Fils d’une des familles les plus riches du Venezuela, Leopoldo López, est un dirigeant extrémiste condamné le 10 septembre 2015 à treize ans de prison pour son rôle dans l’opération « La Salida » (la sortie), séries d’émeutes sanglantes pour forcer le président élu, Nicolas Maduro à démissionner avant les prochaines présidentielles qu’il risque fort de gagner. López a également été impliqué (bien qu’il s’en défende) dans le coup d’Etat qui renversa brièvement le président Hugo Chavez en 2002. Pour en savoir plus sur lui, voyez le portrait que lui a consacré l’influente revue états-unienne Foreign Policy (1).
Lilian Tintori est une ancienne journaliste, épouse de Leopoldo López (oui, là-bas aussi ils se marient entre eux). Le 30 août 2017, la police a découvert, cachés dans sa voiture, 200 millions de bolivars répartis dans plusieurs cartons. Elle est attendue en Europe pour une tournée où elle sera traitée en héroïne (on parie ?) par la classe médiatico-politique qui ne va pas se gêner pour demander des comptes à la « France Insoumise » (on re-parie ?).
Macron la recevra, comme le fit Valls le 15 octobre 2015 où il déclara qu’« enfermer un démocrate, c’est trahir la démocratie » (2).
Théophraste R. (Pythonisse politique. Satisfait ou remboursé).
Voir aussi ce court article de l’Humanité du 1er août 2017.
Notes :
(1) Ne cherchez rien de semblable (hélas ! honte !) dans une « influente revue française » (on re-re-parie ?).
(2) Deux jours auparavant, en Arabie saoudite, Valls vantait le « partenariat exceptionnel et privilégié » entre ce pays et la France. Détail sans importance, car non vénézuélien : cent trente-quatre décapitations, pour la plupart en place publique, avaient eu lieu depuis le début de l’année.