Face à la faillite morale de l’Occident, quel avenir pour la Palestine ?

La faillite morale de l’Occident n’est plus une métaphore ou une figure de style. C’est une réalité. Qui se vérifie chaque jour, où que le regard se pose. Cet Occident et ses incessantes leçons de bonne gouvernance martelées à travers de grands discours à la face du monde, de bien-pensance érigée en doxa, de phare civilisationnel distribuant les bons et les mauvais points aux Etats obéissants ou à ceux qui osent relever la tête, vient de démontrer en quelques années, toute son hypocrisie, toute sa veulerie, menant irrémédiablement à sa faillite.

D’abord dans sa gestion calamiteuse du Covid-19 et les multiples tromperies et contre-vérités répétées ad nauseam via des médias aux ordres, et dont les retombées dureront encore sur les plus crédules pendant des années. Ensuite, dans sa guerre qu’en réalité l’OTAN fomentait de longue date et mène contre la Russie par l’Ukraine et son saltimbanque de président interposés. Et maintenant dans l’abject soutien à la colonie nommée ‘Israël’, dénoncée depuis des décennies par nombre d’ONG et de militants ayant été sur le terrain pour témoigner de l’odieux système d’apartheid mis au point par le régime sioniste à l’encontre des populations autochtones. Tous ces ténors politiques et leur aréopage servile se sont révélés être des imposteurs, des manipulateurs, des escrocs et souvent, autant corrompus que corrupteurs.

Ces trois derniers évènements majeurs dans les convulsions d’un monde malade, se sont succédé et témoignent de l’imposture d’un système qui s’effondre sous nos yeux, en majeure partie parce que ses responsables politiques dont la probité devait être exemplaire, se sont révélés champions toutes catégories dans leur propension à mentir, travestir les faits, tricher de toutes les manières possibles, et qui plus est, de manière de plus en plus décomplexée, ayant pris la justice en otage et les citoyens pour des idiots incapables de discerner entre la vérité et la duperie. Heureusement, contre ces vents mauvais, existent encore quelques personnes intègres et actives, qui font leur travail d’investigation comme il se doit, afin de démêler le vrai du faux, sans succomber aux avantages multiples qui leur sont offerts pour les détourner de leur tâche. Mais nos voyous gouvernementaux les ignorent, quand ils ne les pourchassent pas et les laissent croupir en prison, tel Julian Assange qui a révélé ce qui les compromet.

Le constat pour les citoyens occidentaux est dès lors des plus amer : ce sont nos gouvernements et leur système, et non ceux qui nous sont désignés par nos instances au pouvoir, qui sont du mauvais côté de l’Histoire et nous entraînent avec eux dans cette faillite. Ce sont nos gouvernements et leur système qui sont les exemples à ne surtout pas suivre. Ce sont donc nos gouvernements, leur système et leurs institutions mises en place pour avoir le contrôle sur tout ce qui ne leur appartient pas mais qu’ils convoitent par tous les moyens, y compris les plus indignes, les plus brutaux, les plus injustes qu’il faut renverser parce qu’ils sont bien les barbares absolus dans leurs manières d’agir et leurs pratiques avec nos pairs. Et quand un responsable occidental nous tient des discours sur l’axe du mal en pointant les autres, c’est définitivement d’eux-mêmes dont il s’agit. Ceux-là mêmes que les peuples devront prendre l’initiative de destituer, de gré ou de force !

