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L’attraction extrême-droitière sur les esprits journalistiques faibles.

L’aspirateur FN fonctionne à fond dans les médias.

Globalement à la remorque des leaders frontistes, les médias proches du Pouvoir (et quelques autres) nous bassinent à longueur d’années les thèmes d’extrême-droite. Parfois, entre les deux tours, ils cognent un peu sur le FN. Quand Jean-Marie Le Pen est sélectionné pour les présidentielles à la place de Lionel Jospin par exemple.

Cela s’appelle passer des années à fabriquer une bombe et quelques heures à souffler sur la mèche dans un affolement la plupart du temps factice.

C’est que l’extrême-droite leur est moins étrangère que la gauche de la gauche. On a vu comment le Front de Gauche, deuxième parti de gauche a disparu des médias le soir du premier soir des cantonales (et les jours suivants aussi) et comment ses résultats officiels ont été scindés entre ses diverses composantes afin que n’apparaisse pas, qu’avec près de 11% des voix en moyenne pour ses candidats, il était peut-être exagéré de ne parler que des 15, 2 % du FN et de crier au feu (au vote utile).

Il est en tout cas patent que les tripatouillages, lors de l’annonce officielle des résultats par le ministère de l’Intérieur qui a refusé d’enregistrer, pour la première fois, l’étiquette Front de Gauche, la complicité des grands médias dans cette affaire ne servent ni la démocratie ni l’image que les Français peuvent avoir des journalistes.

Donc, le postulat ici est que les médias, dans leur majorité, s’ils ne souhaitent pas vraiment l’accession du FN au pouvoir, ont les yeux de Chimène pour bien des points de son programme. En quelque sorte, ils le popularisent bien mieux que ne le font les militants du FN sur les marchés. Pour la démonstration, prenons le cas du plus médiatisé des journalistes : l’incontournable, Robert Ménard, partout invité, de préférence sans contradicteur.

Que pense-t-il des électeurs du Front national ? « Ce n’est pas que je les comprends, c’est que je les approuve » (« On refait le monde », RTL lundi 21 mars 2011).

ménard

Coup de théâtre inattendu venant d’un si grand humaniste professionnel ? Pas du tout, la dérive idéologique de celui qui dirigea une prétendue ONG (RSF) est ancienne et constante : il voulut devenir séminariste, vira anarchiste, puis trotskiste, puis socialiste, puis sarkoziste. Et voici où atterrit celui qui élude une question précise sur son propre vote aux élections cantonales en répondant : « Je dis que j’approuve sur un certain nombre de points l’analyse de Marine Le Pen ».

Des étapes dans cette dérive auraient pu alerter la presse installée comme elles ont alerté les cyberjournalistes. Toutes ont un petit parfum frontiste.

Quelques exemples :

Un pays musclé.

 Après avoir démissionné (avoir été poussé à partir ?) en 2008 de RSF, Ménard a trouvé un autre job, dans une dictature arabe, le Qatar, richissime pays peuplé de moins d’un million d’habitants, dirigé par un monarque appelé cheikh.

Ménard y dirigea le Center for Media Freedom, à Doha , créé en décembre 2007 et riche d’une d’une dotation annuelle de 300 millions de dollars.
Dans son Centre, une maison d’accueil de journalistes femmes a été ouverte, il va s’en ouvrir une pour les hommes. Pas de mélange autorisé.

Qu’en ont dit nos journalistes, nos féministes ? Rien. Ménard n’a pas été titillé sur ce point.

Le Qatar connaît des déficits de démocratie envers la presse et pas qu’avec elle, si l’on en croit l’organisation Amnesty International. C’est un pouvoir fort issu d’un coup d’Etat. Peine de mort, flagellation, mépris des femmes, mépris et maltraitance des immigrés, tortures, culte obligatoire du chef : la presse est libre à condition de ne pas d’émettre des critiques sur la famille régnante, les corps constitués et le gouvernement (pléonasmes).

