Elus par personne, ils sont inamovibles et bientôt plus vieux que Mathusalem (Alain Duhamel, Jean-Pierre Elkabbach, Arlette Chabot, Etienne Mougeotte…).
Ils décident des thèmes à aborder, des invités, des temps de parole. Ils censurent impitoyablement les invités qui s’écartent du sujet choisi.
Ils sont capables de faire la leçon aux élus c’est-à -dire aux représentants du peuple. Mais pas sur des sujets fondamentaux : « Vous ne regrettez pas la petite phrase que vous avez prononcée contre le ministre de la Justice en 1999 ? ».
Ils disposent d’un vivier d’« invitables » :
– La presse établie, normalisée dans l’étau de la pensée unique, oui.
– Les sites issus de cette presse pour allumer, sur la Toile, des contre-feux à son discrédit, oui.
– L’ambassadeur des Etats-Unis, des journalistes de ce pays (voire des chroniqueurs), oui.
Mais pas les porteurs d’une parole « alternative et militante », pas les ambassadeurs des pays qui contredisent Obama.
L’autopromotion exige l’obstinée ignorance des autres. Elle ne fonctionne bien qu’entre médias de la bien-pensance, lesquels, hou, hou, sont partout.
On en voit même se glisser dans les draps d’Internet, déguisés en gentille mère’grand.
Théophraste.