Jean Jaurès est apparu en rêve à Jean-Yves Le Drian et il lui a dit : « Toujours votre société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l’état d’apparent repos, porte en elle la guerre, comme une nuée dormante porte l’orage.
Messieurs, il n’y a qu’un moyen d’abolir la guerre entre les peuples, c’est abolir la guerre économique, le désordre de la société présente, c’est de substituer à la lutte universelle pour la vie — qui aboutit à la lutte universelle sur les champs de bataille — un régime de concorde sociale et d’unité ».
Et Jaurès a poursuivi : « Et alors, comment voulez-vous que la guerre entre les peuples ne soit pas tous les jours sur le point d’éclater ? Comment voulez-vous qu’elle ne soit pas toujours possible, lorsque dans nos sociétés livrées au désordre infini de la concurrence, aux antagonismes de classes et à ces luttes politiques qui ne sont bien souvent que le déguisement des luttes sociales, la vie humaine elle-même en son fond n’est que guerre et combat ? »
Du coup, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères s’est demandé si le militant du parti socialiste qu’il a été pendant 44 ans pouvait continuer à servir l’Europe de Merkel et l’OTAN de Trump chez un banquier qui provoque Poutine.
C’est peut-être moi qui rêve, là !
Théophraste R. (du Bureau d’Etude sur la différence entre girouettes et coyotes à foie jaune).