Les médias dont on sait leur irréfragable attachement à la démocratie et à liberté de la presse ont-ils toussé devant cette escapade ménardienne ? Pas du tout ! Ménard est des leurs, plus que jamais chez lui dans leurs locaux. Les médias qui ne peuvent pas recevoir un homme de gauche sans lui demander « Et Cuba ? Hein ? » ont-ils houspillé Ménard sur la dictature au Qatar ? Que nenni !

Ménard et la torture.

L’émission « Contre expertise », de Xavier De la Porte sur France Culture le 16 août 2007 (12h45 à 13h30) avait pour sujet : « La gestion des otages peut-elle être transparente ? »
Robert Ménard était l’un des invités. Il s’y est posé la question de la légitimité de la torture. Citant le cas de familles de preneurs d’otages torturées en représailles par les services de police au Pakistan, il fait mine de se demander jusqu’où il faut aller dans ces pratiques : « Moi je sais plus quoi penser ». Il ajoute : « Je ne dis pas, je ne dirai pas qu’ils ont eu tort de le faire » et il livre le fond de sa pensée jusqu’alors implicite : « ...moi, si c’était ma fille que l’on prenait en otage, il n’y aurait aucune limite, je vous le dis, je vous le dis, il n’y aurait aucune limite …. »

Pas un journaliste n’a rappelé depuis à l’ex-patron de RSF que l’apologie de la torture est interdite en France, que même si les USA ont voté une loi pour en autoriser l’usage, elle est condamnée par l’ONU, la Convention de Genève, Amnesty international et par toutes les ONG.

Et pas un média n’a décidé de moins inviter le bonhomme ou de l’ostraciser comme il aurait été fait contre quiconque aurait tenu de tels propos. Au contraire, Ménard court de plus belle les interviews, émissions de radio et télé. Il est des nô-ô-tres

Ménard et la peine de mort.

France Inter 21 mars 2010. Dans l’émission de Pierre Weill « C’est demain la veille », où Robert Ménard se dit « contre la modernisation de l’Eglise » et « favorable au célibat des prêtres », est évoqué le cas d’un condamné à mort auquel la justice américaine a refusé les tests ADN. Ménard lâche que, pour certaines affaires, lorsqu’on est 100 % sûr de la culpabilité, la peine capitale « n’est pas un problème ».

Dans Le Parisien, 28 mars 2010, Rony Brauman s’indigne : « Jouer sur la fibre émotionnelle comme il le fait sur la peine de mort en se posant en père de famille, c’est doubler Le Pen par sa droite. Si le droit et les institutions existent, c’est bien pour que la société ne fonctionne pas sur ce registre ». Mais les médias encaissent en silence.

Ménard et l’homosexualité.

Le 5 février, dans l’émission Cactus sur Paris Première, il déclare : « J’aimerais, de plus, conduire ma fille à l’église le jour de son mariage. Avec un garçon ». « Il est, en effet, plus facile d’être hétérosexuel que gay ».

Ayant à s’expliquer plus avant sur ses propos où d’aucuns ont vu comme un relent d’homophobie, il y est allé de son violon : « … je précise que j’aimerais, de plus, conduire ma fille à l’église le jour de son mariage. Et prendre, plus tard, dans mes bras, les petits-enfants qu’elle m’aura donnés. Avec un garçon. Son mari par-dessus le marché.. »

« Bref, le beauf absolu » reconnaît-il. Pas tout à fait. Il aurait dû ajouter qu’il préfère un gendre blanc (c’est plus facile que d’être noir ou arabe), riche (c’est mieux que pauvre), grand, etc.

Enfin, l’essentiel, n’est-ce pas, est que les médias lui pardonnent tout et lui gardent son couvert en permanence.

Ménard et le terrorisme.

Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (éditions Robert Laffont, octobre 2008) il parle de son père et de ses oncles, animateurs à Oran de l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète) qui tortura et massacra des civils, qui se livra à des attentas aveugles en France et en Algérie. Ils étaient dépositaires clandestins de caisses « pleines d’armes ». « Je les admirais, je les admire toujours. »

La gent journalistique s’insurgea-t-elle comme elle le fit récemment contre des mots des paroles malheureuses ou indécentes d’hommes publics ? Non, elle le fit asseoir devant les micros et les caméras pour y parler d’autre chose comme de la démocratie dans le tiers monde.

