Comme, curieusement, personne n’a relevé, il faut bien que quelqu’un le fasse.
"Ils n’ont pas de statut particulier qui feraient d’eux des sous-citoyens, des sous-hommes, ou du "mobilier humain". Ils ont la possibilité de se marier "” avec une personne de l’autre sexe".
Le mariage que vous considérez comme votre propre chasse gardée ne serait donc que ça, une union de convenance entre individus interchangeables ?
Si on ne peut pas se marier avec la personne qu’on aime et avec qui on veut vivre officiellement, eh bien, il n’y a qu’à se marier avec quelqu’un d’autre. C’est aussi simple que cela. On ne voit vraiment pas où est le problème.
D’autre part, dans votre manque de scrupules à blesser et attaquer des personnes qui n’ont commis aucun crime, si ce n’est d’être différentes de vous par certains aspects marginaux, vous refusez d’admettre qu’il y a probablement énormément de couples hétéros dont au moins un des deux est homosexuel.
Vous pensez que la solution qui est préconisée est satisfaisante pour eux, pour le conjoint, et pour les enfants ? Vous estimez qu’il faut qu’ils vivent dans le secret et dans la clandestinité parce que vous, ça vous dérange, ou, plutôt, ça vous met hors de vous, qu’ils soient homos et qu’ils veuillent vivre au grand jour comme n’importe quel être humain censé être libre ?
Ou bien vous n’en avez rien à foutre qu’ils soient malheureux toute leur vie ? Dites-le carrément, au lieu de vous creuser la tête à trouver des arguments débiles.
Peut-on être plus méprisant et plus abject ?
En fait, si, c’est possible :
Voyons cette citation donnée avec délectation :
" Plusieurs historiens critiquent le fait qu’elle limite l’esclavage à la traite européenne des Africains alors que la recherche a démontré que « la quasi-totalité des esclaves africains avaient été razziés non par des Blancs, mais par des négriers africains et que le commerce des esclaves était une routine sur le continent noir bien avant l’arrivée des négriers européens »."
Vous signalez vaguement :" Cette déclaration a provoqué de nombreux commentaires dans les médias et parmi les historiens. Source Wikipédia".
Voilà des informations précises. Déjà par l’auteur : "quasi-totalité", puis par Wikipedia : "plusieurs historiens", de "nombreux commentaires" dans "les médias", "parmi les historiens".
Votre haine évidente pour Madame Taubira vous aveugle. A moins que ce soit votre haine de l’Autre ? Parce qu’après les homos, voilà les Noirs et les Arabes, après tout si ça passe à l’as, avec tous les copains que je me suis fait sur le site …
Cette citation rejoint dans l’infamie le "racisme anti-blancs", "l’Africain qui n’est pas entré dans l’histoire", le "rôle positif de la colonisation", et, donc, le "mais on parle toujours de la traite européenne et on ne parle jamais de la traite arabo-musulmane ou de la traite interne à l’Afrique, qui étaient bien pires" - si chers à la droite sarko-guaino et à l’extrême-droite.
D’ailleurs si on va sur le site de MLP, on trouvera des articles comme : " L’esclavage en terre d’islam" ou bien : "Taubira et le révisionnisme de l’esclavage". Un thème qui marche fort à l’extrême droite.
Riposte L en a, lui aussi, après Christiane Taubira :
Extrait :
Si elle ne haïssait pas la France et les Français, ne demanderait-elle pas pardon pour la loi infâme qu’elle a fait voter sur l’esclavage, que notre pays a fait abolir en 1830 en Algérie, et en 1848, grâce à Schoelcher, quand des musulmans le pratiquaient encore ouvertement à l’encontre de noirs africains, en 1964, comme le montre cette vidéo qui, à notre connaissance, n’a pas ému le moindre du monde Taubira ?".
Cela ressemble fort à ce qui a été cité ici-même.
Car, c’est bien connu, les Arabo-musulmans et les Noirs africains ont fait bien pire que nous, alors pourquoi c’est nous qu’on montre du doigt ? Pourquoi on ne le dit jamais ?
Et depuis, nous nous sommes largement rachetés, non ?
On ne vole plus d’esclaves en Afrique : on les laisse volontiers chez eux, ou à croupir en tant que réfugiés là -bas ou dans un pays voisin, et quand ces grands enfants turbulents se disputent, eh bien, on vient les aider à se mettre d’accord, en distribuant quelques gifles et en prélevant nos frais de déplacement au passage. Parce que nous, les Blancs, nous sommes HUMAINS. Humains comme, comme … des hétéros, tiens !
Et, puis, des esclaves, aujourd’hui, on en a partout dans le monde et, finalement, on préfère qu’ils ne viennent pas camper sous nos fenêtres. Ils sont mieux chez eux, à assembler nos chaussures et à garder nos mines et nos puits de pétrole.
Devant les propos rances, dignes d’un discours d’extrême droite, on le voit à l’oeil nu, contenus dans la citation : "la quasi-totalité des esclaves africains avaient été razziés non par des Blancs, mais par des négriers africains et que le commerce des esclaves était une routine sur le continent noir bien avant l’arrivée des négriers européens", et dont vous n’avez pas daigné citer l’auteur, j’ai fait des recherches.
Dès la première page de recherche, on retrouve la citation, entre autres, sur … Riposte L, c’est dire que c’est un gage de reconnaissance.
Il s’est avéré que cet extrait est tiré des Traites négrières, essai d’histoire globale d’Olivier Pétré-Grenouilleau, dont le livre a été encensé par tous les grands médias, et dont l’auteur a été porté aux nues, ce qui aurait dû le rendre suspect aux sceptiques du Grand Soir, toujours si prompts, d’habitude, à condamner les informations grand public.
Mais il en va autrement si ce qui est tambouriné dans les grands médias, leurs mensonges et leur propagande, correspond à nos propres thèses.
Or, il se trouve que les théories fumeuses de cet universitaire glorifié ont été dénoncées par des analystes un peu plus soupçonneux et un peu plus vigilants, et qui ont dû lire le livre, comme ici et là .
Par ailleurs, des individus et des associations se sont élevés contre les thèses de cet "historien, spécialiste de l’histoire de l’esclavage", certains ont même déposé plainte ; mais ont dû la retirer devant le battage médiatique organisé pour soutenir cet auteur. .
Merci les grands médias. On peut vraiment compter sur eux pour nous raconter l’histoire comme on aime à l’entendre.
La prochaine fois, vous allez nous proposer une citation d’un auteur qui nie l’existence des camps où ont été enfermés de force les Juifs, les Tziganes et … les homosexuels (tiens, ils sont encore là , ceux-là ?) ?