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Non, il n’y a pas Benalla-le-méchant et les CRS-les-gentils

C’est une chose étrange en 2018 que d’avoir à citer en exemple (voir plus bas) la lettre envoyée aux policiers par un préfet en mai 1968.

Etrange, car elle met en évidence qu’en un demi-siècle la démocratie a reculé.

Etrange, car le ministre de l’Intérieur était alors un homme de droite, tandis que celui d’aujourd’hui est une création du PS dont il fut président du Conseil national.

C’est aussi une chose étrange que d’entendre ce ministre-là, le préfet de police de Paris, le directeur de l’ordre public de la préfecture de police de Paris, condamner les violences d’Alexandre Benalla en affirmant que des policiers ne sauraient s’y livrer.

C’est une chose plus étrange encore que de constater que les députés qui ont auditionné ces trois hauts responsables les laissent ainsi mentir alors que les violences gratuites, les tabassages de civils innocents sont la routine des policiers, que des citoyens sans défense sont morts sous leurs pattes dans des rues, des fourgons ou des commissariats.

C’est une chose insupportable que d’avoir à subir ainsi « la loi du mensonge triomphant qui passe » (Jaurès) alors même que la vérité est filmée à satiété. Les vidéos montrant des exactions policières inondent le Net, jusqu’à obliger parfois les médias mainstream à les montrer.

S’agissant de la place de la Contrescarpe, un jeune homme à terre a été tabassé par Benalla et un complice, aux pieds de CRS impassibles qui sont ensuite allés finir le travail quand il était acculé contre une devanture, blessé, inoffensif, pathétique, près de la jeune femme qu’avait molestée Benalla.

Non, il n’y a pas Benalla-le-méchant et les CRS-les-gentils. Ils sont tous les mêmes fruits véreux d’une doctrine malsaine dont la tranquille mise en pratique quotidienne explique que « Tout-le-monde, dé-tes-te la po-li-ce ! ».

Or, tout pays a besoin de forces de l’ordre. Mais pas de robocops hors lois, hors compassion, hors justice, hors peuple. Tout le monde a peur d’une police qui devrait pourtant être comme un « poisson dans l’eau » au milieu des civils.

Il est temps de faire lire à tous les policiers la lettre du préfet Grimaud. https://www.deslettres.fr/lettre-prefet-maurice-grimaud-aux-fonctionna...

Théophraste R (Juge des conciliations Police/peuple).

URL de cette brève 5884
https://www.legrandsoir.info/non-il-n-y-a-pas-benalla-le-mechant-et-les-crs-les-gentils.html
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Commentaires
24/07/2018 à 10:58 par Triaire

Excellent ! En effet, laisser dire et croire que la police ne tabasse pas parfois à mort et souvent est un crime ; nos députés sont des gens bizarres ! ils ne regardent que d’un côté...Par souci électoral sans doute ..

#150508 
24/07/2018 à 11:40 par calame julia

C’est un peu loin du sujet ! Pardon Théophraste.
Un proche (qui zieute la télé) vient de me faire part de ce que
Madame de Menthon (orthographe pas vérifiée) vient de s’adresser à E. Macron
en lui déroulant ce qu’il faudrait dire aux Français !
Nous sommes désolés pour la brave dame, nous n’avons pas besoin de sa
condescendance visant à sauver le président.
Rappel à cette dame : parler, donner son avis, entièrement d’accord mais
stop parler en lieu et place des autres dont les Français.

#150509 
24/07/2018 à 11:54 par Marc

Bien d’accord.
Le dernier article de F. Lordon creuse dans le même sens : https://blog.mondediplo.net/benalla-et-l-arc-d-extreme-droite
Merci

#150510 
24/07/2018 à 13:40 par irae

La de menton est une illuminée ultra libérale donc faciste de base.

Le fond de l’article de Lordon est plus que dans le thème. Les ultra libéraux masqués de PS (young leaders et autres bourgeois de souche) ont mis en oeuvre une stratégie ultra répressive visant à museler toute expression anti-libérale au sens physique du terme. En ce sens l’affaire benalla est un révélateur l’apocalypse peut être.

#150512 
24/07/2018 à 16:03 par François de Marseille

Ces vérités sont bonnes à rappeler en ces temps d’idolaterie du gendarme martyr de la bête immonde, qui pour info s’est progressivement convertie à l’islam.
Les forces de l’ordre (établi) portent bien leur nom, toute ressemblance avec une personne bien intentionnée est absolument fortuite et ne saurait refléter la réalité.
Les crs sont les flics les mieux payés, pour faire le boulot le plus bourrin.