En ce qui concerne la situation la plus urgente qui devrait tous nous mobiliser tant des vies innocentes sont sacrifiées en direct sous nos yeux, comment dire et ajouter à tout ce qui a déjà été écrit sur le drame palestinien en cours, sans tomber dans les redites et les doublons ? L’actualité nous inonde chaque jour, chaque heure de ses récits insoutenables. Au point d’en arriver à l’indicible... quand les mots ne parviennent plus à dire... quand les mots manquent... qu’ils s’étranglent d’impuissance dans nos gorges, sans pouvoir traduire la désolation, la souffrance et la mort qui rôde à chaque instant, à chaque battement de paupières, de par les complicités assassines de nos gouvernements. Ne faut-il pas alors prendre le recul nécessaire afin d’en dégager une analyse plus froide et plus détachée, pour s’interroger sur ce qui autorise de tels crimes sans que ne bougent la plupart de nos responsables politico-médiatiques d’habitude si prompts à délivrer leur sentence du haut de leurs certitudes quand personne ne leur demande quoi que ce soit ? Et pour commencer, ne faut-il pas pointer ici plus qu’ailleurs peut-être, la somme incalculable de mensonges qui ont été proféré sur l’ensemble de ce dossier tragique, et ce, dès l’origine ? Ne faut-il pas relever les innombrables falsifications qui ont été propagées par des médias de connivence ayant nourri un récit truffé de tromperies, et qui continuent à le faire, sans vergogne ? Ne faut-il pas démonter pièce par pièce une affabulation qui nous a été présentée comme ‘vérité’ alors que tous les indices et les témoignages nous prouvent le contraire de ce qui nous est raconté ?

En réalité, la Palestine historique est la vérité quand la colonie israélienne est un leurre, une invention, une projection virtuelle. Et c’est à cette vérité-là qu’il nous faut revenir. C’est avec la géographie et avec l’histoire qu’il faut nous réconcilier. Et abandonner définitivement tous les récits trompeurs et fallacieux qui font d’une soi-disant promesse divine, que chacun peut interpréter à sa manière, une réalité tangible sur laquelle se fonderait la vie et l’évolution d’un peuple.

Nous, de l’Occident, sommes collectivement en faillite ! Nos grands principes, nos belles paroles, nos textes érudits et alambiqués, nos articles de lois complexes et notre droit pointu que l’on veut imposer à toutes les nations au nom de nos ‘valeurs universelles’ ne sont que du vent dont les peuples du monde découvrent et vérifient chaque jour l’inanité par l’inadéquation entre ce que nous proclamons haut et fort, et nos agissements à géométrie variable lors de nos interventions. Et plus le temps passe, plus nous sommes vus comme des menteurs, des profiteurs, des imposteurs. Incapables d’appliquer le droit et la justice dont nous nous glorifions, dès lors qu’ils ne nous conviennent pas. Dans le deux poids, deux mesures en permanence. Sans la moindre cohérence. Nous sommes en contradiction continuellement. Nous ne respectons ni nos paroles ni nos écrits. Ni nos partenaires, bien sûr. Nous mentons, nous trichons, nous biaisons sans cesse. Nous n’avons plus aucun honneur, plus aucune dignité. Nous nous renions sans cesse. Et nous pensons pouvoir continuer à nous en tirer par une bonne ‘com’. Savamment étudiée. Bien huilée. Alors que notre seule boussole, notre seule obsession est la maximisation des profits... quel qu’en soit le prix, y compris en vies humaines quand aux yeux des quelques puissants qui ont le contrôle de ce système mortifère, elles ne valent rien. Une vie vaut-elle une autre vie ? Aux yeux de ceux-là, bien sûr que non ! Quels que soient leurs discours, une vie de suprémaciste blanc vaut bien plus, infiniment plus que la vie de n’importe quel basané, condamné dès ses origines.

