Comme je l’avais écrit ici il y a quelques semaines, la course aux chevaux de bois est désormais ouverte.
Chacun est sûr de son droit, on commence déjà par se tancer, se moquer, se frotter pour se partager le gâteau qu’une absence d’unité va encore réduire.
Mélenchon voit les autres se "mélenchoniser", grand bien lui fasse, Montebourg les verra se montebouriser, Duflot... et chacun, sûr de son bon droit, accusera l’autre de l’échec final. C’est ridicule.
Je persiste à penser que la démarche du PCF de tenter de rassembler le plus largement à toute la gauche des socialistes hostiles à la politique actuelle, au front de Gauche et aux écolo est la seule à même de créer une dynamique permettant d’aborder l’élection essentielle qui reste celle des législatives. Nous allons dans le mur en klaxonnant, indifférent au sort des salariés tel que le résultat final va le dessiner, pour le plus grand profit de la droite, du FN, et éventuellement du PS.