legrandsoir
Merci de commenter ici la nouvelle version du site : vos avis, signalements de problèmes, propositions, etc...
Malgré une longue phase de tests, il y a apparemment encore des soucis (tousse, tousse).
Les modifications/corrections sont faites et installées au fur et à mesure. On y travaille en ce moment même ("on" désignant le pseudo technicien de la bande qui s'attèle à la tâche)
NOUVEAUTES :
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Kevin GOSZTOLA
La procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a mis fin à une politique du ministère de la justice qui décourageait explicitement les procureurs fédéraux d’obliger les journalistes à révéler leurs sources et d’autres informations sensibles, y compris celles obtenues à la suite de fuites potentielles.
Selon les nouvelles lignes directrices, les membres des médias qui refusent de coopérer avec les procureurs peuvent être arrêtés pour outrage. S'ils sont accusés d'outrage, ils peuvent être condamnés à une amende ou à une peine de prison.
Cette décision de Mme Bondi intervient alors que la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a « renvoyé » trois auteurs présumés de « fuites de renseignements » devant le ministère de la justice pour qu'ils fassent l'objet de poursuites pénales.
Selon Mme Gabbard, l'une de ces personnes aurait divulgué des informations au Washington Post. Ce changement de politique donne effectivement le feu vert aux procureurs pour citer à comparaître les journalistes du Post et d'autres membres du personnel.
En octobre 2022, le procureur général Merrick Garland a adopté des modifications aux « directives relatives aux médias d'information » qui ont été saluées par les associations de journalistes et les groupes de défense de la liberté de la (…)
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Caitlin JOHNSTONE
Le trio de hip-hop irlandais Kneecap fait l’objet d’une enquête de la police antiterroriste britannique à la suite d’une apparition controversée au cours de laquelle le groupe s’est produit devant les mots « FUCK ISRAEL, FREE PALESTINE » lors d’un festival de musique aux États-Unis.
L'indignation sioniste suscitée par l'incident a conduit à la diffusion d'une vidéo sur Twitter par un certain Danny Morris, qui travaille pour le Community Security Trust, une organisation britannique qui soutient Israël au nom de la lutte contre l'antisémitisme. La vidéo montre apparemment Kneecap scandant « Up Hamas, up Hezbollah » lors d'un concert à Londres en novembre dernier, ce qui est la raison officielle pour laquelle le groupe fait aujourd'hui l'objet d'une enquête.
En désignant le Hamas et le Hezbollah comme des organisations terroristes et en adoptant ensuite des lois contre le soutien aux groupes terroristes interdits, le gouvernement britannique s'est effectivement donné le pouvoir d'étouffer tout discours pouvant être considéré comme soutenant les groupes armés qui s'opposent aux abus d'Israël au Moyen-Orient aujourd'hui, et il a utilisé ce pouvoir pour persécuter les journalistes et les activistes au Royaume-Uni.
Some factspic.twitter.com/hoVZrqg1hl
— KNEECAP (…)
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Story Ember leGaïe
Démystifier “l’inversion de l’Holocauste” et le nouveau lexique de la Hasbara.
Une nouvelle série de pages Wikipédia – “inversion de l'Holocauste”, “antisémitisme secondaire”, “nouvel antisémitisme” – a fait son apparition comme une mauvaise herbe dans une guerre narrative sanctionnée par les colons. Ces termes ne sont pas des catégories savantes. Ce sont des outils de répression – de la propagande sous couvert d'érudition – conçus pour détourner l'attention du génocide à Gaza et criminaliser la solidarité avec les Palestiniens.
Il ne s'agit pas ici de mémoire. Il s'agit de contrôle.
I. Qu'est-ce que l’“inversion de l'Holocauste” ?
Selon la page Wikipédia récemment créée, l'“inversion de l'Holocauste” désigne la “comparaison anhistorique entre Israël et l'Allemagne nazie”. La page cite cinq exemples :
– Représenter les Juifs comme des nazis
– Comparer la Nakba à l'Holocauste
– Comparer les dirigeants israéliens à Hitler
– Anne Frank portant un keffieh
– Comparer Gaza aux ghettos juifs durant la Seconde Guerre mondiale
L'absurdité ici n'est (…)
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Bruno GUIGUE
La politique de Trump représente la tentative désespérée de supprimer cette montagne de dettes sur laquelle est bâtie la prospérité relative des États-Unis. Mais la méthode retenue semble accentuer les contradictions au lieu de contribuer à les résoudre.