Un peuple exsangue se bat depuis près d’un siècle pour sa terre, son droit, sa dignité au nom de la justice. Nous regardons, multiplions les déclarations aussi vaines et vides qu’inutiles, et pensons que cette situation peut perdurer tant que nos puissances militaires ont le contrôle des choses et nous garantissent notre sécurité. Eh, bien, c’en est terminé ! Que vous l’acceptiez ou non, les choses ne seront plus jamais ce qu’elles étaient avant la révolte armée des factions de la résistance gazaouie rassemblée sous la bannière du Hamas. La colonie ‘Israël’ ne sera plus jamais celle qu’elle pensait être et se projetait pour elle-même. Malgré ses déclarations victorieuses, elle ne se relèvera pas des coups fatidiques de la résistance déterminée palestinienne. Et dans la foulée, l’Occident collectif qui a soutenu des décennies durant ce mythe trompeur d’un ‘’droit d’Israël à exister’’ et n’a jamais contraint ce dernier à se conformer aux Résolutions de l’ONU, s’effondrera également. L’axe de la résistance gagnera du terrain, gagnera en nombre et les forces atlantistes qui se pensaient invincibles et qui sont de plus en plus minoritaires seront défaites. Comme l’armée israélienne. La roue tourne, l’histoire continue et ne repasse pas les mêmes plats. Chez nous, le désordre sera tel, que les poussées d’extrême-droite toujours à l’affût pour rétablir un ordre nouveau après une période trouble, seront plébiscitées par des foules déboussolées et perdues d’avoir crû aux lendemains prometteurs qui n’auront pas tenu leurs promesses, puisque celles-ci n’étaient qu’illusions, mensonges et trahisons de ceux qui s’en sont servis pour se hisser et se maintenir au pouvoir. Et quelques uns se rappelleront peut-être alors que les promesses n’engagent que ceux qui y croient... et auront tout le temps pour en méditer les leçons et prendre la mesure du changement qui s’annonce.

En attendant, alors qu’ici, sous nos latitudes encore quelque peu préservées, les illusionnistes qui nous distraient ergotent sur tel ou tel mot à utiliser ou non dans des déclarations que plus personne n’écoute ni ne prend au sérieux, là-bas les vrais résistants ont compris depuis longtemps qu’ils ne devaient compter que sur eux-mêmes et leurs capacités à se battre contre nos Etats défaillants, mais encore bien armés. Et puisque l’Occident n’entend que le langage de la force, qu’à cela ne tienne, ils se sont organisés en conséquence. Ils se sont patiemment armés, entraînés et aguerris pour ce qui les attend. La lutte sera dure, sévère et ne fera pas de quartier. Ils le savent et sont prêts à y donner leur vie. Et ils la donnent, convaincus qu’à terme, la victoire sera la leur.

Nous n’avons plus cette capacité. Nous n’avons plus cette force intérieure. Nous n’avons plus cette détermination. Nous pensons que nos mots et quelques manifestations pacifiques – of course ! – suffisent. Nous sommes en fin de civilisation, tout occupés à nos loisirs, notre bien-être individuel, nos distractions futiles, nos centres d’intérêts égo-centrés, notre jour de congé supplémentaire, nos quelques rides en moins, nos plans de pension, notre épanouissement personnel ‘coaché’. Nous n’avons plus la moindre notion de solidarité. Ni la moindre capacité de révolte. Nous nous sommes faits berner par les escrocs lors du Covid, qui ensuite ont soutenu le parti nazi de Kiev, et alimentent maintenant le génocide de Gaza qui nous tétanise sans nous dresser contre eux comme il le faudrait. Nos combats se situent à la marge, en périphérie de l’essentiel. Au point même de ne plus savoir qui nous sommes : homme ou femme ? Nous nous imaginons encore être le centre du monde, enviés par tous ceux qui rêveraient de rejoindre nos contrées. Alors que si nous leur en donnions l’occasion et les conditions, la plupart d’entre ces pauvres hères ne désirent qu’une chose : rester chez eux, dans leurs familles, leurs coutumes, leurs cultures qui bien souvent, n’ont rien à envier à la nôtre.

Il y a quelques années, j’écrivais que le compte-à-rebours du régime colonial israélien avait commencé. Mais qu’avant, les douleurs et les affres seraient terribles, allant sans doute jusqu’à la destruction de la mosquée al-Aqsa au profit de la reconstruction du Temple de ces fous de Dieu sionistes... et serait le détonateur du grand renversement. Nous y sommes presque. Pendant que les regards sont braqués sur les horreurs dans la bande de Gaza, les colons racistes s’acharnent impunément contre ce qu’il reste de la Cisjordanie, et l’étau sur la mosquée al-Aqsa se resserre dangereusement. L’échéance se rapproche. Le monde en sera complètement retourné et l’ordre actuel des choses ne sera plus jamais celui que nous connaissons. La Knesset vient de se prononcer à une large majorité contre l’établissement de tout Etat palestinien. Au moins les choses sont claires. Mais, à l’inverse de ce qu’ils croient, la colonie ‘Israël’ et ses ramifications délétères seront effacées et englouties par les forces de l’axe de la résistance pour qui la ligne rouge a été franchie. Et nos Etats, ramassis de technocrates et fonctionnaires zélés, soutiens inconditionnels de cette folie suicidaire, risquent bien d’être emportés par cet ouragan.

