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La religion cathodique.

La télévision est une invention magique, capable d’apporter à domicile beauté, savoir, distractions, valeurs morales, compréhension des autres peuples et des autres cultures.

Dans un salon, une baraque en planches ou la hutte centrale d’un village africain, le poste de télé allumé est beau comme un vitrail animé.

Ce bijou technologique a été confisqué à l’intelligence par des marchands qui l’ont bourré de videurs de cerveaux. A qui déplore ce hold-up, des esprits avisés répliquent : « Tu n’es pas obligé de la regarder », voire : « Moi, je n’ai pas la télévision. »

Traductions politiques : « Va voir à Moscou ! » et «  Si tu n’aimes pas la France, quitte-la ».

Or, héritiers des découvertes qui ont fait le monde moderne (« Un de nos ancêtres a inventé la roue ») nous payons la redevance. Par suite, renoncer à la télé c’est abandonner sur le comptoir une marchandise achetée.

Il reste donc à la regarder pour en dénoncer le contenu et à s’informer sur LGS, ce vitrail informatif.

Théophraste.

URL de cette brève 893
https://www.legrandsoir.info/la-religion-cathodique.html
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Commentaires
13/03/2010 à 12:09 par victor

Hé oui....nous avons télé et gouvernement que nous méritons....
puisque nous laissons nous laver la tête par des médias dont les propriétaires sont les "dominants" et que nous votons, pour la plupart, selon ce lavage de cerveau.
Oui...je vais aller voir ailleurs où, au moins, je serai étranger donc non responsable de la chienlit du pays hébergeant.
Signé : l’apatride

#60578 
13/03/2010 à 16:32 par Byblos

La « révolution cathodique », de par sa nature même, ne peut être qu’une contre-révolution.

Négligeons volontairement le phénomène d’une main-mise sur le contenu des émissions. Négligeons aussi l’influence pourtant évidente de l’argent provenant de la publicité, ou celle des pouvoirs publics.

Il n’en reste pas moins que :

1- la posture passive du téléspectateur, par opposition à celle, nécessairement concentrée du lecteur, relâche nos défenses intellectuelles et nous fait digérer n’importe quoi.

2- la multiplication des chaînes limite nécessairement le renouvellement de la production. C’est ainsi, par exemple, que les informations sont rediffusées en boucle à l’identique plusieurs fois par jour. Dès lors, qu’on l’ait voulu ou non, cela relève davantage du bourrage de crâne que de l’information.

3- on a inventé une nouvelle science -la communication- qui a remplacé l’information. Désormais, l’art de présenter l’information, l’angle sous lequel elle est présentée, le choix « scientifique » des mots pour désigner les faits, tout cela devient plus important que les faits eux-mêmes.

4- ajouter à tout cela l’impact de la télévision, en particulier par la puissance de l’image, mais aussi par le nombre gigantesque des téléspectateurs qu’elle rejoint, et qui est sans commune mesure avec le nombre des lecteurs d’un quotidien. Il s’ensuit que, pour la production -bien intentionnée ou non-, la « prudence » s’impose. Et que l’autocensure s’ensuit tout naturellement.

Quel que soit le statut de ce media, et quelles que soient les bonnes intentions (s’il y en avait par hasard)qui anime ceux qui président à sa réglementation, nous sommes piégés dès l’instant où nous ouvrons notre téléviseur.

#60582 
13/03/2010 à 18:29 par M.T.

Bonjour,
...c’est un point de vue.
Pour ma part je n’ai pas de téléviseur, ne déclare donc pas de télé, et ne payent pas de redevance audiovisuelle. Je n’ai pas de radio non plus ;-) (mise à part mon auto-radio).

Je trouve que Internet peut nous permettre quand-même, dans une certaine mesure peut-être, de pouvoir s’informer sur ce qui se passe à la télévision.

En l’état actuel du monde, je pense plus judicieux d’encourager les gens à aménager de leur temps autant que possible afin d’aller lire des articles sur des sites internet tels que LGS.
Parmi toutes les contraintes du quotidien, les journées de 24 heures sont courtes pour à la fois chercher sur le Net des infos riches, intelligentes et honnêtes et en même temps surveiller le petit écran.

Déjà , si chacun arrivait à se détacher de l’option la moins épuisante "journalTV de 20heures-jeuxTv débiles - sériesTV puériles" ça serait pas mal afin que chacun puisse ouvrir les yeux avec maturité. :-)

Cordialement,
M.T.

#60584 
14/03/2010 à 07:56 par Vladimir Marciac

Ce n’est pas l’outil qui rend passif, amorphe, décérébré, mais le contenu.

Un reportage, une information, peuvent exciter les neurones, donner envie d’agir, de lire pour en savoir plus, de s’engager. A l’inverse, le petit écran peut garder le cerveau disponible pour la pub de Coca-Cola.

Les dirigeants de tous les pays le savent.

Que l’on ait ou pas un téléviseur, sauf à vivre en autarcie, on paie par le surcoût des produits pour lesquels la télé fait de la publicité.

Un autre problème est le risque de coupure, si l’on veut agir dans le monde tel qu’il est, avec nos concitoyens tels qu’ils sont. Si l’on est le seul à ne rien savoir de la télé, on est autiste aux yeux du plus grand nombre.

La télé est bien un espace contre-révolutionnaire et il n’est de révolution qui puisse s’abstenir de le conquérir. D’où la nécessité de connaître la bête, de l’étudier, de la dénoncer avec force d’arguments.

#60588 
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