Ménard et le droit des travailleurs.

Abasourdi, il confie au Parisien-dimanche du 28 mars 2010 qu’après son départ de RSF, « … ils ont élu un délégué du personnel. Moi, ça ne me serait jamais venu à l’idée ».

Bon, là , normal que les médias, dont on sait à qui ils appartiennent, ne s’offusquent pas.

Dans le même numéro du Parisien, Rony Brauman qui le connaît bien pour avoir été un des fondateurs de RSF, le décrit en « dictateur villageois », « une brute qui parle des droits de l’homme », ce qui ne l’empêche nullement de vaticiner chaque jour sur une chaîne de télévision privée où, selon un article d’un grand hebdomadaire français, il «  bafoue » les droits de l’homme « chaque matin dans son émission en humiliant et en insultant ses invités » (Le Point, 25 novembre 2010).

Le FN jubile, jubile et jubile.

En attendant, l’extrême droite engrange. Les sites du FN et autres sites d’extrême-droite reprennent à qui mieux-mieux ses propos (vidéo incluse) et encensent le bonhomme. Il est vrai que de, de surcroît, Ménard a invité 5 fois le FN de juin à décembre 2010 dans ses émissions. Il est vrai qu’il a défendu mordicus Dieudonné et Zemmour.

Il est vrai qu’il est un adversaire de la loi contre le négationnisme.

En conclusion : récapitulons les chapitres abordés ici : peine de mort, régime politique fort, mise au pas coercitive des arabes (OAS) et des immigrés, réserves sur le droit syndical, sur le droit à la différence (homosexualité), sur l’évolution de l’Eglise.

Remarquons que ces thèmes, qui sont le fonds de commerce du FN, ont été portés partout dans les médias par un « idiot utile » et demandons-nous pourquoi Marine Le Pen est hilare.

Sans les médias, le discours de la patronne du FN ne sortirait pas de sa maison de Montretout à Saint-Cloud et n’incommoderait que ses domestiques.

Ce sont les médias qui l’ont faite et qui l’aideront à grossir.

L’indignation à gauche, contre les électeurs bernés qui se sont tiré une balle dans le pied en votant pour le fléau d’extrême-droite, est légitime, mais elle n’épingle qu’une conséquence.

Les causes sont ailleurs et la caisse de résonnance sans laquelle le FN serait aphone se nomme Médias.

Est-ce à dire qu’il faut museler le FN ? Non, dit la loi. Mais la loi, l’intérêt de la République et des Français sont bafoués par un matraquage insidieux de la beauferie journalistique qui fabrique un lit de haine à force de matraquage de lambeaux de pensées issues des viscères et aptes à flatter les instincts dont le triomphe finit toujours par désagréger les nations et à troubler durablement la paix civile en rendant impossible le vivre ensemble.

Maxime Vivas

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COMMENTAIRES  

31/03/2011 14:08 par Zou

Mafia et politique : La marine à la peine et son parrain proxénète
http://www.bakchich.info/Le-parrain-proxo-de-Marine-Le-Pen,11006.html
Votez mafieux en 2012 !!! ;o)

31/03/2011 14:56 par pfro35

Voilà l’analyse que j’attendais.
Souvenez-vous, il y a quelques mois déjà , les médias nous ont saoulé de reportages et des plus courtois, concernant Marine .
S’en est suivi, évidemment, des sondages très favorables au FN.
Questions ?
Qui dérangent le FN ? Les médias ? Les puissants de ce monde qui tiennent les médias ? Remontez quelques décennies en arrière et vous aurez la réponse.
Un deuxième tour avec le FN arrangerait bien ce petit monde, qu’il y ait en face la droite ou le PS.
La gauche qualifiée d’extrême gauche pour affoler les foules serait beaucoup plus dérangeante. Et il serait temps de plus parler de gauche quand on parle du PS, il gère très bien les affaires de ce monde capitaliste.

