La presse menteuse a relayé une rumeur sur la fin de Fidel Castro, victime à La Havane d’une « Â embolie massive au niveau de l’artère cérébrale droite ».
Notez bien les précisions. On ne sait toujours pas de quoi Yasser Arafat est mort à Paris, mais Fidel Castro, c’est son artère droite qui l’emportera, et pas la gauche qui, elle, se la joue pimpante comme au temps de la guérilla dans la Sierra Maestra.
Parmi les bonimenteurs prompts à se mêler à ces enfumages répétitifs sur la mort du comandante, Charlie Hebdo dont la perspicacité est telle qu’il avait détecté cet été (et nommément dénoncé) deux émules des S A hitlériens au Grand Soir.
Charlie Hebdo nous renseigne donc avec le même souci de vérité sur le lider maximo (expression inventée par la CIA et qui n’a cours que chez les journalistes pro-états-uniens), également appelé dans cet hebdo «  Le petit père de la nation » (cf . Staline, dit : «  Le petit père du peuple »).
Pour tout Cubain, le père de la nation, c’est José Marti.
- José qui ? demande Charlie.
- Laisse, un rouge-brun avant l’heure.
Théophraste R. (Traqueur des incultes infatués).
PS. Sur la photo, la chemise du fürher cubain est rouge-brune (liserés dissimulés dans des raies bleus) tandis que son casque est celui de la sinistre «  Légion Charlemagne ». Sur son bracelet de cuir, on distingue l’inscription «  Cuba über alles » qui inquiète tant les petits voisins du Nord qui ont déjà perdu 2 tours + 1.