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Sacré Joseph Macé-Scaron !

Le Capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime.

Ils parlent des échecs du socialisme, mais où sont les réussites du capitalisme en Afrique, en Asie et en Amérique latine ?

Théophraste R. (plagiaire en CDI au GS).

PS. Le premier paragraphe est de Karl Marx et le second de Fidel Castro.

Sources : "200 citations pour comprendre le monde passé, présent et à venir". VD et MV. Editions La Brochure.

URL de cette brève 1956
https://www.legrandsoir.info/sacre-joseph-mace-scaron.html
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Commentaires
06/09/2011 à 10:13 par Nicolas

Excellentes et opportunes citations extraites d’un excellent et utile petit livre... et on peut ajouter qu’avec 14.000 milliards de dettes (un exemple parmi d’autres) la réussite du capitalisme modèle Etats-Unis est à la portée de n’importe quel braqueur de banque... Même moi je me sens capable de faire des miracles économiques si personne n’exige que mon compte soit approvisionné...
#71768 
06/09/2011 à 13:22 par Théophraste R.

@ Nicolas

... la réussite du capitalisme modèle Etats-Unis est à la portée de n’importe quel braqueur de banque...

Je dirai même plus : Que vaut un cambriolage de banque face à la création d’une banque ?

Théophraste R. (plagiant honteusement une question de Bertolt Brecht, cité en page 35 du petit livre pas cher : "200 citations, etc") .

#71778 
08/09/2011 à 08:30 par babelouest

Petit livre si utile, que j’en ai fait venir dix d’un coup, pour mes amis et moi-même.

Quant au PROFIT, j’aspire à une remise en cause politique et judiciaire, qui l’interdirait sous peine de prison. Première piste : les Chiemgauers en Bavière ( http://owni.fr/2011/09/01/baviere-chiemgauer-monnaie-alternative/ ) , les SEL plus connus en France, et sans doute d’autres moyens encore qui empêcheraient toute thésaurisation, toute manipulation, toute spéculation. Cela implique de modifier complètement les échanges de produits dans le monde, et leur réglement. Ne nous y trompons pas, c’est parfaitement faisable si la volonté politique y est.

Faudra-t-il pour cela qu’une catastrophe mondiale remette tous les systèmes à zéro, et qu’on doive rebâtir du neuf ? Nous serions loin alors de l’arrogance de ceux qui possèdent ce que font les autres, quand ce ne sont pas ces autres mêmes qui sont possédés ?
#71826 
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