#150513 
24/07/2018 à 17:31 par Assimbonanga

Les migrants de Calais, les migrants de la Roya, les migrants expulsés de leurs camps de fortune dans Paris, les habitants de NDDL, les zadistes de Bure, les consommateurs attablés aux terrasses des bars de Nantes, les manifestants contre les lois travail, les manifestants du défilé du 1er mai, Paris-Luttes.info, Basta.mag, Reporterre peuvent en témoigner : les flics ça cogne, ça vandalise les habitats précaires, ça prive d’effets personnels, ça gaze, ça nasse, ça tire des flash-balls qui éborgnent et des grenades qui mutilent.
Quant à Beltrame, ce héros adulé par les adeptes de la manif pour tous, il s’avère qu’il était vraiment empressé à s’héroïser et qu’il a agi en dehors de toute règle de procédure professionnelle.

#150515 
24/07/2018 à 17:40 par Chrls

Ca y est ! Moi j’a n’a compris !
L’affaire benalla sortie par canons avec fumée ne cerait ce pas pour cacher l’évacuation actuelle des casques blancs de Syrie ceux là meme complices de daesh et cie et recus en grande pompe sur les marches du festival de cannes ? La France complice de ceux là ?

#150516 
24/07/2018 à 18:26 par Daniel BESSON

Heureusement que la camarade Danièle Obono est moins sectaire que les gauchistes de LGS lorsqu’elle a rendu hommage au préfet Michel Delpuech et que le camarade Mélenchon a annoncé que LFI allait voter la motion de censure du groupe LR .
Le préfet Michel Delpuech a saisi cette perche lancée par la gauche parlementaire et a bien parlé concernant les deux manifestants de " faits - jets de bouteille contre les CRS - qui ne justifiaient pas cette interpelaltion "
Finalement LGS , le camarade Poutou , " cortège de tête " et l’histrionne Mathilde Larrère , cela va très bien ensemble avec les Bennala et les Traoré .
Cette " Union Sacrée " si elle se réalise à l’ AN va en faire couiner un max chez les gauchistes et ce sera peut-être là le deuxième " effet Kiss-Kool " de cette sale affaire ..
Que du bon .

#150518 
24/07/2018 à 20:09 par AF30

En écoutant la commission en question j’ai fait le rapprochement avec une vidéo dans laquelle on voyait Bruno Le Maire, lors d’une visite chez PSA, interpellé par le représentant CGT. Bien que ce dernier ait commencé par le bonjour convenu, au bout de quelques phrases le ministre l’interrompt et, oubliant le salut du début, l’invite avant de continuer à lui serrer la main et à le saluer. Bien évidemment le syndicaliste ne s’’est pas plier à cette demande et Le Maire l’a laissé là au prétexte qu’il y voyait un manquement aux règles de civilité. Il en va de même pour le déroulement de cette commission : la présidente reste très attachée au respect de la forme. Ainsi ici les règles, avant un soi-disant respect et toujours une injonction à tous ceux qui subissent le poids des dominants à manifester leurs désapprobations dans le cadre qui a été défini par ceux dont ils contestent les choix. Leur démocratie taillée sur mesure par et pour eux nous rappelle en permanence la politesse qu’on leur doit et que nous devons absolument respecter. En quelque sorte la politesse servile que le métayer devait au châtelain.

#150521 
25/07/2018 à 02:29 par Roubachoff

@DANIEL BESSON
Les "gauchistes" aimeraient vous dire où vous pouvez vous mettre vos envolées ironiques, mais pour une fois, ils s’en abstiendront. Une simple remarque, quand j’entends un chef de mouvance progressiste parler de l’honneur bafoué de la police, je me demande ce qu’il connaît de l’histoire du mouvement émancipateur. De la Révolution française à nos jours, en passant par la Commune et le métro Charonne, l’armée et la police tapent à bras raccourcis sur nos camarades. Aujourd’hui, ces deux institutions sont gangrénées par les idées d’extrême-droite. En digne "gauche de gouvernement", si vous espérez amadouer ces fonctionnaires-là, on vous souhaite bien du courage. Dans les années 70, un président a choisi de désarmer son camp afin de donner à l’armée des gages de sa bonne volonté. Cet homme honnête et bienveillant, mais funestement idéaliste, s’appelait Salvatore Allende.
Même si les contextes sont différents, ça reste un exemple à méditer.

