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Comment Vanessa Burggraf a échoué à se payer Jean-Luc Mélenchon et s’est fait huer par le public.

« Merde ! Comment merde ? »

C’est l’histoire du gars qui fait exprès d’écraser le pied d’un voyageur dans le métro et qui s’excuse très fort quand l’autre lâche un « aïe ! » suivi d’un murmure conciliant « Ce n’est pas grave ». Alors, le malotrus, prenant le wagon à témoin, s’écrie : « Merde ! Comment merde ? Je me suis excusé et vous m’insultez ? ».
Et le malheureux souffre-douleur de subir la réprobation des autres voyageurs.
Seulement, ça ne marche pas à tous les coups.

Je pensais à cette histoire en regardant samedi 10 septembre 2016 sur France 2, en première partie de soirée, l’émission « On n’est pas couché(s). »

La journaliste Vanessa Burggraf est à la manoeuvre pour se payer Jean-Luc Mélenchon.

On peut voir le combat ici (attention, ça va vite : entre 1h28.05 et 1h32.30) :

PREMIER ROUND

1- Vanessa Burggraf pose à Jean-Luc Mélenchon des questions à charge, comme celles que lui poserait un adversaire politique. D’emblée, on entend les mots qui font peur : « populiste (2 fois), démagogie »…

2- Elle interrompt l’interpellé dès les premières secondes de sa réponse (à la 4ème seconde).

3- Elle met en doute sa sincérité (les promesses qu’il ne tiendra pas).

4- Nouvelle interruption quand JLM évoque le procédé du référendum révocatoire. Vanessa Burggraf nous apprend ( !) que ça existe au Venezuela. Nicolas Maduro s’acharne à ne pas s’y soumettre, affirme-t-elle dans son ignorance de la situation vénézuélienne dont, je la cite « on ne peut pas ne pas parler » dans l’émission.

Au passage, demandons-nous pourquoi on est obligés de parler du Venezuela et pas du Qatar, de la Colombie ou du Mexique.

DEUXIEME PARTIE

Tournant du combat sur le ring. L’adversaire politique que la journaliste du système croyait dans ses cordes contrattaque.

1- Jean-Luc Mélenchon, loin d’être sonné par la rafale des coups, y met fin en doutant (légitimement) des connaissances de Vanessa Burgraff sur le Venezuela.

2- Vanessa Burgraff, d’abord geignarde sous l’uppercut, bondit sur ce qu’elle pense être le bon angle patiemment attendu par elle depuis le début : elle lance le leitmotiv médiatique, la botte de Nevers des obligés des 9 milliardaires qui possèdent nos médias : Jean-Luc Mélenchon est « agressif » (répété 3 fois).

3- Huée par le public, elle affirme qu’il n’y a que des mélenchonistes dans le studio (répété 3 fois).

4- Enfin, désemparée, et en contradiction avec tout ce qui a précédé, elle jure (3 fois aussi) qu’elle trouve Jean-Luc Mélenchon « très sympathique  ».

Imaginons son comportement si elle l’avait trouvé antipathique !

RESUME  : Invitez un homme politique, traitez-le de populiste, de démagogue, de menteur (ses vaines promesses), insinuez que ses amis latinos ne sont pas des démocrates, interrompez-le dès que vous sentez que ses réponses risquent de convaincre, déplorez 3 fois son agressivité. Si le public s’indigne, tentez de rattraper le coup en révélant (3 fois) que vous trouvez « très sympathique  » votre cible trop coriace.

Point d’orgue : déplorez néanmoins (à 1h38.02) qu’il n’y ait que des mélenchonistes dans le studio (répété 3 fois). Une discussion entre Jean-Luc Mélenchon et Laurent Ruquier nous apprend que Jean-Luc Mélenchon a invité sa garde rapprochée et 4 témoins qui ont parlé dans l’émission. Tous les autres ont été invités par l’animateur.

Vanessa Burggraf est journaliste du « contre-pouvoir » (dit-elle sans rire) et elle attend qu’on lui parle avec la douceur et le respect dus à sa profession, même quand celle-ci prend la forme d’une meute des chiens de garde.

Vladimir MARCIAC

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COMMENTAIRES  

12/09/2016 08:12 par calame julia

Oui ! et je ne vais pas me gêner pour faire savoir que les jambes de V. Burrgraf ne sont pas une question pertinente.
Le livre de Monsieur Mélenchon "le choix de l’insoumission" n’a pas traversé le studio Gabriel qui était bien couché
façon télé.
La nouvelle snipeuse qui sans arguments empile les farces et attrapes du "Mélenchon agressif" devrait apprendre
l’humilité à l’égard de personnes qui lui sont aînées en savoir et expérience notamment politique cad poser de
solides questions et contrecarrer au besoin.
Loin, très loin de Léa Salamé qui savait reconnaître un homme politique de combat et de culture, avec un homme politique
de langue de bois et autres convenances.
Bref ! un défilé de personnes à vous étourdir un éléphant qui, lui, renifle (!) le danger au plus près de sa masse...

