50 centimètres de vilenie et 150 kilos d’ignominie ou l’inverse, Ornella, ça fait peur et je préfère ne pas y penser avant de m’endormir.
@bismarck
Pêcheur breton doux et délicat je n’ai pas d’admiration pour Otto Von Bismarck, l’homme qui voulait envoyer ses paysans contre la révolution de mars 1948 à Berlin, qui disait qu’en Prusse, seul les rois font la révolution, qui entrait au parlement coiffé d’un casque à pointe, celui qui refusait en 1870 une trêve pour enterrer les morts, affamait les civils et préconisait la torture.
je préfère encore les propos "outranciers" d’un Jean-Marie LE PEN brutal et vulgaire comme un pêcheur breton mais moins cruel malgré tout en comparaison.
Voilà qui me fait dire , comme au pêcheur breton, qu’il y a des coups de boule qui se perdent :
Moins cruel ? Demandons aux pensionnaires survivants de la Villa SUSINI à Alger ou le milliardaire exerça ses talents !
les propos "outranciers" , entre guillemets ?
En cherchant bien, on finit par trouver des propos qui effectivement ne sont pas si outranciers, par exemple ceux-ci, qu’on devrait rappeler plus souvent :
Ce qu’il faut dire aux Algériens, ce n’est pas qu’ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d’eux. C’est qu’ils ne sont pas un fardeau ou que, s’ils le sont pour l’instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d’une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. J’affirme que dans la religion musulmane rien ne s’oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l’essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il existe plus de race algérienne que de race française [...]. Je conclus : offrons aux musulmans d’Algérie l’entrée et l’intégration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant : « Vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau », disons leur : « Nous avons besoin de vous . Vous êtes la jeunesse de la Nation » [...] Comment un pays qui a déploré longtemps de n’avoir pas assez de jeunes pourrait-il dévaluer le fait d’en avoir cinq ou six millions ?
Intervention du député Jean-Marie Le Pen pour soutenir le maintien de l’Algérie française, le 28 janvier 1958, à l’Assemblée Nationale.
Jean-Marie Le Pen, 2e séance du 29 janvier 1958, Assemblée Nationale, dans JO - Débats parlementaires - Assemblée Nationale (1958), p.310-311, paru 1958, Journal Officiel.
Et puis, plus récemment, il a dit un truc "outrancier" évoquant un comique provençal :
"Le jour où le maire (de Marseille) s’appellera peut-être Ben Gaudin. "
... ce qui perso, ne me choquerait pas plus que Brahim le Pen ..., un type sympa, lui, mais qui préfère être appelé par son prénom !