31/03/2011 19:24 par Zou

J’en arrive à des extrémités, et à contre coeur, comme de me demander si pour les avoir à leur propre jeu tous ces politicards, il ne faudrait pas voter en masse pour ces pouilleux du f haine en 2012 et les élire... c’est peut-être la seule solution pour enfin mettre le gros merdier et tout le monde à la rue en France, nous les embourgeoisés occidentaux de la re-évolution...? Après tout ils se servent tous du f haine pour faire leur beurre les politicards, servons-nous en aussi pour que le leur tourne... Ne me lynchez pas, c’est une idée. Mercis.

01/04/2011 00:03 par legrandsoir

J’en arrive à des extrémités

Ce serait pas plutôt une facilité ? (doublée d’une erreur, probablement)

01/04/2011 02:30 par Zou

Merci de ne pas m’avoir lyncher mais c’est peu court de s’arrêter sur un terme pour fonder sa réponse. C’est un peu court comme réponse. Et c’est surtout très politiquement correct. Permettez-moi de poursuivre ma réflexion. Si la mafia de la famille la peine prend le pouvoir, contre l’avis des mafias (les plus présentes en france) qui décident d’habitude de qui mettre au pouvoir (comme en Afrique ou Amérique du Sud, en Irak, Italie...etc), je me demande si ça ça va pas déjà créer le bordel sans que le Peuple ne bouge... Faut pas toucher au grisbi les Enfants. (Je précise que pour moi ce sont les mafias qui dominent le monde.) J’ai dit une connerie ? Faites gaffe c’est mon métier :o)

01/04/2011 07:45 par legrandsoir

@ Zou

On a très bien compris votre position (provocation). On l’a déjà publiée.
Vous avez eu des réponses.

On en reste là  ? C’est mieux.

01/04/2011 07:41 par Maxime Vivas.

J’en arrive à des extrémités, et à contre coeur, comme de me demander si pour les avoir à leur propre jeu tous ces politicards, il ne faudrait pas voter en masse pour ces pouilleux du f haine en 2012

Oui, et si on vous écrase trop souvent le pied dans le métro, vous pouvez vous amputer au niveau du genou, pour leur montrer, à ces sans-gêne.

Tsss, tsss !

01/04/2011 08:04 par Du rotary au col mao

Il est vrai qu’il est un adversaire de la loi contre le négationnisme.

En France, au Royaume-Uni et, me semble-t-il, dans le reste de l’Europe, la liberté d’expression est définie de manière très restrictive. A mes yeux, la question essentielle est : l’Etat a-t-il le droit de déterminer ce qu’est la vérité historique, et celui de punir qui s’en écarte ? Le penser revient à s’accommoder d’une pratique proprement stalinienne.

Des intellectuels français ont du mal à admettre que c’est bien là leur inclination. Pourtant, le refus d’une telle approche ne doit pas souffrir d’exception. L’Etat ne devrait avoir aucun moyen de punir quiconque prétendrait que le Soleil tourne autour de la Terre. Le principe de la liberté d’expression a quelque chose de très élémentaire : ou on le défend dans le cas d’opinions qu’on déteste, ou on ne le défend pas du tout. Même Hitler et Staline admettaient la liberté d’expression de ceux qui partagaient leur point de vue...

J’ajoute qu’il y a quelque chose d’affligeant et même de scandaleux à devoir débattre de ces questions deux siècles après Voltaire, qui, comme on le sait, déclarait : « Je défendrai mes opinions jusqu’à ma mort, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez défendre les vôtres. » Et c’est rendre un bien triste service à la mémoire des victimes de l’Holocauste que d’adopter une des doctrines fondamentales de leurs bourreaux.

(Noam Chomsky, http://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/CHOMSKY/14992)

01/04/2011 13:03 par Zou

C’est une méprise, ça n’est pas de la provoc’. C’est une réflexion sur les mafias qui nous gouvernent simplement. Désolé du dérangement. Belle journée à vous et belle continuation à vous. Je m’efface oki.