Quant au poteau P. Timsit qui annule des rendez-vous de tournée parce qu’il se marre sur un tournage avec ses potes...

12/09/2016 11:04 par SZWED Christian

Vanessa Burggraf a droit à sa friandise, elle a assumé son rôle de
chienne de garde du système. Mais elle est rentrée dans sa niche après quelques coups sur le museau assénés par J.L. Mélenchon

12/09/2016 11:57 par Roger

Ce qui est intéressant c’est qu’on a eu là une caricature de journaliste main stream, plus vrai que la réalité. C’est plus gênant pour la profession des journalistes que pour JL Melenchon. D’autant plus que nous avons eu, en contraste absolu, une remarquable séquence de ce que pourrait faire la TV : l’interprétation émouvante par J.Weber du superbe texte de V.Hugo, "La Révolution c’est la France sublimée".
Nom d’une pipe ! moi aussi j’avais les larmes aux yeux...

12/09/2016 12:22 par Scalpel

Sortir...des "Traités" européens... (sic)

C’est ce que je ressors de marquant de cette insignifiante passe d’arme, entre, un alter-collabo et une "chienne de garde". Excitant.
"sortir de Traités"...ah oui ? Et "desquels", Monsieur l’eurodéputé ? Soyons sérions une seconde.
On ne "sort" pas des Traités, comme cet homme très bien payé pour le taire et distraire les masses de leur préoccupations et de leurs droits les plus légitimes ne le sait que trop, mais de l’UE.
Et l’unique sortie légale est celle empruntée par les britanniques, soit l’ultra tabou Article 50 (interdit d’antenne ou presque) du TFUE. .

12/09/2016 13:06 par legrandsoir

Commentaire amusant en cela que vous n’incriminez nullement la "chienne de garde" et que vous dénoncez le salaire de JLM, pourtant à coup sûr le moins bien payé sur le plateau et le moins riche.
Chapeau !
Vous nous rappelez pour qui vous roulez ?
Mx
Je rappelle aussi ce slogan de JLM : "L’Europe, on la change ou on la quitte"

12/09/2016 15:32 par Autrement

Parmi les piailleries et jacasseries péremptoires de madame Burggraf (qui me fait désespérer de la cause du féminisme...), la plus étonnante affirmation fut celle selon laquelle, par opposition à un JLM censé être un méchant démagogue anti-journalistes, notre grande presse est "un contre-pouvoir". Faut-il être aveuglément ignorant ou flagorneur pour mettre entre parenthèse l’appartenance de toute cette presse aux puissances d’argent et à ceux qui les servent ? Et pour passer sous silence les critiques dont elle fait l’objet de la part des journalistes eux-mêmes restés sincères et honnêtes ? Une intéressante contribution de Serge Halimi et Pierre Rimbert, intitulée "Information sous contrôle", dans le Monde diplo de juillet 2016 (un des rares endroits de la presse écrite où l’on puisse respirer large et lire autre chose que les Fogielleries, Barbiereries et Zemmoureries), montre, sur l’exemple de la Loi El Khomri, le traitement réservé à l’expression de la volonté populaire, par ce prétendu "contre-pouvoir", qui s’aplatit avec délectation devant les exigences du capitalisme euro-mondialisé.
Extraits (l’article tout entier est en accès libre ICI) :

« La France est soumise aujourd’hui à deux menaces qui, pour être différentes, n’en mettent pas moins en péril son intégrité : Daech et la CGT. » Il faut rendre grâce à Franz-Olivier Giesbert d’avoir exprimé la vérité d’un journalisme français sous domination politique et financière. « Ce n’est qu’un début, continuons le combat contre la CGT », annonce l’éditorialiste-vedette du Point en ouverture d’un numéro sur « La vraie histoire du “mal français”. Blocages, violences, CGT, modèle social » (2 juin 2016).
Du référendum sur le traité de Maastricht en 1992 à celui sur la Constitution européenne en 2005, des grèves de novembre-décembre 1995 à celles contre la « loi travail » de 2016, usagers et analystes de l’information ont pu mesurer la distorsion entre le déroulement des conflits sociaux et leur mise en scène médiatique.

