Bonjour Théophraste,
Je vous présente, ainsi qu’à toute l’équipe du "Grand Soir", mes vœux les plus chaleureux pour l’An Neuf.
Qu’en 2016 s’accomplissent au minimum quelques-unes de vos aspirations majeures !
Michel Galabru aura alterné les "nanars" et des films, moins nombreux, qui méritent vraiment le visionnage, comme "Le juge et l’assassin" de Bertrand Tavernier (avec le regretté Philippe Noiret), ce soir à 20 H 55 sur Arte.
Permettez-moi d’évoquer brièvement un long-métrage, plutôt de "série B", très rarement mentionné dans les hommages rendus au défunt : "Kamikaze" (87 minutes) de Didier Grousset, sorti dans l’Hexagone, le 10 décembre 1986.
Albert (Michel Galabru), informaticien de génie, se venge de son limogeage en créant un canon à micro-ondes avec retour de faisceau. Sa nièce Julie (Romane Bohringer) l’héberge dans son pavillon de banlieue. Dans le grenier, installé devant la télévision, le scientifique aigri, misanthrope et misogyne se farde le visage en blanc et se ceint le front avec un bandeau aux couleurs du drapeau nippon. Il pointe régulièrement le rayon laser sur l’écran. Au lieu de détruire celui-ci, il explose à distance les speakerines. Ses agissements suscitent l’inquiétude jusque dans les sphères du pouvoir politique. Alors que l’inspecteur Romain Pascot (Richard Bohringer) s’apprête à l’arrêter, des barbouzes l’exécutent...
Je pense régulièrement à "Kamikaze" en regardant des émissions sur des chaînes françaises ou en consultant les programmes. Ne désirant pas m’exposer à des ennuis judiciaires, a fortiori dans un contexte d’état d’urgence et de restrictions des libertés (y compris l’expression d’opinions), je ne mentionnerai pas ici les pseudo-intellectuel(-le)s, animateur(-trice)s et chroniqueur(-se)s que je dégommerais volontiers si je disposais d’une telle machine infernale. Un indice : "On n’est pas couché" (France 2) et "C dans l’air" (France 5) figureraient en tête de gondole de ma vindicte...
Tchao,
René HAMM