#150522 
25/07/2018 à 06:40 par calame julia

AF30, ce qui pourrait expliquer la république bananière tendance baronnie !

#150523 
25/07/2018 à 08:24 par AF30

Pour faire suite au commentaire de Roubachoff, il y a quelque chose d’insupportable dans la déférence permanente qui est adressée aux services de police car même dans l’hypothèse où leurs actions seraient sans défaut il n’y a rien que de très normal chez eux comme chez d’autres à faire son métier convenablement. Enscense-t-on en permanence le maçon après qu’il a aligné une rangée de moellons ?
Mais le pompon, quand même, c’est dans cette commission de ce mardi où, avant de poser leurs questions, les députés ont lâché quelques phrases élogieuses a l’adresse du Patrick Strzoda et du directeur de cabinet du sieur Collomb. " Serviteurs de l’Etat, toute une vie au service de la République" et j’en passe et des meilleurs. Bien évidemment les 2 individus en ont rajoutée, une couche, sur leurs grands mérites et leurs abnégations. En toute modestie.
On peut également constater lors de leurs interventions la morgue qu’ils ont cultivée tout au long de leur carrière, habitués sans doute à se faire obéir sans broncher de leurs subalternes.
Cette déférence envers ces personnages nous la retrouvons malheureusement chez les députés qui se trouvent souvent insidieusement méprisés par eux. Ces hauts fonctionnaires sont décidément une caste. Pourtant il faudrait peu de chose pour que les représentants du peuple les remettent à leur place.

#150527 
25/07/2018 à 10:05 par François de Marseille

@Roubachof : "Les "gauchistes" aimeraient vous dire où vous pouvez vous mettre vos envolées ironiques, mais pour une fois, ils s’en abstiendront"

Oui, c’est une perte de temps et ça l’encourage dans l’exercice de son pouvoir de nuisance.

#150528 
25/07/2018 à 11:27 legrandsoir

Les "gauchistes" aimeraient vous dire où vous pouvez vous mettre vos envolées ironiques mais, pour une fois, ils s’en abstiendront"

Oui, c’est mieux. C’est déjà presque trop clair. Merci de persévérer dans cette salutaire (et perfectible) retenue en marge de laquelle les exposés contradictoires sont permis ici.

#150536 
25/07/2018 à 10:31 par adel

Le plus étrange dans toute cette pseudo enquête est que la vraie question est occultée, noyée sous un tas d’autres questions importantes certes mais de moindre importance par rapport à la seule qui compte :
Etait-il en mission ce jour là pour l’Elysée si non qu’est ce qu’il foutait là ? Si oui, c la réactivation du SAC, qui avait pris fin avec la tuerie d’Auriol. Le reste, ce que touchait benalla, la marque de sa voiture, la couleur de son slip, est bien dérisoire par rapport à la réponse à cette question. Il verse + dans la sécurité rapprochée que le maintien de l’ordre donc sa présence "en tant qu’observateur", sur un jour de congé, alors qu’il doit enchainer les heures comme c pas permis, ressemble à une couverture pour une opération illégale, menée par un fidèle d’entre les fidèles.

#150530 
25/07/2018 à 10:38 par Assimbonanga

L’incendie a pris à la plaine avec une telle vigueur et une si surprenante rapidité qu’il est encore trop tôt, dans la fournaise, pour deviner où il s’arrêtera. Mais dans le brasier se lit déjà ce qu’il a détruit et ce qu’il révèle.

Ce qu’il a détruit, c’est l’apparente invincibilité de M. Macron et de sa cour. Sur un terrain qu’avaient durement préparé les quinquennats de Sarkozy et Hollande, M. Macron a mis en œuvre à marche forcée un néolibéralisme total, imposant une fiscalité encore plus favorable aux riches, l’adaptation du droit du travail au profit des employeurs, la banalisation de l’état d’urgence, le démantèlement du chemin de fer, une politique anti-environnementale, avant de se préparer à des privatisations multiples, à la déstructuration de la fonction publique, et à la dissolution de la retraite par répartition. Appuyé sur une majorité parlementaire massive, soutenu par des médias détenus par ses amis du capital, face à une opposition divisée et faible, M. Macron pouvait croire irrésistible son projet de « transformation disruptive ». Mais une étincelle a mis le feu à une société politique que l’on croyait apathique. Soudain, le président est bloqué, ses ministres ne savent plus quoi dire, ses députés plient sous l’orage, et M. Macron en est réduit à une provocation de voyou : « Qu’ils viennent me chercher. »

