La télévision est une invention magique, capable d’apporter à domicile beauté, savoir, distractions, valeurs morales, compréhension des autres peuples et des autres cultures.
Dans un salon, une baraque en planches ou la hutte centrale d’un village africain, le poste de télé allumé est beau comme un vitrail animé.
Ce bijou technologique a été confisqué à l’intelligence par des marchands qui l’ont bourré de videurs de cerveaux. A qui déplore ce hold-up, des esprits avisés répliquent : « Tu n’es pas obligé de la regarder », voire : « Moi, je n’ai pas la télévision. »
Traductions politiques : « Va voir à Moscou ! » et « Si tu n’aimes pas la France, quitte-la ».
Or, héritiers des découvertes qui ont fait le monde moderne (« Un de nos ancêtres a inventé la roue ») nous payons la redevance. Par suite, renoncer à la télé c’est abandonner sur le comptoir une marchandise achetée.
Il reste donc à la regarder pour en dénoncer le contenu et à s’informer sur LGS, ce vitrail informatif.
Théophraste.