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Le Venezuela entre au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Appuyé par 105 pays, Maduro choque gravement Le Monde

Vous n’êtes pas de l’espèce des poissons rouges qui auraient oublié que Maduro était condamné naguère par la « communauté internationale » ?

Celle-ci reconnaissait, nous disait-on, le putschiste Juan Guaido comme le président légitime du Venezuela. Vous ne pouvez pas l’avoir oublié car les médias l’ont martelé. Même Manon Aubry, chef de file de LFI aux européennes en fut un instant ébranlée.

En vérité (mais ça, vous pouviez l’ignorer si vous ne nous lisiez pas) pour l’Assemblée générale des Nations unies, Nicolas Maduro a toujours été le président légitime du Venezuela. Dans un article que LGS a publié en mars 2019, on lisait : « Si on prend la communauté internationale dans son ensemble, des pays comme la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud ou l’Union africaine lui ont envoyé [à Maduro] un message de sympathie. Sur 194 pays qui composent l’assemblée générale de l’ONU, il n’y en a qu’une quarantaine qui a reconnu Guaido ».

Et voici qu’en octobre 2019, le Venezuela entre au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

« C’est un choc », geint le Monde, KO debout : « Malgré les critiques d’ONG et de pays latino-américains, le Venezuela a obtenu avec 105 voix un siège pour la période 2020-2022, dans cet organisme des Nations unies chargé de « promouvoir et de protéger les droits humains ».

Deux sièges étaient à pourvoir pour l’Amérique latine. Le deuxième va au Brésil. Le Costa Rica, piloté par les USA pour faire barrage au Venezuela, est éliminé.
Le scrutin a eu lieu à bulletin secret.

On dirait bien que « la communauté internationale » (sic) a botté les fesses de Trump et de sa marionnette Guaido. Et de nos médias.

Il faut voir le dépit rageur du Monde. Ce quotidien, qui fut de référence, nous pond un article qu’aurait pu signer un porte-parole de la Maison blanche.

Dans la dégoulinance de fiel, on lit au passage l’infox suivante : « Selon l’ONU, près de 18 000 Vénézuéliens ont été assassinés par la force publique depuis 2016, la plupart ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires ».

Notre ami Maurice Lemoine, ex-directeur du Monde Diplomatique et grand spécialiste de l’Amérique latine fait la démonstration irréfutable ici que l’ONU n’a jamais dit ça et que le Monde véhicule un bobard de plus.

Maduro, amigo, los pueblos estan contigo !

Vladimir MARCIAC

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