La cuirasse a cédé, et de la jointure s’écoulent la légitimité, l’aura, la vista du personnage. La séquence victorieuse s’achève, la bête est blessée. On sait maintenant que M. Macron peut être battu. Et déjà, il doit abandonner son projet de réforme constitutionnelle, qui visait à donner encore plus de pouvoir au président de la République.

Pourquoi cette défaite s’opère-t-elle à partir du cas d’un conseiller semi-secret s’arrogeant des pouvoirs de basse police, l’affaire révélant l’amorce de la constitution d’une police privée du Président ? Une hypothèse est que, du fait de l’apparente inertie du corps social face aux réformes néolibérales, la répartition des pouvoirs politiques entre les groupes aspirant à contrôler un jour l’appareil de l’État devient le principal objet de la conflictualité. Or M. Macron envisageait la privatisation du service chargé de sa protection en tant que président  : « Au vu des infos que nous avons recueillies, commence à émerger une possibilité qui, si elle était avérée, serait gravissime », a dit mardi 24 juillet au soir M. Bas, président de la commission des lois du Sénat ; « On nous évoque la possibilité que des civils aient travaillé aux côtés, voire carrément dirigé la troupe d’élite chargée de la protection du PR [président de la République]. Si c’était avéré, ce serait une violation de l’État de droit. »

La démarche est plus que symbolique. Elle exprime que le néolibéralisme de M. Macron est extrémiste : il vise à la privatisation des fonctions même de l’État, renonçant à ce qui constitue un des piliers de la démocratie, à savoir la distinction entre un appareil public, censé défendre l’intérêt général, et la sphère des intérêts privés, régis par les stratégies individuelles.

Il est frappant que cet assaut idéologique se soit dévoilé sur le terrain très concret d’une répression physique. Le président voulait avoir son œil direct sur les mouvements sociaux — un intérêt qui témoigne que, malgré leur faiblesse apparente, ces mouvements sont perçus par le pouvoir comme stratégiquement menaçants —, sans imaginer que ses sbires iraient jusqu’à vouloir cogner eux-mêmes, comme de vulgaires voyous. Mais ils révèlent la violence que dissimule l’aspect lisse de M. Macron : le désir du combat de rue, « qu’ils viennent me chercher ».

On comprend que l’institution policière tout entière se rebelle contre l’entreprise : elle signifie que la police n’a pas pour fonction d’assurer l’ordre public — la paix civile, devrait-on dire plus exactement —, comme le croient les policiers et gendarmes, mais d’exercer un pur rapport de force pour soumettre les récalcitrants à la loi du néolibéralisme.

Ainsi, l’affaire Benalla révèle que le débat politique se concentre aujourd’hui sur ce que doit être le pouvoir de contrainte de l’État. Malgré la logique oligarchique du système, et l’assentiment global des médias et de la majorité des parlementaires au néolibéralisme, ils rechignent à le pousser dans les conséquences extrêmes vers lesquelles l’entraîne M. Macron, et veulent marquer une limite.

Mais cette volonté, au demeurant louable, laisse un angle mort qui est éclairé par un homme du sérail, commissaire de police honoraire : « Si Benalla avait été un vrai policier, tout le monde aurait trouvé “normal” qu’il tape sur des manifestants non violents. D’ailleurs, personne ne relève le fait que le jeune homme, une fois à terre, ait été rudement molesté par les CRS. » En fait, confirme le site Paris Luttes, « la violence de Benalla était tellement proche de celle exercée par les flics que personne n’a imaginé qu’il pouvait avoir une autre fonction ». Il n’est pas reproché au mercenaire de M. Macron d’avoir frappé, mais qu’il l’ait fait sans être vraiment policier… On mesure par là à quel point la banalisation de la violence policière a gangrené l’esprit public.

