L’honneur perdu des médias français

Au temps où les médias ne se souciaient guère que Nelson Mandela croupisse en prison, une devinette courait : « Savez-vous comment on appelle un noir pourvu d’une Kalachnikov en Afrique du sud ? On l’appelle Monsieur ».
Savez-vous comment on appelle en France tout journaleux médiocre, sans morale, sans honneur, perroquet des Etats-Unis ? On l’appelle du nom du média qui l’a embauché ou qui lui paie une pige. « Je l’ai lu dans Paris-Match, une enquête de Libération, ils l’ont dit à France inter, je l’ai vu à la télé… » (1).
Le nom du (de la) minable est couvert par celui de l’organe qui diffuse ses fake news, parti pris, enfumages, règlements de comptes, diffamations. Le nom du média lui assure prestige, crédibilité, protection. Il n’est pas nécessaire d’avoir une carte de journaliste, et surtout pas d’avoir lu la « Charte de Munich ».
Des moins-que-rien connaissent l’ivresse du pouvoir en salissant publiquement des citoyens qui, dans les faits, n’auront pas de droit de réponse. Ils sont légion les nabots qui tabassent des géants ligotés et bâillonnés.
Mais, à force, 30 % des Français seulement croient leurs médias tandis que 100% des médiacrates sont contents d’eux, même ceux qui ne peuvent plus sortir en reportage sans des gardes du corps qui les protègent du peuple.
Théophraste R. Auteur de l’opuscule (inachevé) : « Le jour où l’Etat cessera de subventionner les médias des milliardaires ».
Note (1). Aussitôt suivie par nombre de médias, Nathalie Guibert révèle dans Le Monde du 31 mars 2021 que la télévision chinoise a inventé une journaliste. Le 2 avril, le Figaro rencontre et interviewe la journaliste « inexistante ». Mais le clan des Corleone ne lâche jamais un des siens et, le 4 septembre, Nathalie Guibert est autorisée par le Monde à épingler sans vergogne un administrateur du Grand Soir dans un paragraphe où presque tout ce qu’elle écrit est à jeter. Voir : https://www.legrandsoir.info/ou-il-est-prouve-que-le-monde-puise-ses-articles-sur-la-chine-dans-le-marigot-de-l-otan.html