Grandioses points-de-vue :

« Démagogie debout » (27 avril), « Rétablir l’ordre » (18 mai), « Terrorisme social » (24 mai), « Dictature cégétiste » (26 mai), « Les vandales de la République » (18 juin) : que les éditoriaux du Figaro s’apparentent à une collection de tracts appelant à « renvoyer la gauche et briser le pouvoir des syndicats » (10 juin) s’inscrit dans la continuité historique d’un journal marqué à droite. Mais ce registre de la canonnière pointée sur les opposants à la « loi travail », largement majoritaires dans le pays, et en particulier sur la Confédération générale du travail (CGT), premier syndicat français, a gagné des médias perçus comme moins ouvertement militants. Responsable du service politique de France 2 — chaîne de service public —, Nathalie Saint-Cricq perçoit dans l’exercice somme toute ordinaire du droit de grève une « radicalisation tous azimuts et une technique révolutionnaire bien orchestrée, ou comment paralyser un pays malgré une base rabougrie et même si le mouvement s’essouffle. (…) La CGT de Philippe Martinez veut tout faire sauter » (« Journal de 20 heures », 23 mai). Le 15 juin, le « débat du jour » sur i-Télé s’intitule : « Faut-il interdire les manifestations ? » Sur son compte Twitter, le journaliste d’Europe 1 Jean-Michel Aphatie frôle, lui, l’apoplexie : « La CGT veut étendre le mouvement aux centrales nucléaires et à l’électricité. Prochaine étape, la guerre civile ? L’appel aux armes ? » (25 mai).

Et de fait :

La presse agit comme la caisse de résonance d’un bloc politique, mais lequel ? Il n’a pas de nom, pas de visage. Il ne présentera jamais de candidat. Et pourtant, il gouverne… les conduites et les consciences. Du moins s’y emploie-t-il. Ce parti de l’ordre recrute dans un large spectre politique, au croisement des mondes patronaux et syndicaux réformistes, de la haute administration, de la finance, du journalisme de marché et des intellectuels de pouvoir. Sa formation remonte à l’aplatissement idéologique intervenu en France à partir des années 1980 et au recentrage des partis de gouvernement autour d’un tronc commun de thèmes irrécusables : libre-échange, construction européenne, atlantisme, guerres « humanitaires ».

L’insurrection des journalistes honnêtes, jamais entendus :

Prenant acte du « discrédit » de leur métier, des « journalistes debout » ont lancé en mai dernier un appel à témoignages : « Vous subissez une pression constante pour améliorer votre productivité (quantité d’articles à écrire, reportages à réaliser…). (…) Vous n’avez plus les moyens ni le temps d’enquêter. Vous n’avez plus les moyens ni le temps de recouper vos informations. Vous devez choisir vos sujets en fonction de leur potentiel d’audience (10). » Les réponses ont afflué.
Des journaux soldés pour une bouchée de pain ; des journalistes aspirés à leur tour dans le vortex de la précarisation et prêts à concéder toujours plus aux industriels encore disposés à renflouer leur entreprise : le rapport de forces s’est à ce point infléchi en faveur du propriétaire qu’on ne compte plus les dirigeants éditoriaux désavoués par une majorité écrasante de leurs équipes et néanmoins maintenus à leur poste par l’actionnaire.

Conclusion (mais il faut lire tout l’article, car faits et arguments y sont nombreux et limpides) :

Bas les masques (16). On savait les médias acquis aux priorités néolibérales ; on mesure à l’accueil chaleureux qu’ils réservent au démantèlement du code du travail (17) que cette adhésion sera réitérée perinde ac cadaver (18), aussi étendus que puissent être les désastres politiques et sociaux occasionnés par de telles orientations. On savait les médias français peu soucieux de démocratie sitôt que le suffrage populaire contrarie leurs desseins fédéralistes européens. Avec leur accompagnement bienveillant de l’état d’urgence, avec leur nonchalance devant la mise en cause, inédite depuis plus d’un demi-siècle, du droit des principales confédérations syndicales à manifester dans la capitale, une étape supplémentaire vient d’être franchie. Le fonds commun républicain d’une presse défendant les droits démocratiques et les libertés publiques a cessé d’être un sanctuaire. Dorénavant, le journalisme encourage la dérive autoritaire du pouvoir, et le fait d’autant plus volontiers que se resserre autour de son cou le cercle de fer des industriels qui le possèdent.

À côté de l’info télévisée ordinaire, Ruquier fait réellement figure d’honnête homme.
Prière à LGS (dont les lecteurs savent déjà quels énormes mensonges on peut faire ingurgiter au grand public) d’excuser ces longues citations, mais il fallait bien répondre aux piailleries de ces messieurs-dames. Je conclus avec le message de confirmation d’un bon copain et militant d’Attac :

"Bonjour. J’étais au meeting de Mélenchon à la fête de l’huma, le stand du PG était bondé et Mélenchon était intéressant,
avec de nouvelles propositions, et il était à fond, remonté comme un coucou !!"

