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Et le bobard était toujours vivant (*)

Jeudi, 12 millions de téléspectateurs ont entendu N. Sarkozy dire : « Il y a 150 000 policiers et 120 000 gendarmes […] 5 % d’entre eux termineront l’année soit morts soit blessés grièvement. C’est ça le métier de policier... »

Faites le calcul : 36 par jour ! Plus qu’en Irak !

Le classement exact des métiers à risques est : bâtiments-travaux publics, pompiers, militaires (hors gendarmes), gendarmes, policiers…

Yves Calvi et Jean-Pierre Pernaut, complices (involontaires, allez) du mensonge présidentiel et de sa rétention d’information sur la mort autour des échafaudages, feront-ils connaître la vérité des chiffres à 12 millions de Français trompés en leur placide compagnie ?

Au passage, précisons que 50 % des candidats du 2ème tour des présidentielles ne sont pas élus.

Théophraste R. (dit « Calculette ambulante » dans les services comptables du GS.).

(*) Clin d’oeil à l’humoriste auteur de « Carla, Giulia la bonne et moi », je crois.

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https://www.legrandsoir.info/et-le-bobard-etait-toujours-vivant.html
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Commentaires
30/10/2011 à 11:28 par babelouest

"Au passage, précisons que 50 % des candidats du 2ème tour des présidentielles ne sont pas élus"

En ce qui me concerne, pour la période 2007 à 2012, la proportion des non-élus à la présidentielle, au deuxième tour, a été de cent pour cent. Soit une totale réussite de la démocratie, ou plutôt de la "des mots - crassie", tant les phrases alignées depuis bientôt cinq ans par le candidat perpétuel paraissent sales et inconvenantes.

Heureusement, pour dénoncer et persifler, "et le dimanche matin, le Canard (Enchaîné) était toujours vivant !"

#73403 
30/10/2011 à 13:51 par lisa

Il n’est pas avocat pour rien : il aime tchatcher !

#73413 
30/10/2011 à 16:13 par yapadaxan

Non, ce faisant, Sarko ne dit pas du tout n’importe quoi. Il met en valeur la police et l’armée (gendarmerie). Au moyen d’une très courte phrase, il décrit (fantasmatiquement et donc idéologiquement) l’état de la société française en 2011/2012.

Selon le chef d’Etat, instance la plus haute de la Nation, nous avons atteint un niveau de quasi anarchie. L’ordre ne règne que par l’implication des FORCES de l’ordre.

Voilà qui est très éclairant : ce président, déjà responsable et coupable d’un coup de feu meurtrier en Côte d’Ivoire et d’un autre en Libye, lequel est allé jusqu’au meurtre pur et simple d’un autre chef d’Etat...

Par pure hypothèse, imaginons ce même président confronté à des mouvements sociaux, grèves et manifs à répétition.

Que ferait-il : un nouveau Grenelles ou une nouvelle Côte d’Ivoire ?

#73419 
30/10/2011 à 20:39 par rouge de honte
#73426 
30/10/2011 à 21:45 par babelouest

Sans doute son maintien au pouvoir est-il pour lui plus important que 20 000 mort....

#73433 
31/10/2011 à 00:14 par Pascal Beaugeard

Que ferait-il ? Lui ou un autre. Nous n’en savons rien. Nous supputons.

Mais voici ce qu’il pourrait faire.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=B0673C54019D4AF...

#73440 
31/10/2011 à 11:00 par Louise

personne à droite n’ose dire que les électeurs ne veulent plus de Nicolas Sarkozy

L’Europe est face à une crise de civilisation en plus de la crise financière. Il faudrait un géant pour porter le pays et l’obliger à se relever. Or, nous n’avons qu’une pile électrique. C’est utile pour stimuler mais pas vraiment pour gouverner. Présenter le bilan du quinquennat comme le modèle pour l’avenir est un tour de force qu’à sa place je ne tenterais pas.

Ce qui m’avait séduit à l’origine c’était son énergie. Rien ne semblait impossible avec lui. Le soir même de l’élection, j’ai compris que je m’étais trompé.

Alain Lambert

#73451 
31/10/2011 à 23:30 par Louise

Morts et blessés dans les forces de l’ordre : les drôles de calculs de Nicolas Sarkozy

Si l’on souhaite savoir vraiment ce qu’il en est, des éléments partiels de réponse se trouvent dans certains documents officiels, comme la Revue annuelle de la condition militaire. On y voit en particulier (cf. tableau page 209) que les professions les plus touchées par des "décès imputables au service" sont celles du bâtiment et des travaux publics (supérieur à 11 pour 100 000).
Viennent ensuite les pompiers professionnels civils (supérieur à 10 pour 100 000), puis les militaires hors gendarmerie (environ 10 pour 100 000).
Arrivent après les gendarmes (environ 6 pour 100 000) et les policiers (plus de 3 pour 100 000). En attente des chiffres officiels de la police, que nous avons demandés au service compétent, ceux de la gendarmerie sont disponibles.
En 2010, 13 gendarmes (13 de trop !) sont morts en service et 2 292 ont été blessés. Mais ce dernier chiffre est difficile à apprécier, car les blessures inventoriées comptent aussi bien les lumbagos ou les entorses accidentelles que des événements plus graves. Il est, par exemple, impossible de différencier une fracture survenue lors d’un contrôle qui tourne mal de celle produite par une chute banale dans la cour de la brigade.

#73490 
01/11/2011 à 08:37 par Théophraste R.

impossible de différencier une fracture survenue lors d’un contrôle qui tourne mal de celle produite par une chute banale dans la cour de la brigade.

Sans compter les outrages que leur font subir les mégères gendarmicides au marché de Brive la Gaillarde.

#73497 
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