Les médias, un acteur stratégique de premier plan !
Lors d’un banquet donné en son honneur à New York à l’occasion de sa retraite, John Swinton,(1829–1901) qui fut un temps rédacteur en chef du New York Times, fit la déclaration suivante à « la presse indépendante » :
« Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante ! Chacun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le sais. Il n’y en pas un parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et s’il le faisait, vous savez d’avance qu’elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé $250 par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille. D’autres parmi vous, sont payés le même montant pour un travail similaire. La fonction d’un journaliste est de travestir la vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d’avilir, de ramper aux pieds de Mammon, et de se vendre soi-même, de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous savez cela et je le sais ; quelle folie donc que de porter un toast à la presse indépendante ! Nous sommes des outils et les vassaux d’hommes riches qui commandent derrière la scène. Nous sommes les marionnettes, ils tirent sur les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostitués intellectuels ».
Rapportons aussi cette déclaration de David Rockefeller, lors de la réunion du Groupe Bilderberg à Baden-Baden, en juin 1991 :
« Nous remercions le Washington Post, le New-York Times, Times Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans… Il aurait été impossible pour nous de développer notre plan mondial s’il avait été l’objet d’une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles ».
Citons, enfin, la secrétaire d’État, Mme Madeleine Albright qui, à la suite du bombardement de l’Irak à la fin de l’année 1998, admettait que « la chaîne CNN est le seizième membre du Conseil de sécurité des Nations Unies ».
Une histoire de « dérapage » :
Gaël Giraud (Normalien, Directeur de recherche au CNRS, récompensé par le Cercle des économistes, ancien chef économiste à l’Agence Française de Développement, écrivain, etc.) qui, lors d’une interview donnée à la chaîne « Thinkerview » le 23/10/2022, tenait les propos suivants sur Emmanuel Macron :
« L’arrivée d’Emmanuel Macron à Rothschild a été décisive pour lui. Il a été pris sous la coupe de David de Rothschild, l’ancien Pdg de cette banque, qui, si je comprends bien, en 1981, a perdu sa banque à cause de la nationalisation de Rothschild.
« David de Rothschild est un homme tout à fait honorable qui a une revanche à prendre sur les nationalisations de 1981 et qui, lui, a un grand projet eschatologique qui vise la fin des temps, qui est la privatisation absolue du monde, et la médiocrisation de l’Etat, de manière à ce qu’un traumatisme comme les nationalisations de 1981 ne soient plus possibles.
« C’est mon point de vue sur une information qui circule à Paris.
« Emmanuel Macron est le porte flamme de David de Rothschild ; il est un petit peu comme les « enfants soldats » du Congo, c’est-à-dire les enfants qui sont capables de tout. Les « enfants soldats » du Congo sont les enfants à qui, la première chose qu’on leur demande c’est d’aller tuer leurs parents, pour être sur qu’ils ont brûlé tous les vaisseaux et qu’ils sont prêt à tout.
« D’une certaine manière, la personne « Emmanuel Macron » sur laquelle on est très très focalisée, n’est pas très intéressante : c’est un garçon qui exécute un programme qui lui est dicté par d’autres, notamment David de Rothschild, et ce programme c’est la privatisation du monde et la destruction de l’Etat social. »
Conséquences pour GG : Massacrer pendant 48h par tous les médias mainstream, accusé de complotisme, d’antisémitisme et de plagiats, Gaël Giraud finira par expliquer qu’il avait « dérapé » et que ça n’était pas ce qu’il voulait dire, etc.
Aujourd’hui, toutes les valeurs étant inversées, celui dont on dit dans les médias qu’il a « dérapé », c’est celui qui a dit la vérité.
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