Il y a plusieurs façons d’appréhender un problème, ou ce qui semble tel :
On peut se dire qu’il suffira d’élimner une des données du problème pour que celui-ci soit résolu. Par exemple éliminer la détention contrôlée des armes pour la remplacer par une interdiction totale.
Le problème c’est que la chose est totalement inpossible d’être mise en oeuvre. Non seulement par l’incapacité de l’Etat de le faire appliquer mais aussi par le fait que la non possession des armes en question ne supprimera pas les raisons qui font que certains citoyens ressentent la nécessité d’en possèder.
Et la démission de l’Etat sur la protection du citoyen et l’image d’une police de classe surarmée et militarisée qui est dirigée contre les citoyens et pas contre leurs prédateurs ne favorisera pas le désir d’en finir avec le désir de se sentir maître de sa propre sécurité même si on sait que la possession de n’importe quelle arme au niveau individuel reste d’une efficacité douteuse et même dangereuse pour son possesseur.
De même que la création d’un état d’insécurité chez les citoyens pour mieux les manipuler crée automatquement un réflexe d’autodéfense face à l’inconnu.
Le problème réel c’est qu’on est dans l’irrationnel dès qu’on taquine le sujet : En effet depuis le Premier Empire, en France l’Etat n’a eu de cesse que de tenter de "désarmer", (En vain), ses citoyens dans les textes, Ce qui n’a pas empêché chaque soubressaut social ou géopolitique de voir ressortir les pétoires des caves et des greniers. Tout cela pour laisser croire qu’il agit afin de contrôler une situation qui lui échappera chaque jour un peu plus. Non pas à cause des "armes" supposées en circulation mais tout simplement en raison de ses politiques de plus en plus criminelles et antisociales.
Quant aux armes plus sophistiquées et récentes "importées" sur le territoire national et qu’on retrouve dans le monde du banditisme courant, tout le monde sait qu’elles sont en général en provenance des théâtres d’opération ou nos "braves" mercenaires de l’Armée française se font la main sur les populations autochtones et qu’elles rentrent bien souvent avec eux en fraude dans la cale des avions cargos hors-douanes qui les ramènent du Kosovo, Sierra Léone, Côte d’Ivoire, ou d’ailleurs.
Pour répliquer aussi à celui qui prétend que "les sociétés dictatoriales sont toujours des sociétés civiles désarmées" je me permettrait de répondre qu’en réalité elles sont plutôt "surarmées" et même qu’il est grandement recommandé de l’être. Surtout et essentiellement quand on est dans le moule. Elles n’interdisent les armes qu’uniquement à leurs opposants. Quant aux miliciens du régime ils ont leur arme personnelle à la maison.
C’était le cas en Allemagne hitlérienne ou le port de la baïonnette et du Lüger étaient un signe de reconnaissance dans la hiérarchie de la société, de même en Italie mussolinienne, ou dans l’Espagne franquiste
Et d’ailleurs le débat aux USA sur le sujet n’est pas vraiment "d’interdire les armes" comme le laisse croire le commentaire médiatique français lénifiant, rassurant pour le Bourgeois, mais uniquement d’interdire les "armes d’assaut" dans des "cas précis". C’est à dire lorsqu’elles sont en possessions de ceux qui ne plaisent pas politiquement à lui ou à ceux qui le maintiennent au pouvoir.
En réalité, Obama et sa clique se foutent pas mal qu’un pékin assassine des gosses avec un calibre douze ou même un Colt 45 de la Guerre de Sécession.
Ce qu’il ne veut pas c’est que des personnage non contrôlés possèdent et sachent utiliser des armes qui pourraient s’opposer efficacement à ses propres forces de coercition dans le cas d’un clash social qui s’avance à grands pas.
Parce que quand on parle de "détention d’armes" aux USA ça comprend aussi des chars d’assaut et des avions avec tout leur armement en ordre de marche.
Je pense aussi qu’il n’est pas "bon" de cataloguer comme des "suppôts" de la NRA tous ceux qui tentent de se pencher sur le problème dont nous parlons lorsqu’ils ne se contentent pas de jeter des anathèmes et des vindictes passionnelles inutiles et inefficaces et alors qu’ils cherchent plutôt à trouver la racine du "besoin" de cette possession et qui ou quoi crée ce "besoin".
Parce qu’aussi ceux qui "condamnent"en bloc sans réfléchir feraient bien aussi de se pencher sur le contenu de la Play Sation de leurs enfants, sur les dessins animés et mangas dont ils se repaissent sur Gulli, ainsi que sur le rôle que leur armée joue sur les théâtres d’opération étrangers avec leurs impôts, ainsi que sur les films qu’ils voient chaque jour à la télévision.
Et ensuite de réfléchir à ce qu’ils devront commencer par faire EUX pour que ça ne continue pas plus longtemps.
Les armes c’est comme les religions, ou le sexe : C’est pas en sortant des Lois, des Ukases, des décrets, ou même avec des prières ou des cierges, que ça disparaîtra.
Mais en commençant par changer le type de société ou nous vivons, l’éducation des citoyens, en satisfaisant leurs besoins essentiels et et en changeant son rapport de classe.
Geb.