24.02.24

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COMMENTAIRES  

26/02/2024 14:40 par Tardieu Jean-Claude

 Nous, de l’Occident, sommes collectivement...
 Nos grands principes, nos belles paroles, nos textes érudits et alambiqués...
 Nos articles de lois complexes et notre droit pointu...
 Nous sommes en contradiction continuellement…
 Nous ne respectons ni nos paroles ni nos écrits...
 Nous mentons, nous trichons...
 Notre seule boussole, notre seule obsession est la maximisation des profits...

Diable, nous sommes maudits, nous périrons "collectivement" en enfer !

Permettez-nous de ne pas faire partie des vôtres, merci. Ce genre de discours moralisateur et culpabilisant à deux balles, gardez-le pour les vôtres. Parlez en votre nom, mais pas en notre nom, s’il vous plaît. Ce "nous" inclusif est révélateur, je laisse le soin aux autres lecteurs de préciser en quoi s’il y en a parmi eux qui ont du temps à perdre, personnellement je ne me sens pas du tout concerné. Amicalement vôtre !

26/02/2024 18:19 par njama

"En réalité, la Palestine historique est la vérité quand la colonie israélienne est un leurre, une invention, une projection virtuelle. Et c’est à cette vérité-là qu’il nous faut revenir. C’est avec la géographie et avec l’histoire qu’il faut nous réconcilier. Et abandonner définitivement tous les récits trompeurs et fallacieux qui font d’une soi-disant promesse divine, que chacun peut interpréter à sa manière, une réalité tangible sur laquelle se fonderait la vie et l’évolution d’un peuple."

Oui c’est exactement cela, il faut détricoter le "roman national sioniste", n’en déplaise aux colons, aux ultra-nationalistes orthodoxes qui ne rêvent que d’un troisième Temple reconstruit sur l’Esplanade des Mosquées, l’occident collectif qui soutient l’entité sioniste...
J’ai expliqué cela un peu sous l’article LGS "Au commencement était le projet sioniste" > 17/02/2024 à 13:03 par njama
Une intention coloniale anglaise s’est entrelacée avec un courant sioniste chrétien anglo-saxon, millénariste, au XIX°, pour faire retourner les Juifs en Palestine, bien avant Herzl, les Congrès de Bâle... la Déclaration de Balfour qui n’est qu’un chiffon de papier offert à un grand banquier juif.

Ce que craignent le plus les israéliens, c’est "l’anéantissement", c’est de disparaître, la fin de ce peuple de l’histoire biblique, ce qui les rend hermétique à toute forme "d’assimilation"... Avigail Abarbanel, née israélienne a quitté la secte il y a vingt-cinq ans, elle explique très bien cela. Psychothérapeute dans la vie elle cerne très bien l’enfermement dans lequel se trouve les israéliens, pour l’avoir connu, subi. C’est important pour comprendre la mentalité des sionistes endoctrinés dès leur plus jeune âge, si on veut espérer sortir de l’impasse actuelle qui n’a pour langage que la violence depuis 75 ans...

