Gérard (pas l’acteur enceint de six mois, le nouveau groupie du kleiner Mann qui « n’aime pas trop les Français »), non, Gérard, un Toulousain pur sucre qui a la tête bien vissée entre les deux oreilles, faisait remarquer à son entourage que quand on prend ses exemples ailleurs et dans une autre langue, c’est qu’on a décidé de penser dans cette autre langue et qu’on n’est pas franc du collier. Surtout quand on utilise la langue de la CIA et de Wall Street.
Alors, on se gargarise de Small Business Act, de Patriot Act, de Buy European Act.
Et là , le danger point : en France, à force de laisser les Quatariens racheter des pans entiers de notre économie les yeux fermés, on peut craindre qu’il y ait bientôt un Quatar Act.
Bernard GENSANE