12/09/2016 15:40 par Scalpel

"Incriminer" une... "chienne de garde" ?
Mais cela n’est-il pas dans sa nature de "chienne de garde" que de "mordre" ? Et en l’espèce elle mordille plus qu’elle ne mord.
C’est vous qui débordez d’humour involontaire, si je puis me permettre.

Le "moins bien payé"...du plateau ? (votre scoop m’arrache des larmes)
6250 + 2500 ("indemnités de commission") + 4500 ("indemnité frais d’élu" -dames de compagnie ?-) + tous ses..."frais" (bis repetita) de voyage 1ère classe hôtel 4**** remboursés + 4243 (de "frais" de voyage -encore !- annuels)...+ les agapes (enveloppes en papier kraft ?) offertes par le très fidèle, reconnaissant et généreux ami Dassault, et autres cadeaux, voyages d’études, séminaires et, le dernier et non le moindre, un régime fiscal très compréhensif pour couronner le tout.
En voilà une condition de damné de la Terre en effet !
Il est certes probable que le maître-chien (de garde) Ruquier soit au-dessus...mais vous admettrez que cela reste royalement payé pour un job à mi-temps totalement décoratif.
Ne vous déplaise.
C’est en tout cas mon modeste point de vue d’éternel allocataire A.S.S. (16 saloperies d’euros et une pincée de centimes/jour...en tout... et pour tout).

Je concède toutefois quelques avantages, à mon échelle : soupe populaire (jours fériés et week-end uniquement) et médiathèque gratuites, transports urbains à prix réduits, parfois un colis de vivres en DLC dépassée/ou de produits infâmes (beaucoup de saucisses lentilles) dûment estampillés "offert par... l’Union Européenne" (orwellienne mention au bon souvenir de laquelle les -ingrats de- pauvres ne réchappent pas où qu’ils aillent) , servis par de gentils bénévoles qu’il faut remercier, et à qui il faut montrer patte blanche.

Alors vous pensez...que JLM en soit réduit à devoir vivre avec un salaire à 5 chiffres, nanti d’avantages à 5 chiffres, un réseau idoine, soit un train de vie à un gros et gras 5 chiffres...ne perturbe pas mes...insomnies.

J’ajoute que le salaire du gars pour lequel... vous "roulez" est pudiquement étalé par l’intéressé lui-même (déclenchant l’hilarité de son voisin, et la mienne), dans un très connivant numéro de haute voltige démagogique avec l’affable animateur, bien peu "panivore" de surcroît, protestant de son impuissance à le...réduire (comme son ami Hollande ?), ’taing’, c’est beau, heing’ !...
Cela n’était qu’un point accessoire de mon propos initial...

Sur le bien nommé "slogan" Ultrabrite d’un putassier cynisme, celui-ci n’est pas sans rappeler mimétiquement (décidément) le célèbre "La France tu l’aimes ou tu la quittes" de l’omnubilante concurrence..."Frontale". Persister à faire accroire un possible "changement" de l’UE (le fameux mythe de "l’Autre" Europe) en 2016/17 comme alternative sociétale se passe de tout commentaire, non ?
Dois-je vous rappeler la très brutale déclaration (en substance) de Heil Juncker ?
"La démocratie s’arrête aux frontières des Traités".
Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.

12/09/2016 20:37 par legrandsoir

Vous radotez cher Scalpel. On sait tous combien gagne un député européen, un sénateur, etc.
En attendant, le programme et le discours de Mélenchon nous intéressent (comme d’autres). Et merci de rester dans le sujet de l’article. Nous y tenons et y veillerons (de plus en plus...)

12/09/2016 16:29 par leleux

Je cherche à partager cet excellent article mais Facebook m’annonce que des éléments ici présents sont bloqués....?????
Facebook anti Mélenchon ? C’est pas sympa ça

12/09/2016 20:41 par legrandsoir

L’article a pourtant déjà été largement partagé.. Essayez un copier/coller de son adresse.

12/09/2016 18:13 par D. Vanhove

L’une des sorties les plus grotesques de cette écervelée qui s’y croit déjà, c’est de se présenter comme contre-pouvoir en tant que journaliste...

quelle prétention, et quelle bêtise quand on sait que les médias sont de plus en plus aux mains de groupes puissants qui non seulement alimentent le système pourri dans lequel tant d’individus sont broyés, mais qu’ils sont en plus la courroie de transmission directe du pouvoir à laquelle cette précieuse ridicule pense servir de rempart...

allô...? non, mais, allô, quoi...! voilà ss doute le niveau auquel Vanessa Burgraff pourrait prétendre...

pour le reste, JLM a bien de la patience de s’entendre répéter à chq fois les mêmes âneries face à certain(e)s qui pensent avoir trouvé la faille dans son programme, tout excités de pouvoir brandir leur minable hochet qui fait pschittt, une fois que JLM leur répond...

