RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Une palpitante histoire d’espionnage et de terreur en 4 chapitres.

1- Le terroriste guatémaltèque.

Nous sommes en 1993. Percy Alvarado, un Guatémaltèque, est membre de la Fondation Nationale Cubano-Américaine (basée à Miami, la FNCA oeuvre par tous les moyens pour renverser le gouvernement Cubain). Il a reçu de ses chefs l’ordre de faire sauter le grand cabaret Tropicana de La Havane, puis des hôtels, des cinémas et des théâtres. L’objectif est de faire des milliers de morts. Percy Alvarado dispose d’une vedette pour aller chercher les explosifs. Il les placera ensuite dans les endroits qu’on lui indiquera par téléphone depuis le Canada. L’opération ne peut pas rater. Or, elle rate.

Pourquoi ? Parce que le Guatémaltèque Percy Alvarado est en vérité « l’agent Fraile » de la sécurité cubaine, infiltré dans une des organisations terroristes qui harcèlent Cuba depuis 44 ans à partir de la Floride (S’infiltrer dans les rangs des terroristes est la meilleure manière de se défendre a proclamé Bush après le 11 septembre).

Bien entendu, Percy Alvarado a révélé aux Cubains l’organigramme de l’organisation. Ainsi, un des dirigeants de qui il recevait directement des ordres se nomme Luis Zuñiga.

2- Le chef terroriste.

Luis Zuñiga est connu à Cuba. En 1974, il a été arrêté avec des armes et des explosifs destinés à des opérations contre des installations touristiques. Après sa libération, il a rejoint Miami où il s’est consacré au recrutement de mercenaires pour les envoyer à Cuba. Missions : tuer des bovins, saboter des voitures de tourisme, incendier des champs de cannes à sucre ou encore repérer les lieux pour des attentats contre une centrale thermique et un port des supertankers, etc.

3- A Genève, aujourd’hui.

La Commission des Droits de l’Homme de l’ONU qui siège actuellement à Genève est le théâtre d’un affrontement qui oppose les pays riches et développés aux pays pauvres. Certains de ces derniers prétendent que le droit à la nourriture, à un logement, aux soins médicaux, à l’éducation, font partie des droits de l’homme et que les mines anti-personnels dont les pays riches ont parsemé nombre de territoires y contreviennent, ainsi que le racisme, etc. En conséquence, ces minus impertinents verraient bien la condamnation de nombre de pays développés, inégalitaires à l’intérieur, agressifs à l’extérieur.

Les « grands » font la grimace, à commencer par les Etats-Unis qui sont venus pour faire condamner Cuba.

Un de leurs délégués n’est autre que Luis Zuñiga.

4- Silence et bouche cousue.

Si je raconte ça ici, c’est que, alors que l’affaire est publique à Genève, vous ne le lirez pas dans la presse qui nous alerte sur le terrorisme. Dommage.

Maxime Vivas


Du même auteur :


- RSF adjure l’UE de l’aider à renverser Castro.

- Amnesty international éclaboussée par RSF via Le Monde

- Les otages, Reporters Sans Frontières et l’US Army.

- Le PCF, les USA et Cuba.

- Reporters sans frontières ou l’art de dédouaner les USA.

- Fête de l’Huma 2004.

- Quand Gilles Martinet parle de Battisti, de Gaulle s’attriste.

- Berlusconi, Chirac : deux hommes intègres face à Battisti.

- Les larmes de Romain Goupil.

- Urgent : La vérité sur Cesare BATTISTI.

- Kouchner et les tyrans sanguinaires.

- La dérive d’un patron de presse : Philippe Val, épurateur ?

- RSF, les USA, Cuba, l’argent.

URL de cet article 1465
  

Même Auteur
Les Etats-Unis de mal empire : Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud
Danielle BLEITRACH, Maxime VIVAS, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur Au moment même où les Etats-Unis, ce Mal Empire, vont de mal en pis, et malgré le rideau de fumée entretenu par les médias dits libres, nous assistons à l’émergence de nouvelles formes de résistances dans les pays du Sud, notamment en Amérique latine. Malgré, ou grâce à , leurs diversités, ces résistances font apparaître un nouveau front de lutte contre l’ordre impérial US. Viktor Dedaj et Danielle Bleitrach, deux des auteurs du présent livre, avaient intitulé leur précédent ouvrage (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je ne pense plus que les journalistes devraient bénéficier d’une immunité particulière lorsqu’ils se trompent à ce point, à chaque fois, et que des gens meurent dans le processus. Je préfère les appeler "combattants des médias" et je pense que c’est une description juste et précise du rôle qu’ils jouent dans les guerres aujourd’hui.

Sharmine Narwani

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.