Des sites malveillants ont confié à des imbéciles haineux, le soin de prétendre que Le Grand Soir, puisqu’il critique la politique extérieure d’Israël, n’a pas les mêmes droits que les autres organes de presse. Un des calomniateurs du GS fait l’éloge répété d’intellectuels nazis, un autre invite chez lui Marine Le Pen, un troisième se moque des « youpins » en première page, ça passe, ça glisse : c’est de l’humour ou de la liberté d’expression. LGS se garde bien d’en faire autant, mais…
Pareillement, puisque LGS milite pour l’émancipation des êtres humains, le respect des autres, l’égalité homme/femme, il n’a pas le même droit que les autres médias. Ainsi, extraire d’un film (Goldfinger) la photo d’une femme peu vêtue, c’est la liberté de tous les médias (de TOUS), mais pas celle du GS aux yeux de lecteurs (anonymes et actifs) : « Photo machiste, femme objet, marchandise … » (1). Et pourquoi, pas un homme nu ? propose une lectrice pseudonymée. Elle n’a pas vu dans les commentaires un lien répondant à sa demande (poils pubiens inclus).
Le plus cocasse est que, sous la photo controversée de la Une du GS en figure une autre d’une Femen dénudée. Mais là, c’est autorisé.
L’intégrisme pollue l’espace politique, médiatique, photographique. Le vers de l’ordre moral ronge des cerveaux de lecteurs. Partout l’étau se resserre, y compris dans les colonnes du Grand Soir.
Ni Dieu ni maître ! (maîtresse, à la rigueur).
Théophraste R. (Chef du Bureau féministe anti-succube au Grand Soir).
(1) « Notre corps est à nous », disent-elles. Non madame, ton corps, pas celui de toutes tes sœurs.