12/09/2016 18:48 par aldamir

Le problème de nos jours est que les gens veulent avoir absolument une notoriété et être connus et reconnu, à l’exemple des majorettes pour rester français et ne pas dire Pom Pom Girl qui donne plus de classe. Persuadés que c’est là où se situe la clef de la réussite et leur apporte une valeur ajoutée qui les rapproche de leurs maîtres et les fait introduire dans le cercle des privilégiés riches. Cela dénote dans le comportement de ces gens d’une faiblesse de personnalité et d’un complexe enfoui dans les tripes. La succession des majorettes depuis plus de deux décennies auprès du pouvoir en est un exemple et une preuve indéniables. La panoplie des tocards propulsés aux commandes du pouvoir dans l’ensemble du paysage politique démontre l’ampleur de la décadence des valeurs acquises.

12/09/2016 20:38 par Aris-Caen

LGS :

« Je rappelle aussi ce slogan de JLM : "L’Europe, on la change ou on la quitte" »

Je rappelle à LGS l’importance des mots et le questionnement des phrases ou citations.
"L’Europe, on la change ou on la quitte" est-ce l’Europe de l’Atlantique à l’Oural (voire jusqu’à Vladivostok) ou juste l’Europe Atlantico-Américano-Libérale connue sous le triste nom d’ « Union Européenne ».
Monsieur le "tribun" ne fait pas la distinction, c’est cela qui est hautement problématique.
J’ai vu le 7 septembre sur le site "les-crises.fr" une réponse de Bernard Pivot à Emmanuel Macron dont voici l’échange :

Macron : Le problème ce n’est pas que les français n’ont plus confiance ds la politique, c’est que les politiques ne font plus confiance aux français.
Pivot : Un jour, vous verrez, les mots, détournés, piégés, dénaturés, humiliés, se révolteront contre les hommes politiques

Pivot a tort. Ce ne sont pas les mots qui se révoltent, mais bien les Hommes !

12/09/2016 20:40 par legrandsoir

l’Europe de l’Atlantique à l’Oural

Euh, on fait comment pour la quitter celle-là ? En découpant les frontières avec des ciseaux et en pagayant ?

12/09/2016 20:56 par François

Ces questions des pseudos journalistes sont toujours les mêmes et leur façon de les poser est de plus en plus caricatural.
Je ne regarde cette émission que lorsque JLM y est invité.
Enlevez le, lui et son invité (J Weber), il ne reste qu’un tissu de niaiserie télévisuelle.
Et dire que j’ai connu Pollack et son droit de réponse. Mon dieu, quel chemin parcouru pour en arriver à pareille merde.
Et encore c’est sensé être plutôt dans le haut du panier cette émission.
Je ne connaissais pas cette journaliste avant, je me suis dit : "Mais c’est pas possible, c’est de pire en pire, ils vont les chercher où ?"
Pour en savoir un peu plus, je me suis renseigné pour apprendre que c’est une des journalistes les plus en vogue du service public...
Eh Beh... heureusement qu’ils ont pris l’élite, sinon fallait sans doute prévoir des sous titres !
Pour qui elle se prend en plus, ce ton employé :"si on est chef d’état faut quand même regarder un peu les chiffres..."
Faut vraiment être zen pour la laisser sortir des trucs pareils sans s’énerver !
Elle ne connait rien à rien, pose sa question bateau sur la dette plus deux ou trois autres que j’ai oublié tellement c’était navrant !
Et elle se présente comme contre pouvoir ! c’est sur qu’elle assure bien la défense des élites contre le pouvoir de la base si elle pouvait s’unir. En ce sens elle est effectivement un contre pouvoir.

Bon, je blabla, mais je me pose quand même une vraie question : Elle y croit à ses conneries ?

12/09/2016 20:59 par Aris-Caen

J’ajouterai à mon précédent commentaire :
Lutte des classes ; Lutte des classes ;Lutte des classes ; Lutte des classes ; Lutte des classes ; Lutte des classes ;Lutte des classes ; Lutte des classes ; Lutte des classes ; Lutte des classes ;Lutte des classes ; Lutte des classes ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES ; LUTTE DES CLASSES !

12/09/2016 21:12 par banal

Madame Vanessa Burggraf est peut être là pour donner une vision dégradante de ce qu’est la politique (entre autres) vue depuis le XVI è arrondissement.
Quoiqu’on pense de JLM il s’en est très bien sorti mais sa campagne va être polluée par des pseudo journalistes qui vont lui mener une bataille de chiffonniers.

12/09/2016 22:03 par Aris-Caen

Je suis très surpris de l’hyper-activé de la modération de LGS.
Il y a encore peu de temps les commentaires s’enfilés sans une police de la bien-pensance.