« Pourquoi j’ai quitté Israël » https://arretsurinfo.ch/pourquoi-jai-quitte-israel/
[extraits] : "Donc, comme dans toute secte ayant déjà existé et ceux qui, sans aucun doute, continueront d’être créés, vous vivez dans un aveuglement auto-imposé. Vous créez et recréez une image de la réalité remplie de trous, mais vous vous sentez très bien comme cela. La possibilité de remplir ces trous vous met face à vos terreurs mortelles, votre peur morbide de l’anéantissement. Et vous ne pouvez pas le supporter. Je sais ce que l’anéantissement veut dire pour vous. Cela ne veut pas dire seulement être tué. L’anéantissement veut dire que le peuple juif, la judaïté elle-même, n’existerait plus. Pour vous, « assimilation » veut dire aussi anéantissement. Ils nous ont appris cela à l’école. On nous a enseigné que l’assimilation était à rejeter, de la lâcheté, de la trahison de notre peuple. Si des juifs se marient avec des non-juifs dans leurs pays et quand toute trace de judaïté, quelle qu’elle soit, se dilue, vous vous inquiétez. Vous pensez que c’est la fin. Parce qu’il n’y a pas d’individus, seulement le groupe, et quand le groupe va bien alors les individus vont bien. Vous prenez alors toute menace contre le groupe comme une menace personnelle. C’est pourquoi vous criez à l’antisémitisme si rapidement et par réflexe, dès que vous percevez la moindre menace envers votre secte nationaliste."

Ses autres articles https://arretsurinfo.ch/authors/avigail-abarbanel/

27/02/2024 07:45 par François Jacques

"Freud va tenter de retrouver dans l’histoire, ce qui déclenche aujourd’hui encore la haine contre les juifs. La racine profonde de l’antisémitisme, il la situe à la source même du judaïsme : le sentiment d’élection du peuple juif. « J’ose affirmer que la jalousie provoquée par un peuple qui prétend être le premier né et le favori de Dieu le Père, n’est pas encore éteinte aujourd’hui, comme si les autres peuples apportaient foi à une pareille prétention. » (Sigmund Freud, L’Homme Moïse et la religion monothéiste)
Freud se propose de démontrer l’Égyptianité de Moïse et de déconstruire les fondements du judaïsme auquel il ne croit plus. Mais pourquoi Freud veut-il déposséder le peuple juif de son Prophète et de son Dieu, au moment où il en a le plus besoin ? Il reçoit des pressions des juifs d’Europe et des États-Unis pour renoncer à la publication de son livre. Mais Freud ne cède pas, même si dans son premier essai il écrivait : « Enlever à un peuple l’homme qu’il honore comme le plus grand de ses fils, n’est pas une chose qu’on entreprend volontiers, surtout quand on appartient soi même à ce peuple. »

(...) Donc contre vents et marées, il rédige son livre L’homme Moïse et la religion monothéiste. De quoi s’agit-il ?

Freud se base sur les travaux d’historiens pour défendre la thèse de l’égyptianité de Moïse. Il reprend son idée de Totem et Tabou du meurtre du père de la Horde Primitive. Freud interprète le meurtre de Moïse par les Hébreux comme une reviviscence du crime originaire contre le père de la Horde, comme un retour du refoulé. Voici sa version :
Moïse était un prince égyptien, adepte du monothéisme fondé au XIVe siècle avant J.C., par le pharaon Akhenaton. Obligé de fuir l’Égypte mais décidé à propager sa foi, Moïse choisit une tribu parmi les Hébreux et leur impose à travers le monothéisme une religion spiritualisée. Il instaure le rite égyptien de la circoncision pour signifier que Dieu a élu par cette alliance le peuple choisi par Moïse. Mais ce peuple inapte à supporter une religion aussi hautement spiritualisée, incapable de tolérer les frustrations engendrées par la loi et la morale monothéiste, revient au culte du Veau d’Or, tue Moïse et refoule le souvenir du meurtre.

Mais si Freud s’attaque à la racine même du judaïsme, pour lutter contre l’antisémitisme, il veut également combattre la propagande nazie sur la dégénérescence des juifs. Il est persuadé que dans le contexte de l’époque, seul le discours scientifique a des chances d’être cautionné. C’est sans doute une des raisons qui l’incite à renouer avec la neurobiologie et ses concepts de phylogenèse et de traces mnésiques héréditaires. Notions qui vont se révéler parfaitement antinomiques avec ce qu’il soutient d’autre part : l’absence de toute hérédité ethnique chez le peuple juif."

https://www.cairn.info/revue-topique-2003-4-page-239.htm

.

