Auteur Karim MOHSEN

Israël et Riyadh main dans la main ?

Karim MOHSEN
La déclaration du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, sur le « droit » d’Israël à son « Etat-nation » ne constitue pas une surprise. Elle entre de plain-pied avec la politique inaugurée par le roi Salmane Al Saoud depuis son avènement à la tête du Royaume wahhabite. Les bruits circulant ces derniers mois sur le rapprochement entre Riyadh et Tel-Aviv semblent ainsi avoir un début de confirmation. De fait, le prince héritier saoudien reprend à son compte et dans les mêmes termes (…)

L’art de noyer son chien !

Karim MOHSEN
Que cache la soudaine levée de boucliers contre la Russie ? Il y a lieu en effet de s’interroger sur cette subite fièvre antirusse, que l’affaire de l’intoxication de l’ex-espion russe et de sa fille sur le territoire du Royaume-Uni ne saurait justifier à elle seule, aussi blessante que puisse être la mort d’un homme. Il y a ici quelque chose d’excessif que l’affaire Skripal ne peut expliquer. Surtout lorsque le quartette (Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Allemagne) qui se considère comme (…)

Occident et monarchies en portent la responsabilité : un effroyable crime contre l’humanité en Syrie

Karim MOHSEN
Sept ans ! La guerre de Syrie entre aujourd’hui dans son huitième épisode, avec sa cohorte de drames, de morts et ses victimes collatérales. Sept ans après la tragédie syrienne, d’aucuns en sont encore à se demander le pourquoi de ce conflit. Or, avec les confidences des uns, les aveux des autres – notamment de l’ex-Premier ministre qatari Hamad bin Jassem al-Thani, qui a fait son mea-culpa dans les médias orientaux et occidentaux sur les tenants des évènements en Syrie – on en sait déjà (…)

La Ghouta à l’aune des médias

Karim MOHSEN
Que se passe-t-il dans la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas, en Syrie ? Qui croire dans cette logorrhée à sens unique et désignant un seul coupable : le régime syrien ? A en croire les médias, en particulier occidentaux (européens et étasuniens), le régime de Damas organiserait un véritable génocide dans cette enclave proche de la capitale syrienne. Qu’en est-il en fait ? La vérité est sans doute autre et ce déferlement médiatique ne permet pas de trier le grain de l’ivraie. Ce (…)

La démesure étasunienne

Karim MOHSEN
Encore un massacre dans un lycée de Floride aux Etats-Unis. Les jours, les semaines et les mois se suivent et se ressemblent dans ce pays où les tueries dans les établissements scolaires sont récurrentes. Pas seulement dans les écoles et lycées, mais aussi dans les lieux publics et de spectacle, tel le carnage de Las Vegas l’été de l’année dernière. La tragédie est que, majoritairement, les auteurs de ces crimes sont des adolescents. En fait, l’administration est impuissante face à ce (…)

Israël édifié sur l’assassinat et le sang !

Karim MOHSEN
On savait que l’Etat d’Israël a fondé son existence, sa survie ensuite, sur l’assassinat de masse et sur l’assassinat ciblé de dirigeants arabes et palestiniens. Ainsi, des milliers de Palestiniens, en particulier, ont été tués dans des meurtres ciblés par Israël ces dernières années. De fait, la philosophie même de l’existence de l’Etat d’Israël est bâtie sur ce principe, faisant du meurtre et de la mort sa stratégie de survie comme le révèle dans son dernier livre Rise and Kill First [Se (…)

L’UNRWA ou le chantage de Trump

Karim MOHSEN
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est trouvé dans la posture de faire la manche « A vot’ bon cœur m’sieurs-dames » pour avoir des dons – nous allions écrire des aumônes – en aide aux millions de Palestiniens, soudain dépossédés du peu que les Nations unies pouvaient leur procurer pour leur survie. En réduisant drastiquement leur part de dotation à l’Unrwa [United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East ou, Office de secours et de travaux (…)

Guerre froide, le retour ?

Karim MOHSEN
Le Pentagone a-t-il ouvert la boîte de Pandore ? Tout le laisse croire si l’on excipe des réactions indignées de la Russie et de la Chine, notamment. Ainsi, le rapport du Pentagone sur la nouvelle « Posture nucléaire » des Etats-Unis a jeté un pavé dans la mare ravivant les tensions sur un vecteur sensible, celui de l’armement atomique. Les auteurs du rapport qui citent nommément la Russie, indiquent que cette expertise serait, selon eux, une « réponse à l’expansion des capacités (…)

La démocratie onusienne

Karim MOHSEN
Les Etats-Unis ont opposé leur veto à la résolution sur El Qods [Jérusalem - NdR]. Une voix, une seule voix, a annulé celles des 14 membres - dont quatre permanents - du Conseil exécutif des Nations unies. C’est celle-là la « démocratie onusienne » où un pays peut à lui seul mettre en échec les décisions les plus pertinentes de ce que l’on considère comme le « gouvernement mondial ». A partir de là, il est vain d’épiloguer sur la démocratie, les droits des hommes et tutti-quanti, alors qu’en (…)

El Qods, et maintenant ?

Karim MOHSEN
Trump reconnaît Jérusalem en tant que « capitale » d’Israël. O.K.! Il vient d’en prendre la décision. Cela résout-il, ou va-t-il résoudre, pour autant, un contentieux vieux de 70 ans ? Certes non, loin s’en faut ! De fait, loin de dénouer quoi que ce soit, cette rodomontade du président états-unien ne fera qu’empirer les choses. En un simple clic, Trump aura détruit ce que la communauté internationale s’attelle depuis des décennies à mettre en œuvre : un processus de paix équitable qui (…)

L’Occident et le spectre de Daesh

Karim MOHSEN
Vaincu militairement en Irak et en Syrie, le groupe terroriste Daesh est cependant loin d’avoir été terrassé. Sa tentative de s’implanter au Moyen-Orient ayant échoué, ledit « Etat islamique » est naturellement revenu à ce qui le caractérise le mieux : la lâcheté, l’assassinat et les attentats-suicides. Toutefois, ébranlé mais non décimé, le groupe terroriste reste nuisible et c’est cela qui fait peur à ses maîtres à penser occidentaux qui n’ont pas le contrôle de la multitude d’activistes (…)

Veto et atrocités !

Karim MOHSEN
De nouveau la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU revient au goût du jour. C’est la France qui est revenue à la charge avec une proposition concernant un aspect du fonctionnement du Conseil : l’usage du veto. Il était attendu à tout le moins que Paris remette en cause l’existence du veto qui met cinq pays au-dessus du droit international, réputé commun pour toutes les nations. Confortant Paris, le Haut-commissaire aux droits de l’homme, le Jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein estimait, (…)