Companero Salvador Allende : "presente !" (Zelaya, Correa, Chavez, Castro et les autres).

Un riche industriel modéré est élu démocratiquement président du Honduras, il envisage de servir son peuple et il est renversé par l’armée.
Un beau jeune homme bien cravaté ayant fait ses études aux Etats-Unis d’Amérique est élu démocratiquement président de l’Equateur, il envisage de servir son peuple et il renversé par la police et l’armée.
Un capitaine dont toute l’éducation a été formatée par l’armée de son pays est élu démocratiquement président du Venezuela, il travaille à rendre à son peuple l’argent du pétrole et il est renversé par l’armée.
Dans ces trois putschs, dont seul le premier a été une réussite, la poudre a parlé et des citoyens sont morts pour défendre le verdict des urnes.
Lisons la presse. Oublié le Honduras où la répression fait rage et où les droits de l’homme valent ceux qu’avaient instaurés Pinochet au Chili. Rapidement zappé l’Equateur. Toujours bien d’actualité le Venezuela où Hugo Chavez poursuit sa mission sacrilège. Quant à Cuba, où jamais depuis 1959 l’armée où la police n’a braqué ses fusils sur le peuple, il n’a jamais quitté la « une ».
Ce n’est pas la liberté que défendent les médias contre Zelaya, Correa, Chavez, Castro : ce sont les intérêts privés de faux démocrates qui prient pour que rien ne change dans des temples modernes nommés Bourses des Valeurs.
Théophraste R. (chroniqueur modérément militariste) legrandsoir.info.
PS. Toujours dans nos coeurs, le démocrate socialiste Salvador Allende.