Donald Trump veut réduire les déficits américains et rétablir la grandeur des États-Unis en réindustrialisant le pays. MAGA !
On le comprend : le déficit commercial américain s’élève en 2024 à 920 milliards, soit 17% de plus qu’en 2023 !
En augmentant les taxes à l’importation, Trump cherche à atteindre trois objectifs simultanés : réduire le déficit commercial, bien sûr, mais aussi favoriser la retour des industries sur le sol américain et augmenter les ressources de l’État fédéral afin de diminuer les impôts.
Sur le papier, cette démarche n’est pas illogique. Le principal problème, c’est qu’elle est irréaliste.
La politique de Trump représente la tentative désespérée de supprimer cette montagne de dettes sur laquelle est bâtie la prospérité relative des États-Unis. Mais la méthode retenue semble accentuer les contradictions au lieu de contribuer à les résoudre.
Car elle repose sur plusieurs erreurs d’analyse, relevées par d'innombrables commentateurs dont je m'inspire (…)
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Christian EYSCHEN
Périodiquement, certains grands médias alliés à des politiciens conservateurs montent en épingle tel ou tel incident survenu dans un établissement universitaire, et crient à la liberté académique qu’on assassine. Dans la foulée, les mêmes demandent un tour de vis contre les universités, voire … contre la liberté académique. Qu’il s’agisse des Suppliantes en Sorbonne, d’une conférence sur le (…)
L’Université en zone grise : remettre de la clarté dans le débat et dissiper le brouillard des polémiques
La dernière affaire en date, à Lyon, ne fait pas exception. Elle est simplement sans doute encore plus confuse que les précédentes, parce qu’elle combine deux incidents en zone grise : l’organisation d’une rupture du jeûne par un collectif étudiant dans une salle de cours « occupée » par ce collectif, et son interdiction par la présidence de l’université ; et une prise de position médiatique au vitriol d’un enseignant de la même université subodorant une complaisance de la communauté universitaire envers un « blocage islamiste », suivie de l’interruption d’un de ses cours par des nervis cagoulés. La Libre Pensée ne participe pas aux controverses médiatiques dont la fonction est de créer de la confusion. Viscéralement attachée à la défense de la liberté académique, elle considère que son rôle est au contraire de rétablir un peu de clarté dans un brouillard savamment entretenu. (…)
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Oscar LEON
Le président Daniel Noboa semble avoir volé les élections équatoriennes. Il est maintenant prêt à consolider le contrôle d’un système qui a profité aux cartels et aux multinationales - y compris à son entreprise familiale - au détriment des Équatoriens moyens. Et Washington aime ça.
Le 13 avril 2025, le Conseil national électoral équatorien a proclamé le président sortant Daniel Noboa vainqueur du second tour de l'élection présidentielle, un résultat que son adversaire, la candidate de gauche Luisa González, a dénoncé comme une « fraude massive ».
Si Noboa remporte ce qui semble être une victoire mal acquise, il pourra consolider son contrôle total sur un État affaibli par l'austérité et corrompu par l'infiltration profonde des cartels transnationaux de la drogue - un réseau criminel qui est profondément lié aux affaires de sa famille.
Mme González, qui était en tête de plusieurs sondages avec jusqu'à 6 points d'avance vendredi, a demandé un recomptage des voix.
Luisa González denounces FRAUD in Ecuador’s presidential election pic.twitter.com/a98oorZgE9
— Kawsachun News (@KawsachunNews) April 14, 2025
Ce faisant, elle a mis en évidence des irrégularités, notamment, mais pas exclusivement : 18 bureaux de vote dans ses bastions déplacés à la dernière (…)
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Alan MACLEOD
En prenant pour cible et en détruisant à plusieurs reprises un centre de cancérologie au Yémen, les États-Unis poursuivent une longue tradition de bombardement d'hôpitaux.
Le 24 mars, les États-Unis ont mené une attaque préméditée contre l'hôpital d'oncologie Al Rasool Al Azam à Saada, au Yémen, le réduisant en ruines. Au moins deux personnes ont été tuées et 13 autres blessées.
Il ne s'agit pas d'un incident isolé. Huit jours auparavant, le 16 mars, Washington avait lancé 13 frappes aériennes distinctes contre le bâtiment, détruisant systématiquement les cinq blocs de l'hôpital.
Le Fonds anti-cancer, une organisation médicale gouvernementale locale, a qualifié ces événements de « crime de guerre ».
