Les protagonistes (complices pour laisser les salariés sans chemise et sans pantalon) du drame des négociations violentes à Air-France.
1) Alexandre Marie Henry Begoügne de Juniac, actuel président-directeur général d’Air France-KLM. Il faut le voir ici remettre en cause les 35 heures, l’âge de la retraite et l’âge légal pour le travail des enfants. Dans cette vidéo, (à 7mn58) il fait bidonner tout un auditoire (dont le président du MEDEF, Yvon Gattaz, hilare) avec une anecdote que lui conta son homologue du Qatar (une grève ? chez nous on les met en prison). C’est un requin.
2) Frédéric Gagey, président-directeur général d’Air France. Il a réussi à s’enfuir par une porte dérobée quand les syndicalistes exaspérés ont envahi la salle de négociation. C’est une anguille.
3) Xavier Broseta, DRH et marathonien. Ça lui a servi quand les salariés l’ont poursuivi après lui avoir déchiré la chemise. Sportif, il peut escalader les grilles torse-nu. C’est un poulet (surnom qui lui est donné à Auch, dont il est originaire, à cause de sa voix haut perchée.
L’humoriste Didier Porte prévient : « Avis à tous les DRH de France : Désormais, à chaque nouvelle annonce de plan social, une bite au cirage ! ».
Théophraste R., qui condamne avec la dernière énergie les violences contre le DRH. Les émeutiers, indignes d’un pays civilisé, méritent d’être poursuivis. Sinon, ça finira par des barricades, des jets de pavés, l’occupation de la Sorbonne, les revalorisations des salaires, les garçons autorisés dans les dortoirs des filles (où ils s’embrasseront « en mettant la langue »), la minijupe et quoi plus encore ?