Depuis des années, les dirigeants ont rendu globalement acceptable une répression de plus en plus violente et souvent meurtrière dans les quartiers populaires et contre les mouvements sociaux et écologistes. Ainsi, la mort de Rémi Fraisse n’a guère suscité de réprobation, celle de Jérôme Laronze est passée inaperçue, les mutilations de Robin Pagès (à Bure le 15 août 2017) ou de Maxime Peugeot (à Notre-Dame-des-Landes le 22 mai 2018) n’ont presque pas eu d’écho, tandis que les homicides d’Adama Traoré, de Wissam El-Yamni, d’Aboubakar Fofana et de dizaines d’autres n’échappent au silence que par l’obstination courageuse de leurs proches à faire entendre le cri de la justice.

Ainsi, il est heureux que M. Macron et l’idéologie qu’il incarne aient trouvé un frein. Il est appréciable que l’on cherche à recadrer les pouvoirs publics pour empêcher qu’ils soient soumis à la loi plutôt qu’au bon plaisir du Président. Mais il serait dramatique que l’affaire Benalla ne soit pas l’occasion de proclamer que c’est la violence même de la police, fût-elle « d’État », qui est devenue insupportable dans une société qui aspire à la paix.

Hervé KEMPF

#150532 
25/07/2018 à 10:42 par adel

A François de Marseille,

Il n’y a qu’un sectaire doublé d’un ignorant pour dire que la bête immonde s’est convertie à l’Islam. C oublier tous ses apports à la philosophie, par le sauvetage de la pensée grecque, la médecine, l’astronomie, la navigation... L’obscurantisme en revanche avec lequel tu semble être plus en phase est le seul véritable danger qui guette toute société, car le nazisme prospérait au milieu de symphonistes, d’écrivains talentueux, d’opéras, de virtuoses, de scientifiques.
L’obscurantisme est la religion qui rassemble tous ces fous et non ce dont il se réclame !

#150533 
25/07/2018 à 10:57 par Assimbonanga

@Daniel BESSON, vous voulez être un puits de science en histoire mais vous êtes accroché à votre propre "sectarisme", cette attitude simplificatrice des êtres et des situations. "La Camarade Obono", cette expression rend compte de votre persiflage. Vous ne brûlez que de déglinguer les gauchistes et vous aimeriez les faire s’étriper entre eux. Toutefois, c’est vous que vos textes définissent et dépeignent alors que vous cherchez à nous mettre en boîte. Ce qui émane de vous est "très typé" (je pense à la pub de la Vache qui rit !), d’ une odeur un peu "forte".
Bref, Roubachoff synthétise bien mieux que moi le truc : "Les "gauchistes" aimeraient vous dire où vous pouvez vous mettre vos envolées ironiques"
Il me semble ( mais, vacances obligent, je n’ai pas suivi tous les rebondissement de l’affaire) que Mélenchon avait proposé une motion de censure à toute la gauche et il n’a pas obtenu le nombre de voix requis. Il est donc logique qu’il vote la motion des réac des LR, non pas parce qu’ils les soutient mais pour la chose en elle-même, la motion.
Il est vrai que pour une gauchiste invétérée, c’est rude de voir davantage ce c.... de Ch Jacob prendre la lumière sur ce dossier ! C’est même assez douloureux lorsque les télé nous infligent le visage et la voix de la gr.... Le Pen !
Mais union sacrée y a pas, BESSON ! Cachez votre joie.

#150534 
25/07/2018 à 12:38 par François de Marseille

@Adel : je crois que tu n’as pas du tout saisi le sens de mon propos.
Si la marche contre le terrorisme a si bien fédéré, de même que l’adulation du gendarme tué dans l’attentat, c’est qu’elle fait écho à un racisme larvé post colonial très profondément inscrit dans notre société. Je rejoint à 100 % Emmanuel Todd dans cette analyse.
Avant c’était le juif la bête immonde, le groupe dont la détestation était ultra popularisée, maintenant c’est un autre groupe, groupe auquel on associe de façon confusionel une autre religion.

