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Chili : une grande dame s’est éteinte

Aujourd’hui 26 octobre 2018, le Chili et le monde ont perdu une grande dame, Ana González de Recabarren. Elle est partie à l’age de 93 ans. Elle a été membre du Parti Communiste à l’age de 17 ans pour le quitter en 2002 mais elle fut avant tout une activiste des Droits Humains.

Quatre membres de sa famille ont été détenus-disparus sous la dictature de Pinochet en 1976, vraisemblablement à la tristement célèbre Villa Grimaldi. C’est alors qu’elle devient une des principales dirigeantes du Groupement des Familles de Détenus-Disparus qu’elle a représenté devant l’ONU, l’OEA, la Croix Rouge Internationale, la Commission Internationale des Juristes, le Vatican et Amnistie Internationale, entre autres. Elle a participé à une grève de la faim au siège de la CEPAL (Commission Economique Pour l’Amérique Latine).

Elle a été le personnage principal d’un documentaire en 1996, « Quiero llorar a mares » (Je veux pleurer comme une madeleine) qui a obtenu le prix de la meilleure émission de télévision. En 2000, elle a fait un procès à Pinochet pour la disparition des 4 membres de sa famille. En 2001, elle a été nominée au Prix National des Droits Humains au Chili. En 2013, les partis de la Nouvelle Majorité lui ont rendu hommage, avec Patricio Aylwin, pour son combat en défense des victimes de violations des Droits Humains pendant la dictature.

Merci Madame.

Reposez en paix

Christian RODRIGUEZ

URL de cet article 34004
   
Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, (…)
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"La seule et unique raison pour laquelle certaines parties de la classe dirigeante n’aiment pas Trump, ce n’est pas parce qu’il ne défend pas leurs intérêts (il le fait), mais parce qu’il gère mal les événements et les récits d’une manière qui expose à la vue de tous la laideur de l’empire."

Caitlin Johnstone

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