« Ces attaques ne sont pas de simples frappes aériennes, mais des exécutions systématiques destinées à éliminer l'espoir et à anéantir la vie dans le cadre d'un blocus étouffant », a déclaré l'organisation dans un communiqué.
Le Fonds yéménite de lutte contre le cancer, un organisme gouvernemental chargé de superviser le système de santé du pays, a abondé dans le même sens, affirmant que ces attaques s'inscrivaient dans le cadre de ce qu'il (…)
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Albert ETTINGER
Le livre de Laurence Defranoux a pour titre “ Ouïghours, Histoire d’un peuple sacrifié ” (Éditions Tallandier, 2022 et 2025). Il a pour ambition de corroborer et d’établir une fois pour toutes le récit occidental du « génocide ouïghour » perpétré par le « régime communiste chinois ».
Le « massacre du peuple ouïghour » : Ce que nous révèlent les dates
La chronologie permet souvent de mieux comprendre la nature d’événements reliés entre eux en élucidant leur relation de cause à effet.
Selon Defranoux, la campagne internationale contre un prétendu « ethnocide » au Xinjiang atteint Paris en 2009, cinq ans après la fondation du WUC/Congrès mondial ouïghour à Munich par les services étasuniens, quand « une cinquantaine de personnes alertent les passants avec le slogan ‘Stop au massacre du peuple ouïghour’, et arborent des tee-shirts qui supplient : ‘Aidez-nous, sauvez les Ouïghours’ ». (1)
L’« élimination du peuple ouïghour » aurait donc débuté au plus tard en 2009, et l’urgence de « sauver les Ouïghours » en train d’être « massacrés » aurait déjà été pressante à cette date-là ? Mais attention : 2009, c’est trois ans avant l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping (en 2012) ; c’est cinq ans avant que les autorités chinoises ne réagissent à l’attentat meurtrier de la (…)
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Jacques-Marie BOURGET
Reporters Sans Frontières (RSF) a toutes les audaces, tous les culots. Les « salauds ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ». L’assertion du type Bernard Blier marche pour eux en changeant le premier mot. Voilà une « ONG » qui n’en est pas une, puisqu’elle a avec constance touché de l’argent des USA et d’Israël, voilà qu’en novembre, dans son « Bilan Annuel de la liberté de la presse (…)
Et voilà qu’aujourd’hui, à Paris et à Marseille, cette OG (organisation Gouvernementale) rejoint l’appel d’une cohorte d’honnêtes gens pour protester contre les crimes israéliens commis contre les journalistes à Gaza ! Faut vraiment être culotté.
Nous avons eu la preuve par Trump que RSF est un mistigri piloté par les US : RSF a protesté contre la coupure des crédits exigée par le blondinet qui règne à la Maison Blanche. Cette pleurnicherie était un aveu, Washington ne verse plus de sous aux héritiers de Ménard ce qui « met en danger la liberté de la presse ». Disent-ils. Il faut entendre ou lire ce paradoxe pour le croire. Donc, puisque Trump garde ses sous, la puce change d’âne et RSF entend taper la caisse de l’Europe (qui lui verse déjà un million d’euro par an).
Résumons. RSF a vécu de l’argent américain et israélien, et un peu des largesse de Bongo. En Echange RSF a toujours très bien classé Israël dans son « Palmarès mondial de la démocratie », et tant pis pour les (…)
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Ambroise-JRCF
« Chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir ».
Frantz Fanon
À sa sortie le 2 avril, une polémique a enflé concernant la censure du biopic sur Frantz Fanon, célèbre psychiatre et défenseur de la décolonisation. En cause, le nombre restreint de salles à Paris diffusant le film, à savoir quatre, en ne comptant pas les cinémas de la proche banlieue. Selon les partisans du biopic, le manque de diffusion du film serait lié au contexte actuel de racisme montant, à la difficulté de la France à regarder son passé colonial dans les yeux et donc à mettre en avant une des figures les plus importantes et toujours discutées de la décolonisation, bref, à tout un système qui empêche le film de se diffuser. Loin de nous de remettre en question la montée du racisme en France (bien au contraire), ni de la bonne foi des défenseurs du film, cependant l’argument est relativement faux. En réalité, le film Fanon n’a sans doute pas été prévu pour être un film à grosses entrées malgré la célébrité du personnage principal, il se range donc parmi ces nombreux films, (…)
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