la France d’aujourd’hui, celle des quartiers populaires et des banlieues, celle des populations urbanisées. Celle du peuple dans toute sa diversité. C’est là que résident les forces d’avenir, le salut du pays.

URL de cet article 35405
   
Même Thème
Michel Boujut : Le jour où Gary Cooper est mort.
Bernard GENSANE
Le jour de la mort de Gary Cooper, Michel Boujut est entré en insoumission comme il est entré dans les films, en devenant un cinéphile authentique, juste avant que naisse sa vocation de critique de cinéma. Chez qui d’autre que lui ces deux états ont-ils pu à ce point s’interpénétrer, se modeler de concert ? Cinéma et dissidence furent, dès lors, à jamais inséparables pour lui. Il s’abreuva d’images « libératrices », alors qu’on sait bien qu’aujourd’hui les images auraient plutôt tendance à (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Ce qui distingue principalement l’ère nouvelle de l’ère ancienne, c’est que le fouet commence à se croire génial.

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.