« l’Europe de l’Atlantique à l’Oural »

« Euh, on fait comment pour la quitter celle-là ? En découpant les frontières avec des ciseaux et en pagayant ? »

L’Europe de l’Atlantique à l’Oural est un fait géographique...Monsieur...! On ne la quitte pas, on ne la découpe pas !

L’Europe n’est pas non plus le Graal ! La France est ultra-marine ; la Grande-Bretagne l’est aussi, comme le Portugal ou l’Espagne...etc.
L’Europe de l’U.E est juste un protectorat américain.

Les français d’aujourd’hui ont plus à voir avec les tunisiens, les marocains, les algériens ou les viets qu’avec les lettons ou les polonais, sauf si le modérateur pense que les français doivent baigner jusqu’à la gueule dans le christianisme et le libéralisme ?
Il en est de même pour tous les autres peuples d’Europe qui ont leurs propres relations privilégiés avec des pays extra-européens

Les liens entre les peuples se tissent toujours par l’histoire et les affinités électives et non pas par des concepts Walt-Disnéen associés à une bureaucratie totalitaire.

La lutte des classes, la lutte des pauvres contre les riches est un dénominateur commun ...à tous les damnés de la Terre.

13/09/2016 10:30 par Assimbonanga

Chienne de garde ou perruche blonde, que pense-t-elle de l’interdiction par Sarkozy de diffuser un reportage France 2 sur Bigmalion ? Que pense-t-elle du fait que les dénonciations virulentes de François Bayrou sur Nicolas Sarkozy à France Inter (dimanche 11 septembre, émission Questions Politiques), n’aient été repris par AUCUN média, ces soi-disant contre-pouvoirs ? Il est d’ailleurs très difficile de retrouver la déclaration de Bayrou sur la page de France Inter. Il faudrait réécouter toute l’émission. Cette partie de l’interview est totalement diluée, pas mise en avant. Notre poupée Barbie télégénique semble avoir un camp de prédilection pour l’exercice de son contre-pouvoir médiatique. Visiblement, elle ne profère que des poncifs familiers des cercles huppés du bois de Boulogne...

13/09/2016 12:31 par Palamède Singouin

@ banal

sa campagne va être polluée par des pseudo journalistes qui vont lui mener une bataille de chiffonniers.

Sans aucun doute !!!! Et pour avoir vu Salamé face à Mélenchon et Taubira, on doit lui reconnaitre au moins le mérite d’avoir abordé des sujets sur lesquels elle avait manifestement planché.
Avec Burggraaf c’est le degré zéro du journalisme : vagues généralités comme argumentaire, attaques "ad hominem" et caquètements de volaille affolée dès qu’elle est démasquée. Et c’est pas fini !!!

14/09/2016 08:16 par macno

@ Assimbonanga
Est-ce que vous vous rendez bien compte qu’avec des qualificatifs comme « perruche blonde » ou comme « poupée Barbie » vous êtes en dessous, en dessous de tout allais-je dire, mais au moins vous faites pire qu’elle...
Cette "journaliste" ne fait qu’ânonner des lieux communs sur Mélenchon, et je soupçonne Ruquier de l’avoir choisie dans cet emploi, pour mettre du "piment" dans son émission. Sans elle, on parlerait très peu de cette émission, et Jean Luc est bien assez grand et assez éloquent pour répondre aux """arguments""" de cette "journaliste".
Quant à Léa Samamé, le peu que j’ai écouté d’elle me fait dire qu’elle était dangereuse, car bien plus perfide...

15/09/2016 12:41 par polo

c’était du gâteau Pour J L Melenchon ,j’ai bien ris quand elle a parlé des journalistes contre pouvoir Ahahahahahahhahahaha
les cons ça ose tout !

15/09/2016 13:25 par Louise de Bretagne

Pour accéder à la liberté, à l’indépendance économique en France, en Europe et partout sur terre, il faut une révolution sociale complète et commencer par faire tomber « toutes les têtes de l’hydre » de ces régimes gouvernementaux aux partis et syndicats corrompus.
Les peuples de la terre ont besoin de guides de conseil de sages, nul besoin de monarques de président ou dictateurs...Éradiquons les parasites, reprenons le pouvoir et décidons-nous même de nos destinées..!
Si chaque peuple de tous les pays reproduit la même chose alors adieu fantoches, monarques, dictateurs, président et Cie...
« Monarchs divide people by the people for the power to rule over everything, but people do not know their true power »

