Objectifs : coup d’Etat avec assassinat du président élu.
22 août 1962, attentat du petit-Clamart pour assassiner le président De Gaulle. L’affaire échoue, les factieux sont emprisonnés, trois sont condamnés à mort et l’un d’eux est fusillé.
11 avril 2002, Hugo Chavez, le président vénézuélien, est victime d’un putsch. Il échappe miraculeusement à la mort (un des soldats du peloton d’exécution prévient ses camarades qu’il tirera sur eux s’ils abattent son président). Le peuple et l’armée font échouer le putsch. Depuis 1998, Chavez a gagné presque toutes les élections sous contrôle international, y compris sous l’œil peu complaisant de la Fondation Carter (de l’ancien président US) qui en déduit que « le système électoral vénézuélien est le meilleur du monde ». La « Communauté internationale (sic) hurle chaque fois à la fraude. Quelques années plus tard un commando de tueurs venus de Colombie fut capturé à150 km de Caracas où il se rendait pour « couper la tête de Chavez ». Les putschistes et autres factieux sont arrêtés, emprisonnés, graciés.
Le 4 août 2018 , Le président Nicolas Maduro échappe à un attentat par drone (qui a explosé trop tôt), sa police arrête de temps à autre des tueurs chargés « de lui couper la tête » (un procureur étatsunien l’a mise à prix : 15 millions de $), il écrase une tentative d’invasion par la mer, il met en prison les factieux puis il en gracie 110.
Mieux, il n’a jamais mis en prison Juan Guido qui a participé à l’assaut d’une caserne, qui incite l’armée à se rebeller, qui appelle l’armée de Trump à envahir son pays et qui se prétend président sans même avoir été candidat aux élections présidentielles.
Prenons date : ou bien les bolivariens vont perdre les prochaines élections et ils « cracheront du sang » dans le silence de nos médias, ou bien ils vont les gagner et vous saurez tout sur « l’énorme fraude » qui fait perdurer la « dictature de Maduro ».
Théophraste R. Auteur de la chanson « Venezuelââââ » (pour noces, banquets et journalistes de la télé) : « Dale a tu cuerpo alegría Venezuelââââ
Que tu cuerpo es pa’ darle alegría cosa buena
Ô Venezuelââââ ! ».