Parmi mes fréquentations, il se trouve quelques spécimens de bourgeois authentiques, depuis plusieurs générations. En effet, il est traditionnel pour eux d’écrire un livre. C’est ainsi. Cette perspective ne les terrorise pas et ils n’ont pas de complexe. C’est dans leur capital culturel (cf Monique Pinçon). Il faut croire que leur petite personne est tellement précieuse qu’il faut la couler dans le marbre de l’Histoire ! Hé bien, si chacun se met à écrire un livre, ça va en faire !
Remarquez que le fait d’écrire un livre s’est largement démocratisé. Dans ma bourgade voisine, la devanture de la maison de la presse est remplie de publications de romanciers du terroir, elle en regorge. Il y a bel et bien un filon. C’est une mémoire du siècle précédent, à sauvegarder effectivement, tellement plus rien n’est pareil.
Pardon, c’était pas le sujet.
Le sujet, c’est de regarder notre sécurité sociale, son histoire, ses bienfaits, ses retraites et de comprendre mieux comment ça fonctionne. Et de dire stop aux promesses démagogiques des Sarko-Hollande-Macron de baisser les impôts, supprimer des fonctionnaires, faire des économies et exonérer de cotisations. Ça suffit. Les hauts revenus et les grosses entreprises doivent participer proportionnellement autant que les prolétaires et pourquoi ne pas introduire une progressivité de l’impôt sur les sociétés comme une progressivité de l’impôt sur le revenu ? Retour à l’Etat social (et non pas providence) !
Comme pancarte-slogan, je pensais à "pro-démocratie". C’est pas mal, pour éviter que les qualificatifs soient décernés par ceux d’en haut. Depuis que l’Assemblée Nationale a été envahie par la droite et LREM, il n’y a plus aucune représentativité (nb, un agriculteur député n’est pas un représentant du prolétariat, mais un entrepreneur et propriétaire).