18/09/2016 13:52 par DAPER Philippe

Absolument d’accord avec cette analyse. Lors de la première apparition de cette excellente nouvelle chienne de garde, suite aux questions qu’elle avait posées, je m’étais déjà dit qu’on était bien partis pour la banalité, la nullité et la malhônnèteté intellectuelle J’estime cependant que JLM a été trop gentil avec ces deux-là. A la fin, quand il est question de la dette, et que JLM s’offusque à raison de ne considérer le montant de la dette à une seule année de PIB et non pas en rapport avec dix ans de PIB, il aurait pu leur dire ceci : " Vous êtes peut-être journalistes mais ce qu’il y a de sûr, c’est que vous n’y connaissez rien en économie et que vous ne faites que répéter correctement des énormités", ce qui les auraient assurément mis dans les cordes. De plus, c’est Yann Moix qui a remporté le yoyo en disant : "Donnez des chiffres, n’importe lesquels !". C’était quoi ça ? Je rappelle que le PIB 2015 de la France a été de 2.180 milliards € et la dette 2015 s’élevait aux environs de 2.050 milliards €, ( source INSEE ), ce qui change toute la perspective.
En outre, cette nouvelle mouture de ONPC - le politique présent toute l’émission - ne me paraît pas bonne car cela permet de saucissonner le débat et de le diluer dans les deux heures et demie d’émission. Elle - la mouture - permet également d’augmenter le "faire-valoir" des animateurs-vedettes. Je me trompe peut-être, il faudra apprécier à l’usage.

19/09/2016 18:52 par calame julia

D’après ce que j’ai pu comprendre du tempérament de Yann Moix sa demande de "donner
un chiffre n’importe lequel" ne se voulait pas fraternel à l’égard de la nouvelle snipeuse...
Mais je ne suis pas à l’abri d’un abus télévisuel !

20/09/2016 16:00 par diaz oscar

Il me semble qe cette Vanessa Burgraaf sévit sur France 24 en animant des débats à fleurets mouchetés car ce qui importe est de faire croire au débat et aussi à la virulence de l’invité JLM ;Pourquoi direz-vous ?Valérie Burgraaf qui comme presque toutes les femmes de France 24 est jolie(il y a surtout es femmes jeunes et jolies France 24, pourquoi ?) est loin d’être une dinde et joue parfaitement son rôle.JLM s’est déclaré comme présidentiable tout seul, sans en parler avec le PCF et le parti de Gauche.Vive la démocratie.C’est quand même lui qui a apporté à hollande des millions d’électeurs sans lesquels ce dernier n’aurait jamais été président.La majorité de ses attaques n’ était pas dirigée contre contre Sarkozy mais contre MLP, ce qui donnait un certain confort moral aux adversaires de l’extrême droite.Rien de mieux pour être sûr de ne pas être élu président et de favoriser un candidat (Hollande) peut-être encore plus uni à l’impérialisme américain que Sarkozy.En effet Mélenchon président eût été obligé de prendre des ministres de choix dans les rangs de ses alliés ,dont les communistes qui sont les plus haïs par l’impérialisme américain.
Cette fois -ci ,Mélenchon en se présentant seul ne doit rien à ses anciens alliés. Si par hasard il est élu ils seront sur la touche et feront avec lui comme ils font avec Hollande ,se sentir roulés, floués et critiquer sans avoir de moyen de pression sur lui.C’est là que l’intervention de Burgraaf est profitable et intéressante, elle désigne celui qui doit rafler la mise à gauche , car les sympathisants devant des attaques aussi grossières contre lui vont le soutenir encore plus fort le voyant comme l’ennemi désigné du capital.Pour JLM c’est gagné à tous les coups . Il joue bien son rôle et permet à un socialiste ou un LR d’être président .Il empêche MLP .de venir mettre la pagaille et il en aura fini avec le PCF dont les militants le trahissent(Clémentine Autain, MG Buffet ) et certainement bon nombre d’autres.La CIA pourra être contente . Ses trotskistes avec JLM auront réussi un fabuleux coup d’entrisme.Les autres aussi auront fait du bon boulot comme dirait Fabius, je veux dire les DSK, Jospin , Cambadélis,Kouchner qui ne se lève pas pour la Marseillaise , mais oui pour le"God save the queen", julien Dray etc... et d’autres qu’on ne connaît pas trop mais qui doivent pulluler dans les ministères.Ce sont ceux qu’on appelle les Lambertistes de ce petit parti trotskiste style secte que la CIA sponsorisait.Après Hue ,Buffet trahit ses copains et va rejoindre tous ceux qui ont été ministres avec les socialistes et qui ont trahi(Gayssot,rRigout, Le Pors etc...).
Le résultat de la manoeuvre de Mélenchon c’est qu’il n’est pas possible qu’un candidat d’aucun parti de gauche( le PS n’en est pas un !) aille au second tour et s’il y arrivait obtienne les 51% nécessaires.
Il y aurait encore une solution hors les candidats des partis. Pour cela il faudrait mettre le gouvernement à genoux sur la loi travail que 70% des français réprouvent. Ensuite pour arriver à ce but les organisations syndicales devraient provoquer des grève stratégiques et ciblées uniquement sur les raffineries, les centrales nucléaires et les transports. Pour soutenir les grévistes nous avons été environ 1,5 millions à signer la pétition. Si chacun donne ne serait-ce qu’un euro c’est une sacrée caisse de grève. D’autant que certains peuvent donner plus et j’en fais partie.Nous pourrions payer indéfiniment nos grévistes jusqu’au blocage total du pays qui ne sera critiqué que par nos merdias, mais pas par les citoyens qui n’ont pas réagi avec mauvaise humeur aux grèves comme les y incitent souvent les journalistes.
Ensuite que faire ?
Proposer un candidat ouvrier à la présidentielle dont l’aura dans le public se sera bien étendue grâce a la lutte et à la victoire.Mikael WAMEN symbole des attaques du pouvoir contre la classe ouvrière serait un excellent candidat non choisi pour sa personnalité, son expérience , son meilleur jugement etc adjectifs débiles de la droite pour vanter ses candidats, mais le porteur d’un projet de société soutenu par les citoyens. Certains esprits chagrins pour refuser cette candidature mettront certainement en avant qu’il y a plus diplômé que lui, plus connu etc... N’importe qui pour eux , mais pas un ouvrier. Certaines personnes sincèrement à gauche penseront ainsi également.Mais n’oublions pas qu’un président de la République choisit des conseillers et des techniciens(hauts fonctionnaires,membres qualifiés des organisations syndicales ou simple miltants d e gauche(je rappelle pas PS qui n’est pas de gauche).
L’avantage en serait que le parti de gauche et le PCF ne perdraient pas la face et auraient l’occasion de se servir de leurs appareils pour aller à la victoire dans l’unité.La tentative de JLM avorterait ainsi et les citoyens seraient enfin satisfaits d’avoir un président qui leur ressemble.