#150538 
25/07/2018 à 12:44 par Georges SPORRI

Ah ce beau mois de juillet ... Pour faire oublier cette histoire de reconstitution du S.A.C par l’entité "Macron - Rothschild - MEDEF" il va sûrement advenir un attentat bien répugnant que Pétromonarque fournira sans même qu’on le lui demande ...
Plusieurs hypothèses bien putassières peuvent être formulées :
1/ L’affaire Benalla sert à faire oublier l’affaire " Théo " , l’affaire " Adama " ...etc...etc...etc.
2/ C’est une technique de management connue : tu embauches un déséquilibré , de préférence " psychopathe - pervers " , tu le soutiens à fond , donc tu le pousses à la faute , puis tu le lâches dans le vide , de préférence la veille de son mariage ou 3 jours après l’enterrement de sa mère , et tu espères que cet ex chou-chou se suicide pour fonder une mythologie d’entreprise ...
3/ L’affaire sert aussi à redorer le blason de la presse officielle et à montrer qu’elle est indépendante .
4/ Elle sert aussi à donner un os à ronger aux fausses oppositions qui vont se gargariser avec des phrases sonores d’indignés pour passer à la TV et déclencher une catharsis théâtrale irrésistible ( les plus rigolos sont les gaullistes qui viennent de chialer sur le cadavre de S.A.C - Pasqua ! ).
5/ Au passage tu apprends à tous les pervers et à tous les paranos du pays que n’importe qui a le droit d’arrêter quelqu’un sous prétexte de le livrer à la police ! ( ceci a été dit par Collomb !!! ).
Est ce que je crois vraiment ce que je vous raconte ? OUI et NON ...

#150539 
25/07/2018 à 12:51 par Xiao Pignouf

Besson, seul en lice pour être fachonista du GS, toujours égal à lui-même, en pire

Au lieu de chercher la provocation, preuve de feignantise intellectuelle, qu’il aille répondre aux arguments de M. Lordon, à l’étage du dessous, ou bien directement sur son blog.

Ici, la meilleure chose qu’on puisse faire, c’est de l’ignorer.

#150541 
25/07/2018 à 17:09 par Assimbonanga

Blocage du tour de France par des paysans, voici l’entrefilet de France Inter. Ensuite je me pose des questions : quelle sorte de paysans ? De la FNSEA ? Ou de la confédération paysanne ? Les journaleux ne le disent pas. Jamais ils ne disent desquels il s’agit : ce serait trop leur demander, des fois que les auditeurs finraient par faire la différence !!!
Autre entrefilet ailleurs un peu plus tard : des paysans ont été gazés par les forces de l’ordre. Alors-là, ça s’éclaircit : ça pourrait bien être la Conf’. Vous avez déjà vu la FNSEA en but à des gazages ou à des blindés ? Ça ne risque pas. J’ai même l’impression qu’ils organisent leurs mises en scène en harmonie avec les autorités ( Champs-Elysées, raffinerie de pétrole). Et ainsi ils obtiennent une petite prolongation du glyphosate, ou une reconduction de l’exonération de cotisation sur leurs salariés. Pour ceux-là, tout est bien huilé et ça fonctionne à merveille, au niveau communication et scénographie. Il s’agit d’entrepreneurs conformes à l’idéologie raisonnable de la société civile élue et de l’Entreprise. Ils sont donc très respectables par le chef (d’Etat) et leurs "revendications" correspondent aux "réformes" prônées par Manu. De là à les aider un peu pour scénariser leur demande, y a pas loin... J’ai de forts doutes.

Hé bien donc, j’ai vu juste : c’est la Conf’ qui s’est faite gazée par la maréchaussée sur le tour de France. Apparemment ce serait même l’intervention gendarmesque qui aurait provoqué l’arrêt de la course. Le titre de France Inter "des paysans bloquent le tour de France" est donc mensonger. Le titre exact serait : Sur le Tour de France, des paysans ont été gazés. La violence policière (ciblée sur certains) est devenue rituelle et personne ne s’en étonne.

Étonnons-nous et clamons-le : c’est pas normal !

#150548 
25/07/2018 à 17:40 par Assimbonanga

Au passage, les coureurs du tour de France ont reçu des gaz, yeux qui brûlent, gorge irritée. Je dirais presque "tant mieux". Ça leur fait toucher une réalité. Bien souvent, les sportifs sont totalement isolés dans leur bulle de compétition de haut niveau et inféodés à l’idéologie qui y a cours. A leur retraite ils deviennent des cadres de l’industrie du sport-spectacle et propagent à leur tour les conduites de ce capitalisme féroce. Pour une fois ils auront ressenti une expérience venue d’un autre univers : les flics gazent les manifestants avec la même désinvolture que s’ils désinsectisaient un appartement. Le même degré de compassion que tueur d’abattoir ou croque-mort : faut bien que kékun fasse le boulot !
Non, le problème, c’est que ce rituel de gazage soit devenu systématique et autorisé par le ministère. Faut que ça s’arrête !
L’heure d’arrivée du tour c’est aussi sacré que l’arrivée des footballeurs au jardin de l’Elysée ? C’est ça nos choix, notre mode de vie ?

