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Noël en jaune et rouge !

Il y a un an, les repas de Noël étaient égayés des débats sur le mouvement des gilets jaunes. Cette année, les discussions seront centrées sur les grèves et les manifestations organisées par les gilets jaunes, les salariés, les syndicalistes et toutes celles et ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre mais qui expriment leur colère et leur espoir de changement de société.

Notre pays n’a jamais connu un tel mouvement dont les gilets jaunes ont été le déclencheur historique. Macron croyait mater ce mouvement et écraser l’envie de transformation sociale. Il a échoué malgré l’arsenal répressif utilisé. La population s’est rangée du côté des manifestants durant l’année écoulée et aujourd’hui avec la réforme des retraites, le peuple comprend que Macron se moque du monde, méprise les gens et veut imposer des reculs sociaux inédits.

Chaque jour qui passe, les gens apprennent qu’avec cette réforme ils vont perdre des acquis sociaux gagnés de haute lutte contre la rapacité du grand patronat des banques, des assurances, des entreprises du CAC 40. Les seuls gagnants en seront les patrons qui ne paieront plus de cotisations sociales et qui nous placeront des assurances retraites sans garanties puisque soumises aux aléas de la conjoncture économique et politique.

Les plus faibles (femmes, chômeurs, bas salaires, précaires et auto entrepreneurs) seront les plus grands perdants de cette réforme. Macron poursuit son idée de favoriser les premiers de cordée au détriment de tous les autres. Pour lui, nous ne sommes rien, juste bons à payer les dividendes encaissés par les actionnaires. Sa réforme, c’est un moyen d’enrichir les plus riches en réduisant les pensions, en introduisant les fonds de pension et la capitalisation dans le système.

Les repas de fête seront animés et nos idées vont grandir car nos arguments sont imparables et mettent le gouvernement en difficultés. Je vous souhaite de belles fêtes, d’enrichissantes confrontations et un Noël de combat.

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Mai 68 : Histoire sans fin
Gérard FILOCHE
Nicolas Sarkozy accuse mai 68 d’avoir « imposé le relativisme intellectuel et moral », « liquidé l’école de Jules Ferry », « introduit le cynisme dans la société et dans la politique » et « abaissé le niveau moral de la politique ». Il aime à dire que « Les héritiers de ceux qui, en mai 68, criaient " CRS = SS " prennent systématiquement le parti des voyous, des casseurs et des fraudeurs contre la police », avant d’ajouter : « Je veux tourner la page de mai 68 une bonne fois pour toutes ». Selon (...)
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Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !

Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.

Lénine
dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916,
Oeuvres tome 22

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