20/09/2016 20:15 par legrandsoir

Bon, J-L-M va être le responsable d’une victoire éventuelle de la droite en 2017. Lui, pas Hollande qui gouverne contre la gauche, pas les médias, pas ceux qui tergiversent avant de rompre avec le PS.

JLM s’est déclaré comme présidentiable tout seul, sans en parler avec le PCF et le parti de Gauche.Vive la démocratie

Vous êtes sûr de ça ?
Vous êtes sûr que le PG et le PCF ne se parlaient pas ? Vous êtes sûr que ce n’est pas l’indécision du PCF, son annonce qu’il partiperait à la primaire qui ont obligé JLM à foncer ?

Mikael WAMEN symbole des attaques du pouvoir contre la classe ouvrière serait un excellent candidat non choisi pour sa personnalité, son expérience...

Très bien, ça ! Vous reprochez à JLM d’y aller seul (en fait il est entouré de structures et de militants au-delà du PG) et vous, tout seul, vous nous en choisissez un autre.
MV

21/09/2016 23:46 par Jean Cendent

Bonjour, c’est bien de la politique cela ?

Non, LGS tous les français et les françaises ne savent pas combien gagne un député Européen et tellement d’autres salaires attribués aux travailleurs de la politique .

D’ailleurs dire « combien on gagne » est un sujet tabou en France, du salaire le plus à droite au salaire le plus à gauche, c’est la loi du silence. ( faite l’expérience sur le forum... )
« des fois qu’à gauche certain gagne plus qu’à droite comme dit l’autre ... »

Moi par exemple, je ne savais pas combien gagnait un député européen mais grâce au Net on peut le savoir, maintenant je sais .

Mon avis, il gagne bien minimum, 2 fois trop niveau salaire et 3 fois trop en rapport aux divers indemnités. Qui évalue les frais réels de bureaux, etc ...? Tous cela est plus de l’arbitraire bureaucratique que de la transparence « démocratique » dirigée par et pour le peuple.

Bien sûr cela n’étonnera personne au GS car Eurozone et Démocratie sont des concepts opposés mais 20 000 lecteurs ne représentent pas toute la population votante française.

Donc, une bonne transparence niveau : salaire, indemnités, etc. De la part des travailleurs de la politique, ne peut qu’être bénéfique envers leurs électeurs .

Sachant qu’en France ( 2016 ) un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 840 ou 1 008 euros selon le seuil de pauvreté adopté.
Et que suivant l’Insee, en 2014, 8 760 000 personnes ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian, soit 14,1 % de l’ensemble de la population.

Alors un député Européen gagne (salaire, net / hors impôt sur le revenu ) en 2016 : 13,45 fois plus qu’une personne seule au RSA ( hors allocation logement ) .

Un précaire au RSA qui sait ce que veut dire le mépris et la stigmatisation de classe.

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