« Il n’y a pas de moyen plus violent de coercition des employeurs et des gouvernements contre les salariés que le chômage. Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes ou ce que vous voulez. Rien n’est aussi puissant comme moyen contre la volonté tout simplement d’affirmer une dignité, d’affirmer la possibilité d’être considéré comme un être humain. C’est ça la réalité des choses » (Henri Krazucki, ancien secrétaire général de la CGT).
C’est contre cette violence invisible que le peuple s’est levé : celle qui empêche d’affirmer sa dignité, celle qui enfonce dans la misère. Macron y a ajouté les sermons publics contre les pauvres, c’est-à-dire des injures d’un Chef d’Etat contre son peuple (hormis celui des châteaux, yachts et beaux quartiers).
N’allez pas essayer d’expliquer ça sur un plateau de télé : trop dur, trop risqué. Les journaleux ont dans leur tête, prêts à l’emploi, des grenades, des flash balls, des tonfas et des rangers à grosses semelles. Ils sont clonés avec le commandant de gendarmerie toulonnais filmé en train de cogner à coups de poings, mais il faut le comprendre : le stress, la fatigue.
Bon, demandez à BHL et Luc Ferry de vous expliquer.
Théophraste R. Pacifiste et non violent mais, ne dépassez pas les bornes des limites.