#150549 
25/07/2018 à 22:42 par Daniel BESSON

Superbe intervention de la députée Danièle Obono qui a appelé à la destitution de la présidente de la commission d’enquête parlementaire et à ce que " l’on soit tous présents les uns à côté des autres - devant la caméra - pour le coup ".
A défaut de la " convergence des luttes " on aura la " convergence des oppositions " , l’ " Union sacrée " !
L’ " Union sacrée " quand on y goûte c’est un peu comme une drogue : On a vu que l’on pouvait s’asseoir à côté de son " ennemi " , parler avec lui et combattre avec lui .
Cette petite frappe avec son fauchage Place de la Contrescarpe est peut-être en train de bouleverser le paysage politique Français , i had a dream !

#150553 
25/07/2018 à 22:56 par Geb.

Dans les années 70, un président a choisi de désarmer son camp afin de donner à l’armée des gages de sa bonne volonté. Cet homme honnête et bienveillant, mais funestement idéaliste, s’appelait Salvatore Allende.
Même si les contextes sont différents, ça reste un exemple à méditer.

@ Roubachof...

Intéressant ce que vous dites mais vous oubliez de prendre en compte que si effectivement le camp de Salvador Alliende a été "désarmé", (C’est vous qui le dites et c’est loin d’être prouvé), pour notre compte, chez nous, le camp en question est bien loin d’être "armé". Et s’il est "désarmé" c’est bien par la faute des tenants bêlants d’une inaction mortifère assimilée à de la "non-violence" qui favorise ceux qui sont violent dans le camp de nos ennemis de classe.

Alors vous me faites bien rigoler quand vous déclarez que les Forces démocratiques en France sont "désarmées". Elle ne le sont pas par le fait du Pouvoir mais par le fait que l’ensemble de ces forces a renoncé à apprendre à contrer les violences des uns par des actions justifiées violentes ou non violentes. A part à apprendre à promener des pancartes humoristiques et collecter des cotisations dites moi ce que les organisations d’opposition actuelles ont appris à leurs militants. Sans même parler de "défense armée", simplement à leur apprenant à juger des situations dangereuses, à savoir quoi faire ou pas, à protéger les manifestants ou les victimes des exactions par des méthodes simples que nous mêmes avons apprises de nos aînés il y a 50 ou 60 ans.

Il n’y a pas que Allende au Chili qui a désarmé le Peuple et la Classe ouvrière. Ici en France, ça fait 40 ans que la "gôôôche", (Et un PCF qui s’est sabordé au service de la Bourgeoisie européenne), ont passé leur temps à les désarmer non seulement physiquement, mais aussi politiquement, culturellement, et mentalement. En transformant le Prolétariat et les Exploités, en une masse informe, déculturée, assujettie. Ballottée entre le babacoolisme béat, une fraction gauchiste irréaliste qui vit dans un rêve limité par le "politiquement correct", et le fascisme haineux irréfléchi.

Si demain débarque un Pinochet en France, il n’y aura même pas besoin de "rafler" pour remplir les stades : Il suffira de créer une "Fan zone" au Stade de France et les moutons iront en masse s’y faire égorger.

Donc pas la peine de stigmatiser les "gauchistes" de LGS en employant cet adjectif à contresens. Ici il n’y a que des gens qui réfléchissent selon leurs connaissances et leurs expériences. Ils ne font pas ça pour se faire plaisir mais pour tenter de comprendre et prévoir.

Et si je parle de Pinochet, (Puisque vous citez Allende), c’est parce que les événements actuels devraient amener les personnes saines d’esprit à réfléchir à ce que les zombies qui nous ont sortie cette "Affaire Benala" du chapeau, qui va très vite dégénérer en "Affaire Macron", nous ont préparé pour "la suite". Et les amener à calculer de comment on va pouvoir y remédier et s’en défendre en cas de dérive. Et surtout avec qui et contre qui.

Parce qu’il va y avoir une "suite". Quant on sait qui a sorti la chose, on sait aussi qu’ils nous ont pas fait tout ce ramdam pour rien.
Le reste c’est de la littérature de salon.

Avant le Golpe l’armée chilienne était réputée comme étant la plus loyale au service de de l’Exécutif de quel bord qu’il soit. Et Pinochet était un inconnu pour la majorité des Chiliens.

