Bolloré a gagné contre ses journalistes d’i-Télé qui, pour des raisons d’éthique personnelle plus que par déontologie journalistique, rejettent Morandini, enfumeur comme eux, mais qui… enfin, vous savez.
Le conflit a fait la démonstration (pas pour nos lecteurs, qui ne découvrent rien, là) que la liberté de la presse est une galéjade (synonymes : mystification, blague, canular, plaisanterie, pitrerie, clownerie).
Neuf milliardaires contrôlent l’essentiel des médias. Pujadas eut le front d’écrire (en 2009) un livre (« Vous subissez des pressions ? ») où il se moquait des complotistes qui auraient volontiers répondu « Oui ». Mais on savait pourtant que celui qui paie l’orchestre choisit la musique. On sait désormais qu’il choisit aussi les musiciens.
On sait enfin qu’à la question « Qu’est-ce qui rend sourd ? » Bolloré répond : « Ma fortune » et Morandini… enfin, vous savez.
Théophraste R. (Sexologue, chef du bureau « Onanisme et entretien d’embauche »).