En octobre 2018, le pouvoir macronien réquisitionne 100 magistrats et policiers pour 17 perquisitions simultanées dans le pays, visant le domicile de Jean-Luc Mélenchon, ses collaborateurs et anciens-collaborateurs, le parti de Gauche et la France Insoumise.
On sait (grâce à Yann Barthès) que l’une fut houleuse, notamment parce que les inquisiteurs (qui n’ont pas décliné leur identité) ont tenté d’empêcher les responsables des lieux d’entrer dans leurs locaux, puis leur ont interdit d’assister aux fouilles, aux prélèvements de documents et ont refusé de signer le PV final obligatoire.
Parmi les magistrats, outre celui dont on a appris qu’il a rencontré le juge brésilien qui a mis Lula en prison, LFI a identifié ces jours-ci Gaëlane Pelen dont l’impartialité qui sied à la Justice est évidente puisque elle a traité les députés insoumis de « sauvages » et qu’elle affirme sur sa page Facebok qu’elle « aime » « Ensemble avec Emmanuel Macron ».(1).
Mais le plus important dans cette affaire est que presque 12 mois après 17 razzias, les instances politico-judiciaires macroniennes sont infoutues d’extraire de la masse des documents analysés la moindre miette à jeter (ou vendre) discrètement aux médias qui nous en auraient régalés.
Alors, que faire ? On fait un procès, non pas sur le résultat (nul) des fouilles, mais sur le comportement des fouillés pendant la fouille (à partir d’un fragment de vidéo. Re-merci Yann Barthès) ).
- Ô, chef Emmanuel, on met ton opposant en taule ? On le rend inéligible ?
- Qu’est-ce qu’elle dit Belloubet, on peut ?
- Belloubet, elle dit que si on mettait Patrick Balkany à l’ombre quelques jours, si on titillait Richard Ferrand, ça pourrait peut-être le faire. Sinon, ça va trop se voir.
- Bon, faites-le et vous me lancez aussi quelques médias sur la fausse déclaration de patrimoine de Belloubet. Libération, tiens, ils sont bien à Libération, ils diront qu’elle « reconnaît » avoir « omis » par « oubli ». Ils sont mêmes capables d’arriver à glisser le mot « sincère » dans l’article.
Théophraste R. Lecteur de Machiavel.
Note (1). N’allez pas vérifier, elle a courageusement fermé son compte. Trop tard, madame !