Vous qui nous parlez comme un livre de "Peuple désarmé face à la Police et à l’Armée" au Chili, vous avez prévu quoi en cas de situation similaire chez nous. Et depuis combien de temps, et avec le concours et les compétences de qui ???

Si vous l’avez fait pas la peine d’en parler. Si vous ne l’avez pas fait... ???

#150554 
26/07/2018 à 05:53 legrandsoir

Donc pas la peine de stigmatiser les "gauchistes" de LGS en employant cet adjectif à contresens.

Parfois on nous dit communistes, staliniens, anticommunistes, bruns, anars, voire d’extrême-gauche. On s’est déjà expliqué sur ces étiquettes. Quant à "gauchistes", nous avons dit (redisons-le) que, pour nous, "Le gauchisme est l’art de se tirer une balle dans le pied".
LGS publie des articles d’un large éventail d’auteurs ; nous ne pouvons pas souscrire à tout ce qu’ils disent et ils seraient probablement dans l’incapacité de se rencontrer sans se disputer (comme nos lecteurs ont souvent envie de le faire, et c’est significatif).
LGS est un auberge espagnole : table ouverte si l’on s’essuie les pieds et si l’on ne vient pas avec de la mangeaille McDo qui détruit les neurones alors que nous aimons les activer par ce que nous donnons à lire.

#150560 
26/07/2018 à 00:01 par Gérard Collet

Ah, tout de même, il y a quelqu’un pour le dire...
Impensable, cette propension de la presse á noyer le poisson.
Le problème en effet n’est pas la "violence" de M. Benalla, qui ne dépare pas dans le paysage policier actuel, mais le fait que la présidence couvre sciemment les activités de police parallèle.
Il est terrible de voir intervenir des séides sous uniforme usurpé !

Grand merci au camarade Théophraste de faire le point de ces dérives.
G. C.

#150558 
26/07/2018 à 00:25 par adel

à François

merci pour ces précisions. je n’yai pas perçu le 2nd degré de votrecommentaire. mes culpa je retire donc ce sue j’aiécritàvotre encontreet vous toutesles excuses.

#150559 
26/07/2018 à 07:28 par Roubachoff

@geb
Je crains que vous vous emballiez un peu… Tout ce que je veux dire, c’est que parier sur la loyauté de la police ou de l’armée est périlleux. C’est pourtant, me semble-t-il, la position de toutes les gauches dites de gouvernement. Ce qu’il faudrait faire ? J’ai bien mon idée, mais sauf si quelque chose m’a échappé, je ne suis ni chef de parti ni candidat à la présidentielle. Pour le reste, vos développements sont très intéressants, mais sans rapport avec mon post. Alors, éclaircissons les choses : la stratégie consistant à flatter la police en parlant de son "honneur" (par exemple) est-elle bonne ou non ? L’exclusion en vingt-quatre heures de S. Poussier, pour crime de "lèse héros national" était-elle ou non une bonne décision ? Reconnaître à l’état un droit légitime et exclusif à la violence est-il de bonne politique face à des pouvoirs de plus en plus autoritaires ? Ce sont des questions concrètes, tout citoyen est en droit de les poser, et c’est l’essence même de ce qu’on nomme "débat".
Cordialement

#150562 
26/07/2018 à 07:38 par Roubachoff

@geb
Addenda : Si c’est à moi que s’adresse le "pas la peine de stigmatiser les gauchistes", vous devriez lire un peu moins vite. C’est un autre intervenant qui les stigmatisait (et pas pour rire) et je me permettais humblement de lui répondre. En ce qui me concerne, je n’ai aucune mystique du gauchisme, loin de là. Cela dit, en matière de se "tirer une balle dans le pied", chers amis du Grand Soir, ils sont loin d’être les pires - pour s’en convaincre, il suffit de penser au PS et à François Hollande. Sans même parler des Républicains, qui ont fait rudement fort sur ce plan-là, même s’ils ne sont pas de notre camp (pour une fois…)

#150563 
26/07/2018 à 09:03 par T 34

Une peu d’informations sur l’avocat de Benalla, Laurent Frank Liénard un défenseur des violences policières.

Bon on va chercher macron !

#150565 
26/07/2018 à 13:56 par François de Marseille

@ Adel : pas de soucis ;O)

#150574 
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