27/02/2024 09:55 par D.Vanhove

> Tardieu JCl : oui, je comprends que certaines phrases piquent et font mal à l’ego là où on aimerait se penser différent des autres, sauf que, si vous preniez le recul utile, vous comprendriez, que vous l’appréciez/supportiez ou non, que vous faites partie d’une collectivité et ne pouvez aussi facilement vous en dérober quand certains points ne vous conviennent pas... c’est ça aussi, la solidarité qui fait de chacun de nous une pièce du puzzle collectif... ceux qui sont au pouvoir n’y sont pas arrivés sans la participation collective de tous ceux qui l’autorisent...

si ce n’est pas le cas, démarquez vous de manière claire (pas qu’avec ’des mots’ comme je le souligne dans mon billet, et dont on voit l’inutilité, mais par des actes), initiez ou rejoignez un mouvement de résistance armée (nous n’obtiendrons rien des gens de pouvoir par la non-violence - lisez P.Gelderloos à ce propos : ’Comment la non-violence protège l’Etat’) pcq’hélas, il faudra ss doute passer par-là... ces tenants du pouvoir ne connaissant que le rapport de forces (voyez ce qu’ils ont fait à ceux qui refusaient le ’vax-covid’, voyez ce qu’ils ont fait aux GJ, voyez ce qu’ils font aux agriculteurs, et j’en passe...), ils ne nous céderont rien par la parlotte et les beaux discours, il faudra le leur arracher (comme le démontre ttes les avancées sociales dans l’histoire)

évidemment, ça dérange, hein !...

quant au ’discours moralisateur et culpabilisant’, vous illustrez exactement ce que je décris : la faillite morale qui nous étreint de ttes parts, où que le regard se pose... si nous avions gardé et préservé un minimum de cette morale qui semble tant vous indisposer dans la dérive de nos sociétés occidentales indéniable, nous n’en serions p-ê pas dans l’état où nous la voyons s’effondrer... et en réalité, si cela vous déplaît et préférez tourner le regard pour ne pas voir, cela n’enlève rien à la réalité... et si qqs phrases vous paraissent ’culpabilisantes’, c’est votre affaire, mais ne vous dérobez pas et sachez faire la différence entre un sentiment de culpabilité et celui de responsabilité (que vous attribuez vite fait aux autres, mais surtout pas vous)... le fait est que nous vivons en société et que nous en sommes chacun et collectivement responsables, oui !

[Enfin, ’Diable, nous sommes maudits, nous périrons "collectivement" en enfer !’... si ça n’est pas de la morale à deux balles, qu’est-ce que c’est ?!]

amicalement vôtre, également...

27/02/2024 09:55 par CAZA

Comme suite à François Jacques on peut dire que le Bible est le 1er exemple de propagande au service d’une idéologie .et que ce n’ est pas un livre d’ histoire mais un livre qui instrumentalise l’ Histoire et la falsifie pour les besoins de son idéologie .

Sur Moïse l’ Egyptien on peut lire " Les Secrets de l’Exode : l’origine égyptienne des Hébreux " dont la thèse est que les hébreux seraient les descendants des adeptes d’ Athon expulsés d’ Egypte .On n’ est pas obligé de tout prendre pour argent comptant .

Commentaires
<<< Les égyptologues ont ainsi soulevé de troublantes interrogations : est il possible qu’une population ayant vécu 430 ans dans le pays d’Égypte, dont 210 d’esclavage sous plusieurs pharaons ait pu fuir cette contrée en déjouant toute l’armée égyptienne ? Est il possible de s’installer en terre de Canaan sans aucune réaction de l’autorité pharaonique, sachant que tout au long de son histoire, l’Égypte administrait cette province >>
<<< Sigmund Freud, hanté et fasciné par Moïse l’Egyptien, proposait l’hypothèse suivante à la suite des fouilles de Tell el Amarna, site de l’ancienne capitale d’Akhénaton : Nous aimerions risquer cette conclusion : si Moïse fut un Egyptien, s’il transmit sa propre religion aux juifs , ce fut celle d’Akhénaton, la religion d’Aton >>

https://www.hisler.fr/livre/174571-les-secrets-de-l-exode-l-origine-egyptienne-de--roger-sabbah-messod-sabbah-le-livre-de-poche

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