01/04/2011 18:25 par Maxime Vivas

@ Zou.

Ne vous effacez pas. C’était juste pour dire que voter FN, vraiment, hein… Mais je sais bien que vous n’y pensez pas pour de bon.

@ du Rotary au col Mao.

Le problème est que, si cette loi est effectivement restrictive notamment pour des historiens, tous ceux qui la combattent ardemment sont des négationnistes qui veulent pouvoir laisser dire que le « détail » des chambres à gaz n’a même pas existé. On peut sans doute discuter de l’exploitation (victimisation) qu’en fait Israël (majoritairement peuplé de gens dont les familles n’ont rien connu de ses horreurs), sans pour autant accepter faire route avec ces types-là . On trouve toujours (ou presque) l’extrême droite dans leur sillage. Ménard est pour la suppression de la loi Gayssot et il approuve les électeurs du FN et il est séduit par des aspects du programme de Marine Le Pen.

« Je défendrai mes opinions jusqu’à ma mort, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez défendre les vôtres. »

Je crois que Voltaire n’a pas dit ça. Il n’a pas parlé de « donner sa vie » mais de se battre. Certains disent même que ce mot lui est attribué à tort. Passons.

Et c’est rendre un bien triste service à la mémoire des victimes de l’Holocauste que d’adopter une des doctrines fondamentales de leurs bourreaux

.

Mais également de cheminer avec des olibrius indulgents envers les bourreaux.

C’est un peu cornélien.

MV

01/04/2011 21:39 par Du rotary au col mao

@ M. Vivas

Merci de votre réponse.

Votre réponse illustre parfaitement (bien qu’involontairement) la citation de Chomsky. Quant il s’agit de la liberté d’expression, on devrait, quand on se prétend "de gauche", la défendre par principe. Ou on défend la liberté d’expression toute entière, sans restriction, ou on ne la défend pas. Par définition, de quelque bord politique que l’on soit, vos ennemis et vos adversaires vont profiter de la liberté d’expression. Commencer à entrer dans des considérations tactiques, se poser seulement la question si on ne devrait pas restreindre celle-ci au prétexte que les antisémites, les racistes, qui vous voulez, pourraient en profiter, c’est déjà prendre implicitement position contre elle. C’est toujours la même rengaine : "Pas de liberté contre les ennemis de la liberté". Sauf qu’à ce jeu, ce sont les véritables ennemis de la liberté qui finissent par gagner : vous avez montré l’exemple de la censure, vos ennemis vont un jour retourner cette censure contre vous (ils commencent déjà à le faire, comme ces politiciens de droite des pays de l’Europe de l’Est qui veulent, au niveau européen, une "loi Gayssot" contre ceux qui "minimisent" les "atrocités soviétiques"). Il y a là quelque chose d’incroyablement bouffon et tragique à la fois.

De plus, prendre la défense de la liberté d’expression de quelqu’un, quel qu’il soit, ne revient pas à partager ni même à cautionner ses opinions ; prétendre le contraire, c’est de la malhonnêteté intellectuelle pure et simple (et je reste poli).

Si vous laissez la vérité et le mensonge s’affronter à armes égales, ce n’est pas forcément le mensonge qui l’emportera. Si vous donnez au mensonge l’attrait de l’interdit, et à la vérité une estampille "lu et officiellement approuvé", c’est le mensonge qui l’emportera, à coup sûr.

Quelle tristesse. C’est vraiment à pleurer.

03/04/2011 09:25 par JACQUES RICHAUD

"Adieu Ménard" aussi pour Laurent Joffrin... On ne peut vraiment plus compter sur personne...
http://tempsreel.nouvelobs.com//actualite/opinion/20110401.OBS0595/l-edito-de-laurent-joffrin-adieu-menard.html

08/04/2011 04:14 par Zou

Tiens mon dernier message n’est pas passé, ça censure ici aussi ?
Bon ben salut.

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